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Chapitre 1 de Candide ou l’optimiste

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Par   •  13 Mars 2014  •  933 Mots (4 Pages)  •  2 091 Vues

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Chapitre 1 de Candide ou l’optimiste

Introduction

• Siècle des lumières : mouvement philosophique culturel et scientifique qui s’oppose aux abus de l’église et de l’Etat.

• Voltaire : homme du mouvement des Lumières qui dénonce grâce aux essaies philosophiques, aux traités, aux contes, les injustices du pouvoir monarchique et l’intolérance religieuse. Candide, conte philosophique se doit-être un récit divertissant comportant une moral et un enseignement. C’est une forme d’apologue. Il dénonce dans Candide la philosophie optimiste de Leibniz(Pangloss) et les formes d’injustices comme l’obscurantisme de la religion dans le chapitre 6 « l’autodafé » ou à travers la critique de l’esclavage du chapitre 19 « le nègre de Suriman ».

• Chapitre1 : situation initial le Baron de Thounder-Ten-Tronckh règne en maître. Les personnages sont décrits par un trait de caractères ou caractéristiques physiques. Ce chapitre est important puisqu’il servira de témoignage à la compréhension de l’évolution des personnages.

Problématique : Comment Voltaire utilise-t-il l’ironie dans ce chapitre

Annonce du plan : Ce premier axe nous donne à voir les éléments traditionnel du conte, l’illusion du pouvoir des nobles et la philosophie optimiste de Pangloss.

Axe 1 : Les éléments traditionnel du conte

Phrase introductive : univers du conte traditionnel à travers les formules du conte, les éléments spatio-temporels et enfin des personnages codés de conte.

A. Les formules du conte

• Formules traditionnelles du conte : L1 « il y avait » permet de s’inscrire dans un genre littéraire spécifique : le conte

• Comparatif et superlatif : L3 « les mœurs les plus douces » L4 « l’esprit le plus simple » et L12 « l’un des plus puissant » sont des procéder littéraires qui participe à la création d’un monde merveilleux.

B. Les éléments traditionnels du conte à travers les éléments spatio-temporels.

• Lieu : digne d’un conte de fée puisque l’histoire débute dans un pays L1 « Vestphalie » et surtout elle débute dans un château qui est le lieu emblématique du conte L14 « la grande salle orné d’une tapisserie.

C. Une présentation de personnage de conte.

• Personnages : principalement partis de la noblesse le Baron, la Baronne et leur enfant. Ils sont attachés à leur arbre généalogique. Candide n’est pas reconnu à cause de son père. On trouve un précepteur : Pangloss. C’est un attribut inséparable de la noblesse.

• Personnages : sont très peu décrit ou réduit à des types de personnage. Candide est présenté à travers une périphrase L2 et L3 « Un jeune garçon […] plus douce ». concordance entre les personnages sa physionomie et son caractère. Candide : jeune et doux ; la Baronne : grosse et violente

Axe 2 :L’illusion du pouvoir nobiliaire

Phrase introductive : présentation des personnages tendancieuse (anomalies) et univers du château fondé que sur des apparences

A. La présentation tendancieuse des personnages

• Description personnages de conte : anomalie 1er paragraphe L1 à 11 : candide naïf ; le second L12 à 18 décrit un baron tout puissant ; le troisième L19 à 27 évoque le reste de la famille : une baronne obèse, une fille limité à sa sensualité et un fils comme son père. Dernier L28 à 32 un Pangloss nigog.

• Mais : non-respect de l’ordre hiérarchique et protocolaire : candide décrit avant le baron. De même que Cunégonde présenté avant son frère. Etiquette : Baron, Baronne, son fils et sa fille. Cela introduit un doute chez le lecteur sur la légitimité du pouvoir de cette famille.

B. Un univers fondé sur des apparences

• Noblesse : titre du Baron et de la Baronne fondés sur aucune grandeur réel : le rapport logique à la L12-13 est péjoratif et forme une antithèse « un des plus puissant […] son château n’avait qu’une seul porte ». De même la Baronne tire sa respectabilité de son obésité : Voltaire fait un usage absurde de la causalité.

Axe 3 : L’illusion de la philosophie optimiste de Leibniz

Phrase introductive : usage pervertit du rapport de causalité ; critique de toutes les croyances et les superstitions : les dogmes

A. L’usage pervertit du rapport de causalité

• Critique philosophie optimiste : « Tout est au mieux » Utilise Pangloss pour annoncer de faux rapport logique : L33 à44 discourt totalement absurde. Ce discourt est ironique puisqu’il a l’aire résonné grâce au connecteur logique qui rende compte d’une progression : l33 «il est démontré », l34 « car », l36 « aussi », l37 « et », l39 « aussi » l41 « et », l42 « par conséquence » il y a une répétition morphosyntaxique(aussi, et, aussi, et) cela donne le rythme du résonnement.

B. La satire et la dénonciation des dogmes

• Critique des dogmes, systèmes de pensés : science enseignaient par Pangloss en sont l’illustration L28 « métaphysico-théologo-cosmo-nigologie » : mot valise caricaturale baser sur des sciences aléatoires et même opposées. Métaphasique : aucune réponse définitive « qui suis-je ». Théologie : la foi. Cosmologie : science ésotérique (interprète l’univers) et la Nigologie : science de la bêtise. La cascade est comique surtout par l’assonance en « o » qui ridiculise cette science et fait passer Pangloss pour un prétentieux et stupide aux yeux du lecteur.

Conclusion :

• Texte liminaire (qui débute) : fondement d’un roman d’éducation ; présente le milieu social où évolue Candide avant de passé à l’âge adulte aux cours des autres chapitres ; allure d’un conte merveilleux mais les illusions qu’il développe à travers un pouvoir nobiliaire peut convainquant et une philosophie absurde et dogmatique nous donne l’aspect d’un conte philosophique.

• Voltaire critique : monde aristocratique ; veut promouvoir la vrai philosophie des Lumières (fondé sur la raison et l’expérience ; opposé au dogmatisme et à l’arbitraire)

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