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Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), lettre IV

Dissertation : Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), lettre IV. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  30 Novembre 2020  •  Dissertation  •  1 708 Mots (7 Pages)  •  593 Vues

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Etude linéaire

Choderlos de Laclos, Les Liaisons dangereuses (1782), lettre IV

1- Plan de l’extrait : dégagez la progression de la lettre, en présentant brièvement le rôle de chaque paragraphe ( lignes 1 à 8 / lignes 9 à 13 / lignes 14 à 22 / lignes 23 à 31 )

Le texte se décompose en 4 paragraphes distincts, de la ligne 1 à 8, 9 à 13, 14 à 22 et 23 à 31. Ce texte est une lettre, ou préalablement, la Marquise de Mertueil demanda au Vicomte de Valmont, d’aller séduire Cécile de Volanges qui doit épouser le Comte de Gercourt. La Marquise de Mertueil veut se venger car elle fut la maîtresse du Comte de Gercourt. Cette dernière envoya donc une lettre au Vicomte de Valmont d’aller séduire cette Cécile de Volanges.

Dans ce premier paragraphe, le Vicomte explique à la Marquise qu’il serait pour lui trop simple d’aller séduire Cécile de Volanges, car elle n’a aucune expérience amoureuse, qu’elle sort du couvent, et qu’il serait trop simple de lui livrer une femme, qu’il juge “sans défense”. Il illustre qu’il veut être le seul à pouvoir séduire une femme, en disant que 20 autres personnes comme lui pouvait séduire Cécile de Volanges. Dans ce paragraphe, il finit par dire qu’il serait très joyeux et rempli de satisfaction s'il réussissait à séduire la Présidente de Tourvel.

Dans le deuxième paragraphe, le Vicomte de Valmont met en valeur les qualités de la Présidente de Tourvel, notamment de part son dévouement, son amour conjugal, ses principes austères (=sévère, dur, rigoureux). Voilà à quoi il veut se confronter, il pense être à la hauteur de pouvoir séduire une telle personne. De plus, la Présidente est l’épouse d’un président du parlement, et le Vicomte le sait très bien. Il finit ce paragraphe par une citation de Jean de la Fontaine, qui est : “Et si de l’obtenir je n’emporte le prix, J’aurai du moins l’honneur de l’avoir entrepris.”, sous-entendu que même s' il échoue dans la conquête de la Présidente. Il aura l’honneur d’avoir essayé.

Dans le troisième paragraphe, nous apprenons que l’époux de la Présidente est en Bourgogne pour un procès, il précisa qu’il aimerait lui en faire perdre un plus gros, sous-entendu : son épouse. Il y dénigre la vie que mène la Présidente actuellement : “Son inconsolable moitié doit passer ici tout le temps de cet affligeant veuvage. Une messe par jour, [...] et quelquefois un triste wisk devaient être ses seules distractions. En concluant par affirmer qu’avec lui, elle vivra une vie meilleure.

Ce dernier paragraphe illustre la passion que ressent le Vicomte envers la Présidente. Il y précise même que cette passion est forte. Sa solitude ajoute l'ardeur du désir d’après lui. Sa seule idée en tête est de la séduire. Il se parle à soi même en disant qu’il est heureux que les femmes se défendent si mal, qu’auprès d’elles ils seraient de timides esclaves. Il conclut cette lettre en disant qu’il a de la reconnaissance envers les filles faciles, c’est pour cela qu’il remercie la Marquise de Merteuil, sous-entendu qu’elle-même serait une fille facile. Pour finir, il fit ses adieux à la Marquise : “Adieu, ma très belle amie : sans rancune.”

2- Premier paragraphe ( l. 1 à 8 )

En quoi consiste l’habileté de Valmont face à son interlocutrice, Mme de Merteuil ?

L’habileté du Vicomte de Valmont face à son interlocutrice, Madame de Merteuil, est de remplacer la proposition faite par cette dernière, autrement dit, de séduire Cécile de Volanges, pour lui faire part de son désir de séduire la Présidente de Tourvel.

Comment réfute-t-il sa proposition ?

Le Vicomte de Valmont réfute sa proposition en rabaissant Cécile de Volanges, comme une femme sans défenses, qui ne connait rien a l’amour.

Relevez, dans ces lignes, le vocabulaire qui fait de la séduction amoureuse une forme de conquête guerrière. Quelle image des relations amoureuses est donnée ici ?

Le vocabulaire qui fait de la séduction amoureuse une forme de conquête guerrière est le suivant : “de séduire une jeune fille qui n’a rien vu” (l.3) ; “me serait livrée sans défense” (l.3) ; “L’amour qui prépare ma couronne hésite lui même entre le myrte et le laurier”.

3-Deuxième paragraphe ( l. 9 à 13 )

Qui est donc la cible de son entreprise de conquête ? Comment est-elle présentée ? Analysez.

La cible de son entreprise de conquête est la Présidente de Tourvel, elle est présentée comme extrêmement dévouée, qui rempli ses devoirs religieux, qui depend enormement de sa vie de couple, et comme une personne ayant des principes austères, mais cela ne dérange pas le Vicomte, au contraire, il l’a décrit comme une femme qui étonne, suscite l’admiration par sa rareté, et sa singularité.

4-Troisième paragraphe

Repérez l’ironie de Valmont dans ce paragraphe : ironie envers qui ? Envers quoi ? Analysez

L’ironie du Vicomte de Valmont dans ce paragraphe, est de la ligne 15 à 18 : “Son inconsolable moitié doit passer ici tout le temps de cet affligeant veuvage. Une messe chaque jour, quelques visites aux pauvres du canton, des prières du matin au soir, des promenades solitaires, de pieux entretiens avec ma vieille tante, et quelquefois

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