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« Aux Champs » Guy De Maupassant Dissertation Explicative

Commentaires Composés : « Aux Champs » Guy De Maupassant Dissertation Explicative. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Mai 2015  •  983 Mots (4 Pages)  •  10 852 Vues

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UN EXEMPLE DE DISSERTATION EXPLICATIVE

La vie est cruelle : tel est le message que Guy de Maupassant livre au lecteur dans le conte « Aux champs ». Démontrez.

Les auteurs réalistes s’efforcent de décrire la réalité sans l’embellir. Voilà sans doute ce qui guide Guy de Maupassant dans ses Contes normands et parisiens, plus particulièrement dans «Aux champs», un conte qui met en scène des paysans et des bourgeois de la Normandie. Dans cette oeuvre, publiée en 1882, l’auteur démontre que la vie est cruelle. Cette cruauté trouve sa source dans les inégalités sociales, elle est surtout observable dans la négociation que les aristocrates mènent avec les paysans et elle éclate au grand jour dans le dénouement.

Sujet amené

Sujet posé (on nomme l’auteur, l’oeuvre, le titre du conte et on rappelle le sujet)

Sujet divisé (on présente les trois idées principales)

Dans «Aux champs», un très large fossé sépare les aristocrates des paysans. Les d’Hubières, qui se promènent en voiture légère par un bel après-midi du mois d’août, flottent dans l’argent. Aux enfants des paysans, ils offrent gâteaux, bonbons et autres gâteries. Aux parents, ils proposent une somme faramineuse, soit 20 000 francs, en plus d’une rente mensuelle de 120 francs. À l’opposé, les Tuvache et les Vallin habitent d’humbles «chaumières» (l. x), travaillent une «terre inféconde» (l. x) et s’alimentent «péniblement de soupe, de pommes de terre et de grand air» (l. x). Bien entendu, le nombre élevé d’enfants n’est pas perçu comme une richesse, comme en témoigne le champ lexical utilisé pour les désigner : « petits, marmaille, produits, noms, mioches, moutards, lignées ». (l. x) En somme, déjà ce monde est cruel : seul le privilège de la naissance explique qu’on vivra richement ou non.

Mini-introduction

Idée secondaire

Preuve (différents exemples tirés du texte)

Idée secondaire

Lien + Idée secondaire

Lien + Mini-conclusion (lien avec la thèse de départ)

La négociation que les aristocrates imposent aux paysans fait aussi ressortir la cruauté. Les d’Hubières, malgré leur fortune, ne sont pas heureux : ils n’ont pas d’enfants. Jamais ne leur vient l’idée d’en adopter un. Non, ils offrent aux Tuvache et aux Vallin de le leur acheter. Déjà la proposition paraît indécente; pourtant, ils ne semblent en éprouver aucune honte. À prime abord, l’amour de Madame d’Hubières pour les enfants peut sembler sincère. Mais, lorsque vient le temps de choisir, peu lui importe qu’il soit Tuvache ou Vallin. Il suffit qu’on satisfasse son caprice d’enfant gâté. Monsieur d’Hubières, lui, ne laisse percer aucun sentiment. Il argumente, il transige comme on le fait pour le bétail : «Monsieur d’Hubières recommença ses propositions, mais avec plus d’insinuations, de précautions oratoires, d’astuce.» (l. x) Quant aux paysans, ils ne sont guère mieux. Ce marché leur pose un véritable dilemme : comme ils ne peuvent assurer à leurs enfants le minimum vital et encore moins un avenir, ce pacte semble un cadeau du ciel. Il leur permet d’améliorer leur sort et celui de leurs autres enfants. Les Tuvache refusent le marché, plus par respect des convenances sociales que par amour filial : «Ce s’rait une abomination» (l. x), dit la mère Tuvache. Quant aux Vallin, ils finissent par céder. À l’enfant sacrifié, ils pensent

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