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Analyse de Les Fées De Charles Perrault

Mémoire : Analyse de Les Fées De Charles Perrault. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  15 Mai 2014  •  674 Mots (3 Pages)  •  4 190 Vues

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L’analyse montra d’abord que le conte « Les fées » de Charles Perrault possède les caractéristiques du conte merveilleux traditionnel. Puisque Perrault a structuré l’histoire racontée de façon à ce que les évènements suivent les cinq séquences du schéma narratif. L’état initial (l. 1) situe le lecteur dans un logis où habite une veuve avec ses deux filles. L’aînée (l. 2-3, 7) aussi désagréable, orgueilleuse et difficile à vivre que sa mère était adorée par celle-ci. La cadette (l. 4-8), une très jolie fille, douce et honnête comme son père subit l’aversion de sa mère. Celle-ci fait travailler sa fille sans cesse et manger avec les domestiques. L’élément déclencheur advient lorsque un jour où la « pauvre enfant » effectue une de ses tâches quotidiennes, celle d’aller « deux fois le jour puiser de l’eau » loin du logis (l. 10-12).L’action commence lorsque la cadette qui puisant l’eau de la fontaine rencontre « une pauvre vieille femme qui la pria de lui donner à boire » (l. 13). Celle-ci s’exécuta avec attention et pour la remercier de sa bonté et de son honnêteté la « pauvre femme » qui était une fée lui donna un don, celui qu’à chaque parole qu’elle prononce, il lui sorte « une fleur, un diamant, ou une pierre précieuse » (l. 14-23) de la bouche. Puis lorsque sa mère s’aperçu de son don, ne pouvant s’en contenté, elle envoya son aîné à la fontaine pour qu’elle reçoive le même don (l.30-41). « Fanchon » s’y rendit avec tant de « malhonnêteté » (l. 46) que la fée lui donna pour don de cracher « un serpent ou un crapaud » (l.54-55) à chaque parole qu’elle dira. Ensuite la mère mit en cause la cadette « c’est sa sœur qui en est la cause » pour le sort de Fanchon et voulut « la battre » (l.60-63). Alors qu’elle se sauvait, « la pauvre enfant » rencontra « le fils du roi » à qui elle raconta sa mésaventure et la raison de son don (l. 63-69). Le dénouement est qu’en voyant toutes ses qualités « le fils du roi en devint amoureux » et « l’emmena au palais du roi son père, où il l’épousa » (l. 69-71). La situation finale est décrite dans le dernier paragraphe. La mère chassa son aîné qui « alla mourir au coin d’un bois » (l. 72-74). On peut retracer le schéma actanciel si l’on observe les personnages ainsi il y a cinq actants. La mère est le destinateur, car c’est elle qui donne le mandat au sujet, la cadette, de faire les tâches domestiques (l. 10-12). Les destinataires sont la mère et la sœur du sujet qui profite d’elle et le prince parce qu’il va bénéficier des qualités de la cadette en l’épousant (l. 69-71). L’objet c’est la cadette qui fait tout ce que sa famille veut pour essayer d’en mériter l’amour; les adjuvants sont la fée qui lui donne un don (l. 13-23) et le prince qui reconnaît ses qualités (l. 69-70), celle que sa mère et sa sœur, les opposants, ne peuvent s’en contenter et jalouse (l. 30-41).

Le narrateur a choisi la formule « il était une fois… » (l. 1), celle-ci est régulièrement associée aux contes. L’histoire est racontée à la troisième personne ce qui démontre que c’est un narrateur externe et omniscient, car il connaît les pensées des personnages et leurs secrets. Le narrateur sait que la « fée … avait pris la forme d’une pauvre femme de village… » (l. 19-21) et sait également que sa mère l’appela

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