Anthologie sur le vent dans les poèmes

LE VENT DANS LES POEMES

SOMMAIRE

préface , page 3

«le vent» de Guillevic , page 4

«le vent » de henri Michaux page 6

«le chêne et le roseau» de jean de la Fontaine ,page 8

«le vent» de émile Verhaeren, page 10

«le vent nocturne» de guillaume Apollinaire , page 12

«ballade du silence craintif» de Rafaël Alberti , page 14

conclusion , page 16

Préface:

l'anthologie poétique que je vais présenter est composée de six poèmes , sur la thématique du vent ,j'ai choisi ce thème car depuis petit je m’intéresse à cette événement climatique ,pour ma part il apparaissait comme la liberté elle même , et aujourd'hui encore je m’intéresse à tout ce qui touche de près ou de loin au vent , par exemple les tornades qui font certes font beaucoup de dégât et de victimes mais qui ont d'un certaine coté une certaine beauté .

C'est un thème intéressant que le vent , qui peut être caractérisé par les poètes comme une force de la nature symbole de liberté , ou d'une force indomptable .

Mon anthologie débutera sur un bref poème extrait du recueil l'exécutoire écrit par Guivellic , «le vent» ,nous verrons comment le poète utilise le vent .

Nous poursuivrons notre étude avec un poème en prose de henri Michaux extrait du recueil la nuit remue , intitulé lui aussi «le vent», dans ce poème il sera intéressant de voir le sentiment qu’éprouve le poète lorsqu'il évoque le vent .

Nous verrons ensuite une fable de jean de la Fontaine , intitulée «le chêne et le roseau» où le fabuliste personnifie le vent .

Notre analyse se poursuivra avec le poème «le vent» de émile Verhaeren , dans lequel le poète insiste sur la liberté du vent .

Ensuite nous verrons comment Apollinaire perçoit le vent dans le poème «le vent nocturne»

mon anthologie se terminera avec «la balade du silence craintif» de Rafaël Alberti , qui montre la présence du vent dans le monde .

3

«Le vent»

Ce n’était pas

Une aile d’oiseau.

C’était une feuille

Qui battait au vent.

Seulement,

Il n’y avait pas de vent.

S’il faut rendre compte

Des beautés du monde,

On n’oubliera pas

Les moulins à vent

Que le vent détraque

Et qui nous oublient

Pour le vent,

l’aurore et la liberté.

Guillevic ,Exécutoire , 1947

4

Présentation du poète

Eugène Guillevic , est un poète français de la seconde moitié du XX siècle , il naquit le 5 août 1907 à Carnac dans le Morbihan et mourut le 19 mars 1997 à Paris.

Après une période de résistance, de rébellion contre l'ordre social et l'ordre des choses, s'esquisse un retour à l'interrogation, une tentative d'apprivoiser le monde et son silence. Sa poésie est concise, franche comme le roc, rugueuse et généreuse, tout en demeurant suggestive. Sa poétique se caractérise aussi par son refus des métaphores, auxquelles il préfère les comparaisons, jugées moins mensongères .il fut célèbre pour ses recueils comme terraqué en 1942 ou même Fracture en 1947 .Pour ses poèmes il reçut de nombreux prix de littérature comme

le Grand prix de poèsie de l'Académie française en 1976, le Grand Prix national de poésie en 1984, et le Prix Goncourt de la poésie en 1988.

Présentation du poème

le poème que nous allons étudier appartient au recueil Exécutoire parut en 1947 , il s'intitule «le vent» . Il est important pour analyser ce poème de le replacer dans son contexte ,en effet Exécutoire est un recueil où il exprime la présence diffuse de la peur. Il rend hommage aux victimes de la barbarie nazie, en des vers très engagés comme dans «Vercors».Malgré la blessure devant l’horreur de la guerre, de la mort, Guillevic essaie de chasser l’image en se réfugiant dans le rêve comme par exemple dans le poème «Le temps». Le poème le vent est constitué de sept distiques , dans ce poème on peut retrouver le vent qui est comparé à un oiseau v1 ,v2 ,v3 ,v4 « Ce n’était pas ,Une aile d’oiseau. C’était une feuille, Qui battait au vent.», en effet l'aile de l'oiseau est comparée à une feuille qui bat au vent , c'est à dire indirectement au vent. Guillevic considère le vent comme un être libre par la comparaison avec l'oiseau et par le mot «liberté» v 14.

j'ai bien aimé ce poème car le poète laisse la place à l'imagination en comparant le vent à un oiseau , imagination accentué par l'image 'une feuille qui se bat au vent alors qu'il n'y a pas

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