Cl Les Ames Grises

Philippe Claudel, auteur contemporain, est célèbre pour le roman Les Âmes grises . C’est un roman qui a reçu le prix Renaudot en 2003. Ainsi dans ce roman, publiée en 2003, retracent une histoire qui se passe pendant la Première Guerre mondiale, l’histoire d’une jeune fille tuée dont le meurtrier est inconnu. Le narrateur va exposer les sentiments des personnages, les âmes grises. Le passage étudié met en scène un des directeurs de l’usine qui vient solliciter une faveur à Destinat, le procureur qui possède un grand domaine, il souhaiterait une petite maison pour héberger ses ingénieurs. Nous pouvons nous demander quelle est l’attitude des personnages entre eux lorsqu'ils ne font pas partie de la même hiérarchie. Celle-ci émane tout d’abord du fait que le directeur est subordonné au procureur. D’autre part Destinat joue un rôle autoritaire envers le directeur de l’usine.

Le directeur semble subordonné à Destinat. En effet il est décrit de façons vulgaires. C’est le cas des groupes nominaux comme « un gros belge rieur », « roux frisés » et « court sur pattes » cela indique bien la grossièreté du personnage par rapport à la finesse de Destinat. De plus les adjectifs qualificatifs « inopportun », « grossier » montrent que le responsable de l’usine craint de froisser l’esprit du procureur. Le groupe nominal comme chacun est « maitre chez soit » évoque une anticipation sur un éventuel refus de Destinat. Enfin l’énumération des verbes « s’incline, balbutie, bredouille » exprime la soumission et le faite qu’il marche à « reculons » devant le procureur. Certes il est tributaire mais il ne faut pas oublier que le propriétaire du château est un homme honorable et autoritaire.

Le procureur, une personne ferme et respectable. Effectivement l’énumération « parle peu, boit peu, ne fume pas, ne rit pas, écoute poliment » révèle un mode de vie sobre et austère. D’autre part, le regard qu’il porte a « sa montre » lui permet de gérer le temps qu’il veut bien accorder à son directeur et d’une façon ostentatoire « pour laisser le loisir à l’autre de le voir ». Enfin le procureur par son attitude hautaine tourne le dos ,« contemple le parc » et se « retourne » tout cela dans « un silence qui dur ». L’attitude positive du procureur peut surprendre face à la peur exprimée par son directeur qui ne pensait jamais que Destinat lui répondrait favorablement. Pour conclure le plus grand dérèglement de l’esprit est de croire les choses par ce qu’on veut qu’elles soient !

En conclusion , ce roman développe des attitudes et des caractères de deux personnages n’appartenant pas aux même conditions sociales. Le chef des usines adopte un rapport d’allégeance et de soumission envers le procureur. Destinat empreinte une posture autoritaire et qui perturbe complètement le directeur dans la formulation d’une faveur qu’il souhaite obtenir en pensant qu’il ne l’obtiendrait pas. Destinat comprend que pour l’intérêt de son entreprise la requête formuler par le Belge ne peut qu'être bénéfique. Claudel a installé Les Âmes grises dans la société du début du siècle ou le rapport humain est influencé par la société dans laquelle ils vivent comme l’on fait des auteurs de

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