LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Candide ou l’Optimisme, Voltaire (1759)

Fiche de lecture : Candide ou l’Optimisme, Voltaire (1759). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Avril 2018  •  Fiche de lecture  •  2 476 Mots (10 Pages)  •  1 637 Vues

Page 1 sur 10

Candide ou l’Optimisme, Voltaire (1759)

  1. Résumé

        Candide ou l’Optimisme de Voltaire raconte l’histoire de Candide, un jeune homme simple d’esprit, qui subit toutes les misères du monde. Au début du conte, Candide vivait dans le plus beau château de la Vestphalie avec le baron de Thunder-ten-tronckh et sa famille. Dans celui-ci, il recevait des cours de Pangloss qui enseignait la métaphysico-théologo-cosmolonigologie (p. 12). Cependant, il tombe follement amoureux de la fille du baron, Cunégonde, et se fait chassé du château lorsque le baron le surprend en train d’embrasser sa fille. Candide, triste et désespéré, marche jusqu’à la prochaine ville où il se fait enrôlé dans l’armée Bulgares.

        Après quelques erreurs et réussites lors de son entrainement chez les Bulgares, il se fait envoyer à la guerre contre les Abares. Il est épouvanté par les horreurs de la guerre et s’enfuit. Il arrive en Hollande où il tente de mendier avant d’être sauvé par un anabaptiste nommé Jacques. En se promenant dans la ville, il croise un «gueux tout couvert de pustules» (p. 25) pour qui il prend pitié. En lui offrant de la monnaie, il réalise que celui-ci est son vieille ami Pangloss. Il raconte à Candide son histoire et l’informe que toute la famille du baron de Thunder-ten-tronckh, incluant Cunégonde, a été tuée par des soldats bulgares. Jacques a la gentillesse de sortir Pangloss de la rue et de le soigner.

        Peu de temps après, les trois hommes s’embarquent sur un bateau pour Lisbonne. Cependant, à l’approche du port, ils traversent une terrible tempête qui cause la perte de l’anabaptiste Jacques. Dès qu’ils arrivent au port, un tremblement de terre frappe Lisbonne, détruisant complètement la ville. Afin d’empêcher un autre tremblement de terre, l’Inquisition décide «de donner au peuple un bel auto-da-fé» (p. 35). Pangloss et Candide sont arrêtés afin d’être pendus et brûlés. Cependant un deuxième tremblement de terre survient. Pangloss meurt mais Candide se retrouve dans un sal état. Il est sauvé et soigné par une vieille dame, qui, après son rétablissement, le mène à Cunégonde qui lui conte son histoire et ses mésaventures. À la fin de son récit, les deux hommes qui se la partageaient arrivent et sont surpris de trouver Candide auprès d’elle. Pris de peur, Candide les tue tous les deux se qui l’oblige de fuir avec Cunégonde jusqu’au port de Cadix afin de prendre un bateau pour l’Amérique. Durant la traversée, la vieille en profite pour raconter son histoire et les malheurs qu’elle a vécus.

        Ils arrivent à Buenos Aires et y rencontrent le gouverneur qui, à la vue de Cunégonde, s’empresse de la demander en mariage. Candide appris que des soldats étaient à sa poursuite et dû s’enfuir, laissant Cunégonde et la vieille avec le gouverneur, mais jure qu’il l’a retrouvera. Il arrive au Paraguay, où il est réuni avec le frère de Cunégonde qui lui raconte comment il a survécu à l’attaque des Bulgares. Après un argument au sujet du mariage de Cunégonde et de Candide, ce dernier ne voit pas d’autres options que de le tuer. Il prend son habit de jésuite et parvient à s’enfuir avec Cacambo. Cependant, à cause de cet habit, il se fait ligoté afin d’être mangé par les Oreillons. Cacambo leurs expliquent que Candide n’est pas un jésuite, mais qu’il en a tué un. Candide est relâché et continue sa fuite avec Cacambo. Après plusieurs jours de marche, ils trouvent par hasard l’Eldorado, un pays plein de richesse et isolé du reste du monde. Ils y restent quelque temps jusqu’à ce que Candide décide d’aller à la recherche de Cunégonde.

        Ils quittent chargés d’or et se séparent : Cacambo est chargé de retourner à Buenos Aires pour récupérer Cunégonde pendant que Candide se rend à Venise où ils devront se rencontrer. En chemin, Candide rencontre le philosophe Martin, qu’il prend pour compagnon de voyage. Ils débarquent à Bordeaux et se rendent à Paris où ils se font escroquer. Ils partent pour Dieppe puis Portsmouth afin de finalement arriver à Venise. Une fois à Venise, Cacambo et Cunégonde ne sont pas là, Candide retrouve cependant Paquette, la servante du château de Thnder-ten-tronckh. Ils se rendent ensuite à Constantinople afin de finalement retrouver Cunégonde. Une fois arrivé, il trouve tous ses compagnons. Ceux-ci ayant été mis en esclavages, ils les rachètent pour finalement aller s’installer dans une petite métairie où ils construisent leur propre petite société et s’occupent en travaillant la terre.

  1. Thèmes

        Un premier thème abordé dans le conte philosophique Candide est celui de la guerre. Tout au long du livre, le héros est confronté soit directement soit indirectement à la guerre.

        Après s’être fait chassé du «paradis terrestre» (p. 12), il subit la guerre. Voltaire en fait une description esthétique et en fait un tableau grandiose, tout en laissant paraître les horreurs qui en surviennent. Voltaire marque l’absurdité de cette violence en ajoutant à la fin du passage que «un autre village [appartenant] à des Bulgares [avait été traité de même par] les héros abares» (p. 22).

        Cependant, ce n’est pas la seule scène de guerre qu’l croise pendant ses nombreux voyages. Au chapitre dixième, les Espagnols se préparent à entrer en guerre contre les jésuites au Paraguay. Au chapitre douzième, les Russes assiègent une ville turque. Au chapitre vingtième, il fait face à une bataille navale au large du port de Bordeaux. Au chapitre vingt-troisième, la France et l’Angleterre «sont en guerre pour quelques arpents de neige au Canada» (p. 120). À chacun de ces passages, Voltaire souligne l’absurdité de cette violence et la cruauté de l’Homme envers sa propre espèce.

Voltaire traite ensuite le thème du fanatisme religieux. Dans le chapitre VI, il met en scène un auto-da-fé afin de critiquer l’Inquisition et ses méthodes.

        Cette scène de nature inhumaine est transformée, une fois de plus, en un spectacle grandiose : «le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu» (p. 35), mettant l’emphase sur l’absurdité de cet auto-da-fé. Des sacrifices humains sont faits car selon l’Inquisition cela empêcherai un deuxième tremblement de terre. De plus, les condamnations faites non aucune justification logique : deux sont arrêtes pour être soupçonné d’être juifs, un autre à cause de ses coutumes, tandis que Candide et Pangloss sont arrêtés pour avoir eu une discussion («l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté avec un air d’approbation» (p. 35)).

...

Télécharger au format  txt (14.5 Kb)   pdf (102.2 Kb)   docx (17.1 Kb)  
Voir 9 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com