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Analyse contrastive de la préposition "de" en espagnol et en français à partir du conte « La Biblioteca de Babel » (La Bibliothèque de Babel) de Jorge Luis Borges

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Par   •  14 Avril 2013  •  9 789 Mots (40 Pages)  •  1 083 Vues

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Instituto Superior del Profesorado « Dr. Joaquín V. González »

Departamento de francés

Cátedra: Estudios lingüísticos comparados

Analyse contrastive

de la préposition de en espagnol et en français

à partir du conte

« La Biblioteca de Babel » («La Bibliothèque de Babel »)

de Jorge Luis Borges

Professeur: Patricia Hernández

Étudiante: Jeanette Serafini

2010

SOMMAIRE

1- Introduction ______________________________________________________________ p.3

2- Cadre théorique ___________________________________________________________ p.3

3- Analyse du corpus __________________________________________________________ p.8

4- Conclusion _______________________________________________________________ p.21

5- Bibliographie _____________________________________________________________ p.21

6- Annexes _________________________________________________________________ p.22

1- INTRODUCTION

Il n'est facile de dire ce que c'est une préposition et il semble encore plus difficile de déterminer combien il y en existe. S'agit-il de « mots » ou d' « entités différentes » ? En tant que futurs enseignants de FLE hispanophones nous devons analyser de manière critique les difficultés que l'on trouve face au régime prépositionnel et plus particulièrement à celui de de pour pouvoir comprendre, quand il a une valeur pleine, les notions véhiculées dans la langue d'origine et comment cela a été traduit.

Dans ce travail nous essaierons de montrer sous quelles formes la préposition de de l'espagnol passe en français en nous appuyant sur l'œuvre des spécialistes et sur l'analyse d'un corpus réalisé à partir du conte « La Biblioteca de Babel » de l'écrivain argentin Jorge Luis Borges et de sa traduction, « La Biliothèque de Babel », faite par P. Verdevoye, Ibarra et Roger Caillois.

En ce qui concerne la théorie, nous allons nous appuyer fondamentalement, pour l'analyse de la préposition de en espagnol, sur l'œuvre de Ramón Trujillo et de María Marta García Negroni, Laura Pérgola et Mirta Stern. Quant à la préposition de en français les travaux de Georges Le Bidois et Robert Le Bidois et de Wilhelm Richard Wagner et Jacqueline Pinchon nous seront de grande utilité.

Notre but n'est pas de réaliser une étude exhaustive de la préposition de en espagnol ni de la préposition de en français. Nous nous consacrerons plutôt à l'analyse contrastive des exemples représentatifs du corpus. Pour ce faire, tout d'abord nous présenterons brièvement le cadre théorique concernant ces deux formes, ensuite nous nous consacrerons à l'analyse du corpus recueilli aussi bien du point de vue quantitatif que du point de vue qualitatif. Finalement, nous essaierons d'arriver -si possible- à quelques conclusions.

2- CADRE THÉORIQUE

2.1. Les prépositions en espagnol

2.1.1. Définition

Dans le travail réalisé par Ramón Trujillo (1971:235) la préposition est définie -d'après la doctrine académique- comme une particule, mal appelée « partie de la phrase », qui n'a pas de valeur en elle-même car il s'agit d'un élément de relation dont la signification ne dépend pas d'elle mais de la valeur des mots qu'elle met en relation.

García Negroni, Pérgola & Stern (2006 : 353,354) définissent la préposition à partir de ses caractéristiques générales. Pour notre analyse, nous suivrons la théorie énoncée par ces auteurs (voir 2.1.2).

2.1.2. Caractéristiques générales

Du point de vue morphologique, les prépositions se définissent comme des mots invariables, autrement dit, comme des mots qui ne varient ni en genre ni en nombre et qui n'admettent pas d'affixes. ¬¬ (García Negroni, Pérgola & Stern, 2006 : 353)

Du point de vue syntaxique, elles fonctionnent comme des éléments de relation entre deux mots, de manière à ce que le deuxième modifie le premier (libro de tapa dura, vestido con flores). Les prépositions s'écrivent séparées des autres mots. En espagnol il y en a vingt et une: a, ante, bajo, cabe, con, contra, de, desde, durante, en, entre, hacia, hasta, mediante, para, por, según, sin, so, sobre, tras. (García Negroni, Pérgola, Stern, 2006 : 353)

Pouvons-nous parler de « signification » des prépositions ? Possèdent-elles une valeur sémantique ou s'agit-il tout simplement d'éléments « vides » dont la valeur est au service du terme qu'elles accompagnent ? Ramón Trujillo (1971 : 261) affirme que les prépositions ne sont pas de mots « vides » puisqu'à chacune lui correspond un contenu, ou plusieurs, définis selon leur distribution. García Negroni, Pérgola et Stern (2006 : 354) distinguent trois types de prépositions en relation à leur signification :

a) Les prépositions pleines sont caractérisées pour avoir une signification propre. Cette signification est transmise au syntagme dont elles sont le noyau. Exemples :

Habla por necesidad. (Cause)

Habla con su madre. (Compagnie)

Habla de Astronomía. (Sujet)

Habla para defenderse. (But)

Habla con las manos. (Instrument)

b) Les prépositions semi-pleines sont caractérisées pour introduire un complément de verbe. Dans la mesure où elles sont régies par le verbe, elles perdent

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