LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Biographie d'Antoine Compagnon

Cours : Biographie d'Antoine Compagnon. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Décembre 2017  •  Cours  •  1 158 Mots (5 Pages)  •  594 Vues

Page 1 sur 5

Antoine Compagnon, né le 20 juillet 1950 à Bruxelles, est un universitaire français, historien de la littérature française, spécialiste notamment de Marcel Proust. Il mène plusieurs carrières dont celle d'enseignant, de romancier et de critique littéraire. Il est professeur au Collège de France.

Ancien élève de l'École polytechnique Ingénieur des Ponts et Chaussées Docteur d'État ès lettres, mais il s’est converti à la littérature. Maintenant, il occupe la chaire de la littérature française au collège de France.

« -La littérature pour quoi faire ? » Antoine compagnon.

Il s’agit d’un discours sous forme d’une leçon inaugurale prononcé le jeudi 30 novembre 2006, au collège de France, devant une assistance ou une assemblée,  il tente de défendre la littérature qui ne sert pratiquement à rien face à un monde qui ne jure que par la science et les nouvelles technologies, et de problématiser les quatre fonctions ou pouvoirs de la littérature.

-Le discours (texte)

-Les trois premiers pages sont un discours prononcé devant une assistance ou une assemblée, c’est donc un discours officiel et un langage soutenu contenant toutes expressions et formes de politesse.

-Puis, Compagnon parle de la littérature française moderne et contemporaine :

  • De Montaigne à Proust (du Moyen Âge jusqu’au début du 20e siècle), tout en convoquant l’histoire, la critique et la théorie.

Mais, bien avant c’est à Roland Barthes lors de sa leçon inaugurale en 1977, au même endroit (collège de France), que revient le mérite d’avoir le premier qui a parlé cette fois-ci des trois fonctions de la littérature à savoir :

-La fonction mathesis.

-La fonction mimesis.

-La fonction sémiosis.

Après en 2006, la vision d’Antoine Compagnon repose sur ces quatre pouvoirs :  

Premier pouvoir : -La littérature instruit en plaisant.

  • L’homme a besoin d’une identité narrative, d’une histoire qui doit raconter lui-même.
  • Il n’y a pas d’identité sans récit.
  • On ne peut pas vivre sans histoire, sans littérature, l’homme est un animal littéraire.
  • On ne peut imaginer un monde sans littérature.
  • Grâce aux héros nous avons compris l’homme qui est plus difficile et plus complexe.
  • La littérature atténue la fragmentation de l’expérience.
  • Antoine Compagnon est en train de nous montrer :

-Comment la littérature rend l’homme meilleur ou heureux ?

-Comment la littérature participe à l’ouverture ?

-comment la littérature participe à dépassionner le débat ?

  • Ainsi, il nous montre que le premier contact de l’homme ou plutôt de l’enfant est un contact littéraire à travers les contes, les berceuses et les chansonnettes.
  • L’enfant commence à apprendre par des textes fictionnels (ou le beau mensonge).
  • Les fables de La Fontaine sont déjà publiés en 1668, qui illustrent très bien ce premier pouvoir (plaire en instruisant).
  •  Un grand rhétoricien romain disait que pour persuader le public, un discours doit remplir trois fonctions :

-Instruire, en latin (dosere).

-plaire, en latin (delectare).

-émouvoir, en latin (movere).

Deuxième pouvoir : -La littérature vient avec les valeurs des lumières à savoir (la liberté, la tolérance, la justice…).      

  • La littérature en tant que acte solitaire, un acte qui permet de s’ouvrir sur l’altérité.
  • L’homme passe par une société cléricale à une société de libre-arbitre (la liberté dont il joui un citoyen).
  • L’individu occidental tel qu’il est, tel qu’il se veut c’est le produit d’un long travail littéraire.
  • Même l’amour Umberto Eco disait : «L’amour est un produit de la littérature ».
  • La littérature sert à transformer les sociétés, mais elle est considérée comme un remède contre les maux de la société.
  • La littérature a été toujours un contre-pouvoir.
  • La littérature a été toujours contre toutes formes d’oppression.
  • La littérature n’est pas seulement utile, mais elle est indispensable à la vie (c'est-à-dire que la littérature n’est pas seulement une chose capitale, mais une chose vitale), c’est la raison pour laquelle Roland Barthes disait : « Si la littérature ne permet pas de marcher, elle permet de respirer ».  
  • Antoine Compagnon est en train de nous démontrer :

-Comment la littérature participe à ce qu’on appelle « le vivre ensemble », la cohabitation et l’acceptation de l’autre.

...

Télécharger au format  txt (7.5 Kb)   pdf (132.7 Kb)   docx (14.9 Kb)  
Voir 4 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com