Cette part de rêve que chacun porte en soi: en quoi l’idéal du rêve est il trompeur ?

Cette part de rêve que chacun porte en soi

Nocturne ou diurne, le rêve se définit par opposition à la réalité. C’est une parenthèse de la conscience qui renvoie à la représentation idéale de ce que chacun désire et voudrait peut être réalisé. Il est un échappatoire à la dure réalité de la vie, il stimule l’individu qui ne se satisfait pas de ce qu’il est et de ce qu’il a. Il représente alors l’idéal en la matière.

A partir de la synthèse de ces trois documents, nous essaierons donc de comprendre en quoi l’idéal du rêve est il trompeur ?

Après avoir montré dans une première partie que le rêve est une projection idéalisée, nous verrons en quoi le rêve est l’aliment du sentiment amoureux et nous terminerons sur le rêve et sa fonction face au réel.

Le corpus montre que le rêve se fonde sur une projection idéalisée basée sur les désirs des individus.

Dans l’article Regard sur la vie fantastique publié en 1999 dans le magazine Sciences Humaines, Michèle Perron-Borelli nous révèle lors de son entretien la variété du rêve. En effet, nous avons différent type de rêve : nocturne, diurne, fantastique, hallucinatoire, etc. Le personnage « Jo » de Grégoire Delacourt dans son roman La liste de mes envies publié en 2012 est en accord avec M. Perron-Borelli. Jo ne cesse d’avoir divers rêve : amour d’adolescent, résurrection de sa mère, ambition professionnelle.

Les variétés du rêve proviennent de plusieurs sources, ce que nous démontrent les différents auteurs du corpus.

Selon M. Perron-Borelli, le fait de fantasmer, cela est important chez l’adolescent où la rêverie est liée à la réalisation d’un désir et au narcissisme. Cette idée est illustrée par le « Jo » de G. Delacourt. Les désirs de l’héroïne sont liés à l’adolescent, au narcissisme et à la sexualité. Pour ce qui est de J. Bernis, la source du rêve vient de l’imagination qui va répondre aux désirs du subconscient.

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