Analyse de l'excipit du conte Candide de Voltaire

Analyse de texte : excipit de Candide, Voltaire

INTRODUCTON :

Au XVIIème siècle, les philosophes des lumières ont combattues grâce à l’argumentation et aux contes philosophiques, l’obscurantisme et le manque de tolérance qui étaient maîtres de la société à l’époque. Dans ce mouvement philosophique et littéraire, de nombreux auteurs se sont démarqués, dont Voltaire qui en son temps a écrit de nombreux contes philosophiques dénonçant la société du passé. Plus précisément, dans Candide, à travers les périples et le voyage initiatique du personnage éponyme grandissant, il critique l’optimisme de Leibniz qu’il juge inefficace et grossier. En voici un extrait :

LECTURE

Le passage que nous venons de lire constitue un moment fondamental de l’œuvre puisqu’il s’agit de l’excipit ou de l’épilogue du conte. Celui-ci clôt le voyage du protagoniste et délivre une morale qu’il convient d’étudier. Ainsi, nous verrons dans quelle mesure l’excipit de Candide de Voltaire, constitue, pour le personnage éponyme l’aboutissement d’un questionnement existentiel ?

ALINEA ????

En premier lieu nous relèverons les éléments qui traduisent l’évolution du protagoniste puis il s’agira d’analyser la position prise par Candide quant à l’enseignement du philosophe Pangloss pour en dernier lieu mettre en lumière l’idéal adoptée par Candide et son auteur.

I) L’évolution du protagoniste

1- Affirmation de son nouveau point de vue

Dans l’extrait étudié, on perçoit clairement l’évolution de Candide qui dés lors, est capable d’exprimer son point de vue et sa pensée.

Les paroles de Candide au discours direct qui introduisent l’extrait en témoignent. À la réponse donnée par le Turc « je n’ai que 20 arpents [...] » (l...) qui prônent la simplicité a la richesse, ( erreur de construction )Candide exprime sa pensée : « Ce bon vieillard me parait s’être fait un sort bien préférable à celui des six rois avec qui nous avons eu l’honneur de souper. » Par le biais de la comparaison à la vie des 6 rois (l....) rencontrés au chapitre XXVI, il affirme le primat de la simplicité, comprend les bienfaits d’une vie simple et loue les bénéfices du travail. Ainsi Candide témoigne de sa capacité propre et personnelle à résonner par lui-même (« me parait »l.7).

2- Prise de position formelle : par la parole (réponses efficaces et brèves en opposition à Pangloss)

D’autres part, à la mince épaisseur du personnage décrit au début du conte succède un Candide qui prend corps par la parole et par son statut en tant qu’instigateur et philosophe de la communauté. En cela, il acquiert une fonction et une aura patriarcale. Il devient ainsi une figure centrale de la communauté à la parole décisive. Par exemple, lorsque Pangloss affirme son point de vue en énumérant nombre de rois Candide répond (brièvement en opposition à Pangloss) : « Je sais aussi qu’il faut cultiver notre jardin » (l.21-22), (Que montrent les points de suspension qui clôturent la longue réplique de Pangloss?) formule qu’il répète à double reprise. Ainsi, Candide affirme et assoie à la foi son savoir et sa personne en opposition à son maître de pensée initial. La formule « il faut » (à quel mode ?) traduit une autorité certaine à laquelle Pangloss ne peut qu’acquiescer : « Vous avez raison » (l.22-23)

La parole de Candide est brève, concise et à l'impératif = sonne comme une maxime + connote affirmation de soi +acquiert autonomie de la pensée. + perte de naïveté + affirmation de son savoir 'je sais' ( Je pense donc je suis de Descartes "cogito ergo sum")

L'élève dépasse le  maître cf le philosophe accorde à Candide la justesse de la parole "Vous avez raison"

3- Candide et les personnages secondaires

Enfin, contrairement à l’incipit de l’œuvre, les personnages présents ne sont pas décrits par leurs possessions matérielles ou par leur physique attirant ou repoussant mais par leur capacité et leur fonction au sein de la nouvelle communauté : « Toute la petite société entra dans ce louable dessein ; chacun se mit à exercer ses talents.» (l.28) Cunégonde, bien que laide est qualifiée par le narrateur comme étant « une excellente pâtissière » (l.31), Paquette est déterminée par sa capacité à broder (l.31), la vieille par les soins qu’elle donne au linge et le frère Giroflé comme un très bon menuisier. Ainsi c’est non seulement Candide mais aussi tout son entourage qui bénéficie d’une évolution. (Tu n’as pas dit l’opposition entre sa malhonnêteté du début et le qualificatif qui le determine à la fin de l’œuvre ?)

CF= les pesonnages sont qualifiés par leurs capacités physiques = Necéssité de se montrer utile à la société = vision utilitariste

+ Cunégonde est toujours aussi laide = relève d'une vérité objective  mais laideur reléguée au seconde plan cf superlatif 'excellente pâtissière" en contradiction avec le début de l'oeuvre " grasse et apétissante" (?)

Giroflé etait un véritble escroc maintenant c'est un honnête homme!!! montrer le contraste!

La position de Candide ayant grandie, son regard sur la philosophie de son professeur témoigne lui aussi d’un changement qu’il convient d’analyser.

II) Critique de l’optimisme porté par Panglosse

1- Une érudition vaine + argument d’autorité reflète un philosophe en carton + rejet du doute

ALINEA ?? (pas de phrase introductive pour II et III car il y a déjà les transitions)

Dans cet extrait, Pangloss nous délivre un nouvel (Es-tu sur qu’il est nouveau ? Un énième ?) enseignement ce qui permettra (au présent) à Candide d’exposer son point de vue ( déjà dit) et de décrédibiliser Pangloss.

En réponse à la remarque de Candide concernant le sort du vieillard, Pangloss débute une énumération démesurée de noms propres bibliques ce qui a pour effet de faire rire le lecteur. C’est une réponse sans intérêt qui n’a pas de sens et qui laisse le doute plané. Candide ne le contredit

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