Biographie d'Honoré de Balzac

FICHE AUTEUR :

Honoré de BALZAC (1799-1850)

Une vie à l’œuvre :

Honoré de Balzac naquit en 1799 à Tours. Ainé de quatre enfants, il marquera pour sa sœur Laure une prédilection partagée. Il poursuivra ses études chez les oratoriens dans la solitude d’un pensionnat. Devenu adulte, il interprètera cet éloignement de manière sévère prétendant n’avoir été que l’enfant du devoir et avoir été mal aimé, voir hait par sa mère. De ce fait les mauvaises mères abondent dans ses romans, notamment dans la Comédie humaine (1829-1847). Sa mère faisant commerce de draperie, il fera revivre cette profession dans son roman la maison du Chat qui pelote. Ses sœurs elles fréquentaient la pension Vauquer dont on retrouve le nom dans le Père Goriot. II quitte alors la Touraine dont les paysages resteront chers à son cœur (La Grenadière, le Lys dans la Vallée). Il s’inscrivit à la faculté de droit, tout en commençant à travailler comme clerc d’avoué. Cette expérience professionnelle lui fit découvrir l’envers de la société parisienne et les secrets de famille parfois inavouables dont bien des romans de la Comédie Humaine se sont fait échos. Après l’obtention de son bac de droit, il décide de faire fortune et d’acquérir la gloire par la littérature. Ses premiers échecs ne le découragent pas. Il apprend le métier de romancier, en écrivant quantité de romans sous un pseudonyme. Il reprend sa plume et signe deux œuvres réussies : la physiologie du mariage, Les chouans. Sa tentative de devenir imprimeur le laisse surendetté, cela ne l’empêche pas de multiplier projets extravagants et aventures financières désastreuses. Il s’essaie au journalisme, à la politique, professe des opinions anarchistes et catholiques. Aimant le luxe, il dépense sans compter, travaille comme un forcené, fréquente assidûment les milieux littéraires et mondains, il multiplie les voyages et les liaisons amoureuses. En 1831, le conte philosophique Peau de Chagrin, connut un énorme succès. Dès lors, la production de l’écrivain acquit un rythme intensif qui ne se démentit pas au cours des ans avec l’écriture de romans philosophiques : louis Lambert (1832), La recherche de l’absolu (1834)… une œuvre philosophique qui expose en fait un système économique et social : Scène de la vie de Campagne, de Contes Drolatiques , de romans de mœurs : le Colonel Chabert, Le Curé de Tours (1832), Eugénie Grandet (1833), Le père Goriot (1834-1835). Ses romans empruntent ses fantasmes ou sa vie. Sa vie, elle, ressemble à ses romans. Quelques femmes y ont joué de grands dôle : Mme de Berny, l’initiatrice, La marquise de Castries, modèle de l’héroïne de la Duchesse de langeais, et surtout Mme Hanska : l’Etrangère qu’il épousera trois mois avant de mourir. Une activité cérébrale intense, des problèmes cardiaques, pulmonaires l’affaiblissent. A cela s’ajoute une grave ophtalmie. Cloué dans un fauteuil, aveugle, hydropique, il vit alors un long calvaire. Ses amis ne l’abandonnent pas, Victor Hugo fut le dernier à lui avoir rendu visite avant son décès le 18 aout 1850. Balzac meurt a 51 ans. Lors de son enterrement au cimetière du Père Lachaise, Victor Hugo prononça un magnifique éloge funèbre, proclamant le génie du démiurge visionnaire qu’était l’auteur

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