CNED 1ère année Devoir 4 culture générale

Hasle Morgane

T508001303

DEVOIR 4

CULTURE GENERAL ET EXPRESSION 

1. Préparation de la synthèse de documents

1.1

Le document 1 est un article, de type argumentatif, son titre est « la contribution d’une identité alimentaire nationale ». Il est paru sur le blog « della identità alimentari » en octobre 2009 et l’auteur démontre l’identité alimentaire nationale au travers de la Belgique, qu’il existe plusieurs facteurs.

Alexandre D. explique que l’identité d’un pays n’est pas seulement démontrée par la nourriture. En effet, l’identité nationale résulte par deux conditions.

La première condition est de découvrir la culture des autres pays, de la diversifier et de pouvoir se démarquer des autres.

En effet, il est très compliqué puisque même si beaucoup des produits sont locaux, certains d’entre eux sont très importés. Dans ce cas, comment réussir à ajouter son identité nationale à un produit d’ailleurs ?

On peut citer deux solutions :

- ajouter à la recette une appellation à la zone géographique. Il est également possible d’ajouter ou de modifier un plat avec un ingrédient national. Pour la Belgique, par exemple, remplacer le vin par la bière dans un bœuf bourguignon et cela devient la carbonnade flamande.

- pour pouvoir se diversifier sur l’identité nationale, il y a plusieurs acteurs qui ont différents rôles dans cette construction nationale. Il en existe quatre : les restaurateurs, les clients, les auteurs et les commerciaux.

Le rôle des restaurateurs et des clients est de dresser la nourriture comme un symbole national. Dans le cas de la Belgique, au XIXème siècle, la clientèle des restaurants étaient principalement constituée du milieu de la bourgoiserie, ce qui créait un fossé entre les bourgeois et la population dite modeste. Les bourgeois mangeaient français pour prouver qu’ils venaient de l’élite mais après la 1ère guerre mondiale, les belges ont cherché à revendiquer leur nourriture. Ils consommaient uniquement leur nourriture comme symbole national. Le rôle des acteurs est de participer à l’élaboration de l’identité nationale alimentaire en écrivant et en faisant l’éloge d’un restaurant belge, par exemple.

Ensuite, il y a les commerciaux dont leur rôle est de vendre les produits locaux, quitte à inventer des traditions ou histoires.

La seconde condition pour pouvoir avoir cette identité nationale est d’implanter l’identité alimentaire dans le tourisme. En effet, il faut que le touriste attribue le pays à un plat typique. L’identité nationale alimentaire est pérenne lorsqu’on le pousse jusqu’au stéréotype.

1.2

Le document 2 est un extrait d’un rapport d’information sénatorial, écrit par Catherine Dumas, paru en juillet 2008 dans les arts culinaires : patrimoine culturel de la France.

Dans cet extrait, l’auteur revient sur le patrimoine culturel en France, qui est divisé en deux parties : les « terroirs » français et l’impact de ces terroirs sur la culture et l’économie du pays.

L’identité culinaire est importante dans le monde.

Dans une première partie, l’auteur Catherine Dumas explique la force de l’identité alimentaire de la France. En effet, la France est un pays très riche, ce qui fait l’innombrable choix de variétés de produits dû au positionnement géographique de la France, avec la diversité des climats et ses particularités géographiques.

Mais toute cette diversité n’est pas uniquement dû à la terre, c’est aussi grâce à la l’homme. En effet, le travail de l’homme, l’adaptation à l’environnement, l’apprentissage à respecter la nature, l’apport aux produits un savoir et des traditions ancestrales sont des valeurs françaises. Le rôle de l’institut national de l’origine et de la qualité est primordial car il protège aussi les identités nationales. Beaucoup de produits ou de recettes évoquent un terroir ou un lieu, comme par exemple, la tomme de Savoie.

Dans une deuxième partie, elle nous parle des terroirs qui ont un impact économique important. En effet, la France est connue pour son art culinaire plutôt exceptionnel, ce qui fait que des cuisiniers viennent faire leurs études ici, puisque la France à un niveau supérieur pour la cuisine. Cela enrichit encore plus le patrimoine culinaire français.

Grâce à tout cela, l’économie est très importante puisque les touristes sont séduits par les produits locaux comme le fromage, le pain, le vin… ce qui engendre une grosse activité économique et permet d’augmenter les emplois.

1.3

Le document 3 est un article, de type informatif, écrit par Eve Mongin et paru en février 2009 sur le blog du journal Libération. Cet article parle de la tradition culinaire des italiens, en rejetant les cuisines « ethniques » car ils souhaitent garder exclusivement la leur. L’auteur cite le maire de Lucca, qui donne une image très fière de son territoire, et qui peut même aller jusqu’à l’hostilité envers les étrangers.

Eve Mongin commence sa chronique en expliquant les sondages qui montrent les conflits de voisinages en Italie dûs à des odeurs de cuisines étrangères à la CEE qui est très mal supporté par les italiens.

Elle nous explique que les italiens pensent être « au-dessus » des autres au niveau culinaire et manque d’intérêt vis-à-vis des cuisines éthiques. Ce comportement est à l’histoire de l’Italie qui n’a pas pu se bâtir un véritable passé colonial et donc n’a pas l’habitude avec les cultures étrangères.

Nous avons ensuite le témoignage du maire de Lucca en Toscane qui interdit formellement tout nouveau restaurant étranger au centre historique, à part s’il y a un plat typique de la ville. Cette réaction a suscité beaucoup de réactions de la presse, mais il a reçu l’étonnant soutient du ministère de l’agriculture.

Pourtant, à Lucca, le couscous est considéré comme un plat typiquement italien. Il en oubli presque l’occupation de Lucca par les arabes, il y a quelques années.

1.4

Le document 4 est iconographique. Il est constitué de deux aquarelles, réalisées par Yves Lasserre en mai 2010, intitulé « Terroirs en périls ». C’est un dessin humoristique de la cohabitation parfois difficile entre le patrimoine culturel et d’où viennent les produits d’origine.

Dans la première aquarelle, on peut voir un produit purement français, la vache charolaise, un symbole des élevages français. Elle est en compagnie d’une vache asiatique jaune, cette vache a sur la tête, un chapeau chinois avec son drapeau d’origine sur le dessus, et elle est coiffée de deux nattes.

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