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Balzac- Le père Goriot

Commentaire de texte : Balzac- Le père Goriot. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Février 2019  •  Commentaire de texte  •  888 Mots (4 Pages)  •  728 Vues

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DM de français (pour le 07/01/2019)

Billault Pierre-Gabriel

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Balzac- Le père Goriot

Le Père Goriot est un des romans clé de la grande entreprise littéraire de Balzac, La comédie humaine. Le but est de dévoiler sous forme de feuilletons, les différentes couches de la société, de dresser un panorama de la société française.

Dans l'Avant-propos de la Comédie humaine composé en 1842, Balzac donne comme point de départ à sa démarche romanesque la comparaison entre "les espèces sociales" et "les espèces zoologiques", les deux domaines lui semblant offrir des possibilités analogues de classification et de nombreuses similitudes, bien que la description des "espèces sociales" soit présentée plus ardue, en cela qu'elles sont caractérisées par une extrême diversité et par une perpétuelle évolution.

Le roman Le Père Goriot met en scènes plusieurs personnages récurrents de La Comédie humaine, présente à la fois l'évolution tragique du père Goriot, l'itinéraire d'apprentissage d'un jeune romantique, Rastignac, la présence inquiétante du tentateur, Vautrin, et dresse un tableau extrêmement sombre de la société parisienne en 1819. Tous ces personnages se retrouvent dans la pension Vauquer.

Le passage qui nous intéresse ici se situe à la fin roman. Y est fait la description des pompes funèbres du père Goriot ainsi des différents personnages présents. Cette description célèbre illustre la théorie balzacienne de l'interaction lieux/personnages.

En quoi cette scène d’enterrement est elle a la fois parodique ainsi que réaliste ?

Ce texte nous en offre en premier lieu une satire de plusieurs éléments sociaux, et en

Particulier de l’argent et de l’avidité qu’il cause chez la partie critiquée des personnages.

Tout d’abord, ce défaut est mis en avant là où il devrait le moins se trouver dans la société, à

savoir au sein du Clergé. En effet, celui-ci est critiqué ironiquement, avec notamment la

litote « une époque où la religion n’est pas assez riche pour prier gratis » (ligne 14). Plus

directement, « disparurent avec le Clergé aussitôt que fût dite la courte prière due au

bonhomme pour l’argent de l’étudiant » (ligne 23) ; ou « nous pourrions aller vite, (dis le

prêtre) afin de ne pas nous attarder » accentuent la critique. Ici, l’importance de

la présence religieuse et spirituelle à un enterrement qui se retrouve dans le comportement

de Eugène qui lui a une réelle attitude religieuse : « plaça religieusement sur la poitrine du

bonhomme » (ligne 1) et qui n’hésite pas à s’endetter « il fut forcé d’emprunter vingt à

Christophe » (ligne 27) ; est fortement minimisée par l’avidité des prêtres. Cette dernière ne

s’applique

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