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Badinter, Discours sur la peine de mort

Commentaire de texte : Badinter, Discours sur la peine de mort. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2021  •  Commentaire de texte  •  1 148 Mots (5 Pages)  •  1 366 Vues

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Commentaire sur Discours de Badinter

Thème : le terrorisme

Le genre argumentatif peut prendre plusieurs formes : d’une part, l’argumentation indirecte, qui passe par la fiction, choisit de délivrer un message implicitement ; d’autre part, l’argumentation directe, qui permet de donner son point de vue de façon explicite, a un impact direct sur le lecteur. C’est ce qu’avaient bien compris les Anciens de l’Antiquité grecque qui considéraient l’art oratoire comme une discipline prépondérante. Le discours est en effet un genre dans lequel conviction et persuasion ont un poids considérable afin d’emporter l’adhésion de l’auditoire. De nombreux écrivains et hommes politiques s’en sont emparés pour faire passer leurs idées. C’est un extrait du discours réalisé par Robert Badinter, ministre de la justice pour un projet de loi qui est l’abolition de la peine de mort. Il a été prononcé à l’Assemblée Nationale, le 17 septembre 1981. C’est un discours délibératif, c’est-à-dire que son but est de persuader ou dissuader quelqu’un de faire quelque chose, le thème porte sur une décision à prendre pour l’avenir. [a]

Problématique : Comment Badinter s’emploie s’emploie-t-il à démonter les principaux arguments des partisans pour la peine de mort ?

En premier lieu, nous définirons la notion de terrorisme et le rapport qu’ont les terroristes avec la mort. En deuxième lieu, nous allons voir comment Badinter contre-argumente les partisans pour la peine de mort.

  1. Dans un premier temps, nous allons voir la notion de terrorisme et le rapport qu’on les terroristes avec la mort.
  1. D’abord, la notion de terrorisme est introduite par une phrase qui nous dit : « s’il est un type de crime qui n’a jamais reculé devant la menace de mort, c’est le crime politique. », ligne 10-11. Quand il est dit « crime politique », ligne 11, il fait référence aux terroristes qui diffusent leurs idées en transgressant les lois. [b]
  2. Ensuite, pour apporter du poids à ces ses propos, il rajoute « s’il est un type de femme ou d’homme que la menace de mort ne saurait faire reculer, c’est bien le terroriste. »[c], ligne 12 à 14. Cela étant, il évoque des arguments permettant de nous prouver qu’ils que les terroristes n’ont pas peur de la mort car « il l’affronte au cours de l’action », l’action désignant son acte de violence et « il éprouve cette trouble fascination de la violence et de la mort », ligne 16-17. On peut donc dire que les terroristes n’ont pas peur de la mort.
  3. De plus, cette dernière citation est complétée par « celle qu’on donne, mais aussi celle qu’on reçoit. », pour moi, ça voudrait dire qu’il est autant fasciné par la mort d’autres personnes que par sa propre mort. On peut donc dire que pour les terroristes, la mort à une place importante dans leur manière de penser. En effet la mort peut parfois même être un but afin d’être considéré comme un martyr.[d][e]
  4. Enfin, l’extrait se termine par « croire qu’on l’arrêtera avec la mort, c’est illusion. », ligne 25-26. Cette phrase signifie que si on condamne à mort un terroriste, ça n’empêchera pas les autres de continuer. Elle signifie aussi que les actes terroristes ne s’arrêteront pas par la mort. C’est comme combattre le feu avec le feu, cela ne fera qu’empirer les choses.[f]

Conclusion partielle : Tout Tous ces arguments nous montrent que pour les terroristes la mort peut être une récompense en elle-même pour leurs actes de violence. Il est donc vain et contre- productif de leur offrir ce qu’ils recherchent.[g]

  1. Maintenant que nous avons défini le terrorisme et la vision de la mort pour ceux-ci dans un second temps, nous allons voir les contre arguments de Badinter pour convaincre les partisans de la peine de mort.
  1. Tout d’abord, Badinter nous explique par le biais d’une argumentation directe avec le pronom personnel sujet « je », ligne 1, que les partisans de la peine de mort qualifiés désignés par le déterminant pronom indéfinis indéfini « certains », ligne 2, la voit[h] comme un « recours ultime », ligne 3, une « forme de défense extrême », ligne 3-4, pour lutter contre le terrorisme. Cela[i] nous montre les fragilités et la limite des arguments qu’ont les partisans. Ceux-ci n’ont pas d’autres autre réponse que la violence à violence. Il nous dit que ceci est dû [j]à une « méconnaissance » [k]de la réalité et qu’ils sont eux même une entrave à la démocratie, en effet il les qualifie de « problème majeur ». Les partisans sont pour lui ignorant ignorants de l’histoire.
  2. En effet Badinter contre-argumente les la thèse des partisans en s’appuyant sur des faits historiques avec un argument d’autorité en indiquant que « l’Histoire montre que », ligne 9-10, ainsi qu’en indiquant la « méconnaissance complète de la réalité », ligne 8-9 des partisans[l]. Pour cela dans son discours il fait allusion à 3 trois périodes différentes :
  1. La première :la révolution française.  Avec cette phrase « La guillotine, pensent-ils protégerait éventuellement la démocratie au lieu de la déshonorer », ligne 5 à 7, Badinter nous remémore les derniers instants de la monarchie de Louis XIV et comment s’est implanté[m] la démocratie avec la Révolution française qui a été très violente.[n]
  2. La deuxième période mentionnée est la guerre d’Espagne avec la phrase « le terrible cri … Espagne », ligne 23-24. La guerre d’Espagne s’est déroulée de juillet 1936 à mars 1939 et à a également été très violente.[o]
  3.  La dernière période évoquée est l’époque contemporaine avec le « crime politique », ligne 11 et « je sais qu’aujourd’hui », ligne 1 qui évoque les attentats qui se produisent actuellement[p].[q][r]

Conclusion partielle : Badinter affirme l’ignorance de l’histoire par les partisans et pour ceci il d’appuie sur les faits de 3 trois périodes historiques distinctes pour prouver que la violence n’a jamais résolu de conflits et que bien souvent la violence engendre la violence

Réponse problématique : En comprenant mieux la vision des terroriste Badinter nous affirme avec « je sais » que même « un crime majeur contre la démocratie » ne mérite pas une sentence aussi violente.  Et que [s]finalement si l’on donne la peine de mort à un terroriste, ce serait lui donner ce qu’il voulait veut et lui donner raison.

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