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Analyse de La Parrure (nouvelle) de Maupassant

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Par   •  11 Septembre 2013  •  601 Mots (3 Pages)  •  1 559 Vues

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• Les inégalités sociales: Mathilde et son amie ont reçu la même éducation mais leur

différence de fortune les fait vivre dans des mondes complètement différents. C'est l'argent et non les mérites qui détermine la condition dans cette société injuste.

• Elle a les défauts de ceux qui appartiennent à la haute société. A la fin de lanouvelle, elle s'indigne de la familiarité de Mathilde. Sans en être consciente, elle lui montre l'inégalité de leurs conditions.

• Mme Forestier apparaît à deux reprises : au début, pour prêter le collier ; à la fin, lorsqu’elle révèle la vérité. On apprend son prénom « Jeanne » dans la dernière partie du récit. C’est une riche bourgeoise sûre d’elle. Elle mène une vie constante et sereine, « toujours jeune, toujours belle, toujours séduisante ». Elle se méfie des gens du peuple et les considère avec hauteur : elle garde ses distances tant qu’elle ne reconnaît pas Mathilde.

: l'impossible amitié

Introduction d'un élément d'intrigue : un nouveau personnage...

Associé à l'envie + hyperboles (chagrin tellement exagéré qu'il en devient ridicule pour le lecteur :

pourquoi un tel attachement au prestige ?)

Souligne l'égalité d'éducation (le couvent pour toutes les deux...), et l'inégalité de statut : on devine

que ce qui distingue l'amie de Mme Loisel aux yeux du lecteur, c'est précisément sa « souplesse

d'esprit »... Tandis que Mme Loisel, à travers toutes ces oppositions dans le texte, se révèle dans son

simplisme et son matérialisme.

Sa souffrance est liée à la privation suggérée par de multiples négations : elle « n’avait pas de dot », « aucun moyen de », « ne pouvant être parée », « n’avait pas de toilettes, pas de bijoux, rien ». Son dépit face à la richesse d’autrui est tel qu’elle condamne même une ancienne amitié, refusant de rendre visite à sa « camarade » simplement parce que cette dernière est « riche ».

Ce complexe est nettement présenté comme relevant d’une lutte entre le réel et le désir : le malheur de Mathilde est lié au sentiment d’être « comme une déclassée ». Elle impute sa naissance au sein d’une famille d’employés à « une erreur du destin » « se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes ». Elle est tiraillée entre la réalité de l’existence et les désirs. Son regard lucide sur elle-même provoque des souffrances auxquelles elle échappe ponctuellement grâce aux rêves.

L’évocation des rêves constitue le cœur de cette première partie, l’essentiel finalement de l’incipit : sur cinquante-huit lignes, vingt-neuf sont consacrées aux songes de Mathilde, soit largement plus de la moitié ! Son monde imaginaire dévoile des désirs sensuels. Les plaisirs des sens sont évoqués : « l’ouïe « galanteries chuchotées », la vue « de hautes torchères », l’odorat « petits salons

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