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BTS Communication 2e année: Analyse Et Production Du Message: l'Assomoir d'Emile Zola

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Par   •  30 Juin 2013  •  1 038 Mots (5 Pages)  •  1 817 Vues

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BTS Communication 2e année

Analyse et production du message

Première partie

Question 1

Le roman l’Assommoir fait partie de la saga des Rougon- Macquart (ou Histoires naturelles et sociales d’une famille sous le Second Empire) qui a pour but d’étudier l’influence du milieu sur l’homme et les tares héréditaires familiales. Dans cette série de vingt romans naturalistes Zola nous raconte l’histoire d’une famille sur cinq générations.

Dans ce passage de l’Assommoir, Zola montre un phénomène de société, l’alcoolisme, thème central du roman qui est décrit de façon très détaillée.

Ce que Zola cherche à démontrer ce sont surtout les ravages de l’alcool, qui pousse Bijard à battre se femme de manière récurrente. On constate que le champ lexical de l’alcool n’est pas très présent ( « ivrognerie », « boire » ). En revanche, celui de la violence qui y est associée est omniprésent (« lutte », « arraché », « saignante » « coup », « abattue », « piétinait », « frappant !, « taper », « battait », « claque » …). Les verbes d’actions sont répétitifs (« piétinait », « grognait », « frappant », « taper », « battait » …), les exclamations, les insultes (« garce ») démontrent la violence extrême de la scène. La manière dont Bijard traite sa femme, avec autant de brutalité, frôle la folie. (Thème réfuté par Zola auquel il oppose sa théorie de l’influence héréditaire et du milieu comme je le disais précédemment). Bijard qui n’est plus conscient de ses actes agit presque comme un animal.

On retrouve dans ce texte un mélange de registre, entre le pathétique et le tragique. Le registre tragique on le retrouve à travers les exclamations (« oh », « ah garce ! »), les métaphores telles que « une écume aux lèvres » ; les figures d’oppositions telles que l’antithèse « taper sourdement » ; les figures d’amplifications avec l’hyperbole « pleurait à gros sanglots » la gradation en début de texte « la chambre, mansardée, très propre, était nue et froide » ou encore les adverbes d’intensité « très », « plus » « encore ».

Il est également présent dans le champ lexical de la souffrance (« meurtri », « larme », « pleurait », « sanglots » ) ainsi que dans celui de la mort (« tuer », « meurtre », « tuerie ») communs au registre pathétique.

Ce dernier témoigne de la situation inhumaine de la scène et fait éprouver au lecteur de la compassion pour madame Bijard et ses filles. L’acharnement non justifié dont fait preuve Bijard sur sa femme crée chez le lecteur l’effroi et la pitié.

Dans ce passage du roman la misère du monde ouvrier que cherche à dépeindre Zola se caractérise à travers l’alcoolisme dont les dégâts poussent certaines personnes à commettre des actes cruels, puisque (je le sais car j’ai lu le livre) Bijard finira par tuer sa femme et continuera à s’acharner sur sa fille.

Question 2

Je pense qu’une telle scène pourrait plus servir de support à une campagne contre l’alcoolisme qu’à une campagne contre les violences conjugales.

En effet dans le passage étudié si on regarde bien et que l’on

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