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Chapitre 12 de l'oeuvre de Zola

Fiche : Chapitre 12 de l'oeuvre de Zola. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  15 Mars 2018  •  Fiche  •  705 Mots (3 Pages)  •  3 378 Vues

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L’ultime combat entre Claude, Christine et la peinture.

Du début jusqu’à la scène de l’enterrement.

Etudier les formes que prend la personnification de la peinture dans le texte, le discours et les actions de Christine.

Discours et actions de Christine :

Christine aime passionnément et éprouve du désir envers Claude qu’elle a l’impression d’avoir perdu définitivement. Par amour, elle consent à être sa servante, à exister pour son plaisir, à être jetée à l’écart et à ne plus rien être pour lui. C’est une femme compréhensive et forte qui garde la tête haute, demeure fière devant lui. Elle s’inquiète beaucoup pour Claude, essaie de le sermonner, de le faire revenir à la raison, lui dit qu’elle a besoin de lui, qu’elle se tuerait s’il l’abandonnait. Elle est profondément touchée par son malheur, par sa rage impuissante de création, son détachement temporel et spatial et son échec certain. Elle a pitié de lui, ne comprend pas son acharnement pour sa peinture. Elle est persuadée qu’il ne finira jamais son tableau. Elle est jalouse de la Femme nue, occupant la place centrale du tableau que Claude s’efforce de rendre vivante. Elle souffre beaucoup, se sent trahie, abandonnée, inexistante, dédaignée, méprisée, repoussée, incomprise, ainsi qu’ignorée par l’homme qu’elle aime et en est honteuse. Elle veut vivre une relation fusionnelle avec Claude, l’emmener à Bennecourt, loin de Paris, dans un coin de tranquillité où ils seront heureux pour qu’ils profitent de la vie à deux. Elle souffre du manque de contact entre leurs deux corps qui dure depuis huit mois et sept jours, a l’impression que Claude ressent du dégoût envers elle, qu’elle le répugne. Elle ôte sa chemise, se retrouvant nue, tentant de le séduire, de l’amollir, de le conquérir, de lui prouver qu’elle est toujours jeune et forte, qu’elle ne s’est pas gâtée. Elle veut que Claude lui revienne, qu’il ne voit qu’elle et qu’il ne soit qu’à elle. Qu’il ne s’occupe plus de la femme peinte. Elle se montre très séductrice, voulant lui faire comprendre que seul son amour compte, qu’il peut lui suffire à vivre, qu’elle pourra lui apporter une joie immense et lui faire oublier tout grâce à ses baisers, à ses caresses, au contact de ton corps. Elle l’emporte loin de son œuvre, afin de s’abandonner à lui. Elle le pousse à avouer que la peinture est imbécile, lui fait jurer qu’il ne travaillera plus, qu’il brûlera ses tableaux, pour lui faire plaisir. Elle veut lui faire dire que son bonheur n’est qu’auprès d’elle, qu’il n’y a qu’elle et le fait cracher sur sa peinture. Elle cherche à le posséder, se montre très possessive. Elle est heureuse, ravie, apaisée, qu’il ait enfin cédé à leurs désirs. Lorsque Christine se réveille, une sensation de malaise s’empare d’elle, elle court vers l’atelier, de peur qu’il ne soit retourné près de la femme peinte. Elle ne le voit d’abord pas, puis lorsqu’elle lève les yeux vers la toile, elle l’aperçoit, pendu à la grande échelle. Elle reste droite, soulevée de douleur, d’épouvante et de colère, mais ne cesse d’hurler. Ensuite, ses jambes fléchissent, elle s’abat sur le carreau, évanouie par terre, comme morte, pareille à une loque blanche, misérable et finie, écrasée sous la souveraineté farouche de l’art.

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