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Avons-nous besoin de littérature pour montrer la forme d'un soulèvement?

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Par   •  6 Janvier 2014  •  Commentaire de texte  •  590 Mots (3 Pages)  •  850 Vues

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Est-ce nécessaire à la littérature de montrer une forme de révolte ? Car depuis que la littérature existe, il y a des auteurs qui à travers elle nous montre une révolte, bien souvent contre la condition de l’homme et contre la société, comme Victor Hugo, La Bruyère, Molière, Marivaux… Ils ne l’utilisent cependant pas tous de la même façon. Marivaux et Molière font de l’ironie, du comique par exemple. Pour Albert Camus, dans son essai intitulé L’homme révolté, il nous montre à travers un « non » d’un esclave ce que cela veut dire. Dans un premier temps, nous allons voir qu’elle sert à montrer une forme de révolte, puis dans un deuxième temps si elle en sert pas à autre chose.

Thèse

Beaucoup de textes littéraires comprennent une forme de révolte. Celle-ci n’est pas toujours exprimée directement ou est alors très infime. Comme nous le dit Albert camus, un homme est révolté lorsqu’il refuse d’accepter quelque chose ou qu’une chose l’indigne. Dans tous les cas, une révolte sert à exprimer un mécontentement. Plusieurs textes peuvent nous servir d’exemples.

Dans ses Essais, Montaigne ne cache pas sa révolte. Au contraire, il l’affirme et la clame haut et fort. Cette critique qu’il fait de l’éducation, déplorable selon lui, nous le fait directement comprendre. Certaines expressions comme « recracher la viande telle qu’on nous l’a fait avaler » dénoncent le mauvais enseignement que rendent les professeurs à leurs élèves.

D’autres textes sont cependant très subjectifs. « Les petites vieilles » de Baudelaire, par exemple, nous fait d’abord penser que ces vieilles dégoûtent l’auteur. Mais celui-ci annonce ensuite que personne ne les aime ou ne s’occupe d’elles, ce qu’il trouve injuste, puis qu’il trouve ça injuste et qu’il s’en plaint. On peut considérer cela comme une forme de révolte. Moins flagrant, Les Bonbons assortis de Michel Tremblay, où la mère du garçon qui prétend vouloir acheter l’âme d’un « p’tit »chinois s’indigne et trouve ce souhait impensable.

Ces exemples de textes nous prouvent que les formes de révolte, aussi faibles qu’elles soient, sont tout de même présentes dans beaucoup de textes.

Antithèse

Malgré le paragraphe précédent, on aperçoit quelques textes qui, au contraire, n’exploitent aucune forme de révolte. Dans « Paysage », Baudelaire contemple ce qui l’entoure. Il trouve tout ce qu’il voit magnifique et décrit une vie sans problème. Dans « À une passante », du même auteur, il exprime sa joie d’avoir aperçu cette femme et nous avoue son espérance de la revoir.

Ou encore dans la « Rue Volta » où l’auteur se contente de nous décrire ce petit lieu où il se trouve, caché dans une petite ruelle, devant « la petite échoppe ancienne ». Il ne nous donne pas d’avis personnel. Avis qui en serait pas révoltant, on peut l’affirmer, puisque l’auteur semble apprécier ce qu’il voit.

Pa ces exemples, on comprend que tous les textes littéraires n’ont pas obligatoirement pour but d’exprimer une forme de révolte.

Pour répondre à la question « Pensez-vous que la littérature doive nécessairement exprimer une forme de révolte ? » on dira que cette

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