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Cage d'oiseau, Saint-Denys Garneau et Ô tourments d'Alain Grandbois

Dissertation : Cage d'oiseau, Saint-Denys Garneau et Ô tourments d'Alain Grandbois. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  7 Août 2018  •  Dissertation  •  752 Mots (4 Pages)  •  2 566 Vues

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Paragraphe de la thèse :

Dans les deux poèmes « Cage d’oiseau » de Saint-Denys Garneau et « Ô tourments » d’Alain Grandbois, le thème de la fatalité est traité de façon très similaire, car les deux auteurs ont une même vision de celle-ci qui est représentée par la mort. Effectivement, dans le poème de Garneau, on retrouve un personnage ayant perdu tout espoir et peu à peu il accepte la fin qui l’attend, soit la mort. Tout au long de ce texte, l’âme de l’auteur est incarnée par un oiseau, alors que son corps correspond à une cage d’oiseau. Il est possible de le constater à travers cette métaphore : « L’oiseau dans ma cage d’os » (V.4). Ainsi, pour être libre, l’oiseau devra quitter son corps. La mort semble donc être la seule fin possible pour retrouver sa liberté : « Il ne pourra s’en aller/Qu’après avoir tout mangé/Mon cœur/ La source de sang /Avec la vie dedans » (V. 19 à 23). En ce qui a trait à Grandbois, il admet être condamné au destin de la mort qui attend chacun d’entre nous un jour ou l’autre. Il exprime la mort en quelque chose que l’on ne peut éviter, car la vie n’est qu’un passage dans ce monde : « Et nous serons comme des tombes… » (V.35). Pour amplifier la mort éventuelle de chacun, l’auteur utilise ici la figure de style de la comparaison. Avec le « nous » représentant l’être humain aux « tombes » donnant une image de la mort. Bref, Garneau et Grandbois ont les mêmes impressions quant à leur destin, soit la fin de leur existence.

Paragraphe de l’antithèse :

En revanche, bien que le thème de la fatalité soit exprimé de façon similaire par Garneau et Grandbois, ces derniers utilisent un contexte différent pour exprimer cette fatalité. Dans « Cage d’oiseau », Garneau exprime sa propre histoire lorsque la mort l’a personnellement touché de l’intérieur alors qu’il n’était âgé que de 31 ans. Il exprime donc sa mort à travers un oiseau prisonnier dans sa cage : « Je suis une cage d’oiseau/Une cage d’os/Avec un oiseau » (V.1 à V.3). À nouveau, l’utilisation d’une métaphore « Je suis une cage d’oiseau » évoque que son âme est complètement prisonnière de son propre corps. Il est donc impossible pour lui d’avoir une certaine liberté. C’est donc dans le symbole de l’oiseau que Garneau exprime la mort qui attend l’être humain. Dans le cas de « Ô tourments », Grandbois exprime la fatalité non pas par un symbole, mais par l’être humain lui-même. Effectivement, on utilise dans ce poème des pronoms personnels comme « nous » (V.33), « vous » (V.27) et l’utilisation d’une périphrase : « Bientôt l’ombre nous rejoindra… » (V.33). Ici, « l’ombre » fait allusion à la mort, alors que le « nous » représente les humains. On peut donc voir le lien entre l’être humain et la mort qui le frappera inévitablement. Ainsi, même si Garneau et Grandbois utilisent le thème de la mort pour caractériser le thème de la fatalité, ils n’utilisent pas la même démarche pour y arriver.

Synthèse :

Malgré ceci, la mort est tout de même représentée de façon plus similaire que différente par les deux auteurs, car tous les deux traitent de cette fatalité comme marquant le destin de la mort. Entre autres, par le fait que ceux-ci acceptent leur destin déjà

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