Analyse littéraire Menippe

CORRECTION DE L’ANALYSE LITTERAIRE LE MENIPPE

Conseils : 

1. Pour formuler une problématique il faut, après avoir lu le texte, se demander à quoi « sert » le texte ou qu’est-ce qu’il « dit ».

Exemple avec le Ménippe : L’auteur fait la critique de l’hypocrisie/des défauts des gens de la cours

Grace a ça, on peut se demander :

Comment/en quoi La Bruyère fait-il la critique des gens de la cour ?

1. Dans l’interprétation, il faut lier les connaissances et le contexte aux explications

ANALYSE :

• Mise en page : 1seul paragraphe, effet de lourdeur

• Temps des verbes + personnes :

Présent en majorité + « il » / « lui » + « Vous » = Lecteur, l’auteur s’adresse au lecteur pour l’inclure

• Le présent donne l’impression de vivre la scène = théâtre, sert à rendre vivant, il a aussi une valeur universelle.
• Champs lexicaux de l’ignorance, du paraitre, hypocrisie « paré » « plumages » « parle » « sent » « répète » « sentiment » « discours » « l’écho » « incapable de savoir » « croit naïvement » « voient » « semble » « jeter dans l’embarras de savoir »
• Répétitions : « ne…pas » « n’…que » (Péjoratif qui montre qu’il n’a rien et qu’il n’est rien) « peu » « il » (Montre l’egocentrique) « lui » « soi »
• « Ménippe est l’oiseau » Début in Mediaş RES= on est plongé dans l’action comme au théâtre
• « l’» « Ménippe est l’oiseau » de art-défini crée un type de caractère que le lecteur connais
• L1, l’hypocrisie est dénoncé et critiqué le personnage volent l’identité des autres
• L2, « répète » Métaphore de l’oiseau : perroquet
• L2, « même si naturellement » adv de manière et d’intensité, 3adv pour insister, faire croire qu’il maitrise quelque chose mais encore une fois c’est un échec
• « L’esprit des autres » Complément du nom qui montre la dépendance du Ménippe
• L4 : « le premier trompé » Ridicule de la situation, cette moquerie du personnage est accentuée par l’adverbe souvent et par le substantif « écho », tout cela révèle son absence de personnalité et le fait qu’il dépend des autres.
• L5 : « C’est un homme » = procédé emphatique (permet de mettre en avant le sujet dont on vas parler). L’auteur « pointe Ménippe du doigt » et le met en avant pour mieux le rabaisser. Les indicatrices temporelles montrent qu’il est versatile = change d’avis/ d’humeur facilement
• L6 : la gradation descendante des verbes montre que Ménippe est dépossédé de toutes raison + la répétition « peu » insiste sur son ignorance.
• L7 : l’adjectif « seul » accentué par « combien » montre que le personnage est trop egocentrique pour se remettre en question, l’hyperbole « sublime, héroïque » montre ce qu’il ne pourra jamais être. Et donc ces termes caractérisent en effet l’honnête homme (le vertueux). Ménippe est le contraire de l’Honnête homme.
• L8 : Ménippe est orgueilleux car il n’imagine pas « que quelqu’un puisse le surpasser -> Il provoque le rejet et le dégout des autres
• L9 : « homme » et « personne » sont des antithèses. Permet de révéler l’échecs de Ménippe qui croit être un modèle alors que personne ne souhaite lui ressembler.
• L.10 a l.17 a emploi répétitif des pronoms = déterminant de 3e Personne = egocentrique + il se pavane
• Conclusion du regard. L’auteur met en place une scénette ou Ménippe croit tenir le rôle principal. Sa vanité et son gout pour l’apparence sont moqués
• L’auteur dénonce la cour et il dénonce le règne des apparences. Le personnage est aussi une victime de la cour = Caricature (décrire en exagérant les fait ou les caractéristique) et satire (dénonciation par la moquerie).
• « Tous les yeux sont ouvert sur lui » hyperbole = caricature
• L’auteur dénonce la cour + défauts des hommes qui la fréquentent. Son objectif est de faire changer les mentalités.

Docere et placer = instruire et divertir par le rire l’auteur veut éduquer. Son texte a une fonction d’apologue puisqu’il donne une morale

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