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Analyse d'Arthur Bloch et de son meutre

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Par   •  4 Avril 2017  •  Commentaire de texte  •  2 317 Mots (10 Pages)  •  648 Vues

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Analyse Arthur Bloch et de son meurtre

Chris

Arthur Bloch est suisse plus particulièrement bernois grâce à son père qui s’était fait naturalisé. Il est né à dans le canton de Berne en 1882, il est issu d’une bonne famille et apprendra le français dans un internat à Remiremont en France.
Son père mourut lorsqu’il avait seulement 9 ans.

Par la suite, il servira dans l’armée où il fera son service et sera mobilisé en tant que dragon. Les dragons sont des soldats qui se déplacent en cheval mais qui combattent à pied. ». Le terme de dragon symbolise la puissance et la force, deux qualités qui le rende invulnérable et inatteignable.  Cela nous montre son attachement pour la Suisse et son invincibilité. D’ailleurs Georges Brunschwig, président de la communauté israélite le rappelle dans le texte.

L’auteur nous cite dans le livre « déjà les chevaux » cela montre au lecteur qu’Arthur Bloch portait déjà une attention particulière aux animaux durant sa jeunesse. En effet, à 34 ans Arthur Bloch reprit le commerce de bétail de son oncle. Cela nous confirme sa fascination pour les bêtes.

Arthur épousa une fille de Zurich, Myria Dreyfus et allèrent s’installer à Berne. Cet endroit est important pour lui car il se considère bernois. Leur premier enfant mourut très jeune et par la suite ils eurent deux enfants.

Arthur Bloch est un homme de soixante ans. L’auteur exprime la vieillesse de ce personnage par le fait qu’il porte un sonotone et qu’il doive se pencher pour comprendre quand on lui parle.

Arthur Bloch a une large bouche, un front haut et a les joues gonflées. Sa taille est moyenne, il a une forte carrure il a les cheveux noirs avec une raie nette.

L’auteur le décrit en utilisant le terme « plutôt gros », ce qui peut nous faire penser que c’est une personne aisée, qui a les moyens de se nourrir.

Monsieur Bloch a ses petites habitudes, il ne sort jamais sans un chapeau arrondi et sans sa canne. Son style vestimentaire est sombre, mais il porte des vêtements de qualité confectionné par un tailleur. M. Isaac de Bronstein, qui lui confectionne des habits sur-mesure, cela nous montre encore qu’il est plutôt aisé.

Dans ce livre, l’auteur cite à plusieurs reprises la richesse de Bloch. En effet, il possède toujours de grandes quantités ‘argent sur lui. On le voit à plusieurs reprises :

« A.B. a le portefeuille lourd de gros billets »

« Il a de grosses coupures sur lui »

« Portefeuille gonflé de bonnes transactions »

Ces répétitions nous montrent bien qu’il possède de l’argent. D’ailleurs il a repris le commerce de bétail de son oncle où il indique que « les affaires vont bien ».

De plus, il fume des cigares Fivaz qui sont des cigares suisses et qui coûtent cher

L’auteur parle d’un rabbin qui dit beaucoup de bien d’Arthur Bloch, cela nous montre qu’il a des relations avec des juifs et donc qu’il l’est lui-même. Mais on dit que les juifs sont radin et avar alors qu’Arthur Bloch comme le cite l’auteur « paie rubis sur ongle », ce qui signifie qu’il paie au comptant et en plus de cela il paie bien.

 Arthur Bloch aime les foires, c’est une personne sociable et populaire. Il est considéré comme un « bon vendeur » bon et bienveillant. Il aime bien discuter et connaît beaucoup de gens.  Il est connu des bouchés et des paysans du coin. Il participe à toutes les foires. Il va toujours dans les cafés où ses clients vont, il salue tout le monde et les gens le salue, cela nous montre qu’il est intégré dans la région et qu’il est respecté.

C’est une personne qui boit volontiers pour conclure une transaction ou pour en faire de nouvelle. De nature généreuse il offre souvent la tournée. Un autre élément souline sa générosité, En effet, il est prêt à mettre le prix pour l’achat d’une vache.

Arthur Bloch est considéré comme un des leurs : un paysan suisse. On le voit dans le texte « A force de les côtoyer, sans leur ressembler, il se sent depuis longtemps des leurs, estimé respectés d’eux ». C’est un homme bon, professionnel dont personne avait à se plaindre, il aurait eu le profil d’un homme ordinaire et n’aurait jamais été attaqué s’il n’avait pas été juif.

Marjorie

Le crime décrit dans les pages 45 à 57 se déroule à Payerne, la capitale helvétique de la charcuterie. C’est un crime antisémite, autrement dit, un crime commis contre un ou des juifs. C’est un groupe de cinq personnes (« chômeurs bêtas rendus haineux par les thèses antisémites du pasteur Lugrin »). Ils soutiennent les III Reich dans le génocide des Juifs. (La faute ? Les gros. Les nantis. Les Juifs et les francs-maçons. Ils savent assez se sucrer, surtout les Juifs, quand on ferme les usines. Il n’y a cas les voir prospérer, les Juifs, avec leurs bagnoles, leurs fourrures, leurs commerces à tentacules, et nous les Suisses, on crève de faim. Et le comble c’est qu’on est chez nous. Les Juifs et les francs-maçons. Pieuvres et suceurs du vrai sang. »).

C’est justement pour cette raison qu’ils décident de tuer un Juif sous l’ordre du pasteur Lugrin et de Ischi. Il fallait trouver un Juif représentatif, bien coupable, du fait qu’il ait réussi dans la vie.

Ils choisissent donc Arthur Bloch ; une victime très évidente et exemplaire. Il est aussi mentionné, qu’il était l’image du « Juif engraissé à nous voler avec ses banques, ses prêts sur gages, ses trafics de bœufs et de chevaux qu’il revend à notre armée. »

Ce groupe est composé de Ischi, le chef, un garagiste, fasciné par l’ordre et Hitler. Il décide qu’Arthur Bloch, un négociant de bétail sera sa victime, sera l’exemple à suivre, d’où le titre du livre « Un juif pour l’exemple ».

Le groupe de nazis met en place un plan dont ils se partagent les rôles. Le crime de Payerne fut programmé au 16 avril, quelques jours avant l’anniversaire d’Hitler, dans le but de plaire à Hitler et lui montrer leur zèle. Cela nous montre encore une fois le lien avec le crime antisémite. Arthur sera donc mis à mort pour le 53e anniversaire du Führer, le 20 avril.

Ce cadeau à Hitler nous montre l’engagement de ce petit parti de Suisse pour le soutien de l’antisémitisme. Et que la Suisse est un allié discret et non un ennemi.

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