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Benoite Groult

Résumé : Benoite Groult. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  27 Novembre 2019  •  Résumé  •  967 Mots (4 Pages)  •  1 939 Vues

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Essai- travail final

Résumé de l’œuvre

Aujourd’hui, malgré les progrès significatifs des droits des femmes, il subsiste encore  d’importantes inégalités entre les hommes et les femmes. Benoîte Groult, figure française du féminisme, publie en 1975 un livre qui retrace l’expérience d’être femme à travers l’histoire. Cet ouvrage intitulé « Ainsi soit-elle » s’articule autour des injustices et des souffrances que les femmes ont subies et subissent encore depuis trop longtemps. En effet, Groult y dénonce l’occultation des femmes derrière les mythes et mensonges façonnés par l’homme de manière à satisfaire ses besoins.

        Dès le début du livre, l’auteure utilise un langage percutant, rude et direct. Elle pose d’emblée la question suivante « Pourquoi les femmes ont-elles obéi si longtemps ? » (Groult, 1975, p. 43). Groult documente doctement son ouvrage afin d’expliquer l’oppression de la femme par l’homme. En effet, les dix chapitres du livre reposent sur les diktats idéologiques de l’ordre patriarcal.  Quelle qu’en soit la représentation de la femme dans la société, ce sont théologiens, philosophes, hommes savants, hommes politiques et médecins qui ont conditionné les femmes à l’espace privé. De toute évidence, Benoite Groult règle ses comptes avec l’un de ces hommes d’influences, le psychanalyste Sigmund Freud. Elle lui reproche le fait d’avoir, « fait perdre cent ans à la cause des femmes » (Groult, 1975, p.130). En outre, elle démontre que les théories freudiennes sont de telles affabulations qu’elles ont été élaborées en vue de maintenir une domination sur les femmes.

Le chapitre deux retrace l’histoire de toutes ces héroïnes qui ont lutté pour promulguer les droits des femmes : Olympe de Gouges, Millet, Curie, De Beauvoir. Elle cite ensuite de grands hommes au langage acrimonieux envers les femmes tels que Nietzsche, Lamennais, Rousseau, Confucius et Napoléon. Pour l’auteure, ces hommes sont convaincus de l’infériorité naturelle de la femme et relèguent donc la femme à sa « sublime auréole de mère de famille et d’institutrice » (Groult, 1975, p.63).

Au chapitre suivant, Groult critique l’influence des magazines féminins et de la publicité sur la condition féminine au même titre que les théories freudiennes. En effet, que ce soit Freud ou les divers appareils de communication et de diffusion culturelle, la réponse sur la place que doit occuper la femme est claire, l’univers domestique suffit à leur bonheur : « la beauté, l’amour, le dévouement et les soins du foyer, il y a là de quoi occuper entièrement la vie des femmes », ironise Groult (p.73). En somme, comme le mentionne l’auteure,  « la publicité n’a qu’un but : nous rendre conformes à l’image idéale du désir masculin » (Groult, 1975, p.80).

Ensuite, Groult nous décrit le côté sombre de la littérature masculine dans son chapitre au titre évoquant, « La haine du con ». Selon Freud, le complexe de castration chez la femme apparaît lorsque la fille se rend compte des différences anatomiques entre les deux sexes. Elle n’a pas de pénis et vit cela comme une punition personnelle générant un sentiment d’infériorité. La femme n’a rien pour remplacer le phallus autre que l’envie de porter un enfant. Dès lors, la sous-représentation du sexe féminin au détriment des organes reproducteurs, l’utérus et les ovaires, en fait oublier « le petit organe uniquement voué au plaisir » (Groult, 1975, p.91), le clitoris. En effet, le clitoris est considéré comme organe inutile puisqu’il ne sert ni à la procréation ni au plaisir des hommes. Ce chapitre commence sur une citation de l’auteur Henri Miller qui décrit le sexe féminin comme « absolument rien et dégoûtant » et s’ensuit ensuite son exposé sur la clitoridectomie, pratiquée encore dans certains pays. Pour Groult, cette pratique est méconnue et cachée, alors de sa plume, elle y décrit la liste d’horreurs exercées sur les filles lors de la mutilation génitale de sorte à  faire crever la bulle d’indifférence de notre société envers cet acte barbare.

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