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« C'est Notre Regard Qui Enferme Souvent Les Autres Dans Leurs Plus étroites Appartenances, Et C'est Notre Regard Aussi Qui Peut Les Libérer »

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Par   •  18 Mars 2013  •  731 Mots (3 Pages)  •  2 711 Vues

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Le regard désigne, par métaphore, la capacité intellectuelle d’un individu à appréhender une situation. Mais le regard est également un concept qui renvoie à l’analyse d’inspiration postmoderne de la manière dont un individu ou un groupe d’individus (le(s) « regardant(s) ») perçoit et se représente son environnement et en particulier soi-même et les autres individus (le(s) « regardé(s) »).

Autre ou autrui se conçoit comme l'alter ego c'est-à-dire l' « autre moi ». Autrui est donc à la fois notre semblable et un sujet différent de soi.

Le mot « appartenance » vient du verbe appartenir qui, lui-même, a pour second sens le fait de faire partie d’un ensemble, d’un groupe.

Le verbe « libérer » signifie non seulement délivrer mais également enlever une gêne.

Se sentir observé peut mettre mal à l’aise. Faut-il avoir peur du regard d’autrui ?

Il est vrai que nous craignons le regard des individus qui nous entourent, nous jugent et qui nous mettent par ce fait, face à nous-mêmes.

Ces jugements peuvent blesser et être craints. Et la crainte, par définition, désigne un sentiment de peur face à une menace, c’est une émotion que l’on ressent en cas de danger. Mais autrui, cet autre sujet pensant, à la fois moi et autre que moi, représente-t-il réellement un danger pour nous ? La question qui se pose est alors, « faut-il craindre le regard des autres ? ».

S’interroger sur la crainte du regard des autres, c’est se demander, au point d’en avoir peur, quelles répercutions, quel pouvoir moral exercent les jugements que les autres portent sur notre personne.

Selon SARTRE, écrivain et philosophe du mouvement existentialiste, « L’enfer, c’est les autres ». Le fait que l’enfer observe, regarde, met rarement à l’aise. Le regard de l’autre est souvent, peut-être à tord, perçu comme étant négatif ou incommodant par le regardé. Il suffit de prendre l’exemple des différences culturelles ou ethniques qui sont très souvent à l’origine d’une fracture entre l’individu et l’autrui. C’est cela qui rend souvent une relation, entre deux individus, conflictuelle.

Si se sentir observé et avoir tous les regards braqués sur soi peut mettre mal à l’aise, passer inaperçu aux yeux de l’autre peut cependant déplaire. En effet, le regard des autres permet d’accéder à la conscience de soi-même. L’estime de soi est, en réalité, dépendante de l’estime que les autres nous portent ; c’est-à-dire, la façon dont ces individus, étrangers à nous-mêmes, nous perçoivent.

De plus, le regard des autres permet de s’affirmer et prendre conscience de son existence.

Nous sommes donc ce que les autres font de nous car ceux-ci sont comme des miroirs. Pour éviter de se détruire par ce regard qui parfois peut-être négatif, il faut s’assumer et se créer sa propre image. Mais également assumer et donc affronter le regard des autres, qui, quoiqu’on en dise, est omniprésent, qu’on le veuille ou non.

La relation entre un individu et un autre ne se base pas seulement sur la crainte. L’autre

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