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Analyse Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné

Commentaire d'oeuvre : Analyse Victor Hugo, Le dernier jour d'un condamné. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  20 Janvier 2020  •  Commentaire d'oeuvre  •  1 604 Mots (7 Pages)  •  596 Vues

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Lecture de vacances : Le Dernier Jour d’un condamné, Victor Hugo

a) Un prisonnier raconte les dernières vingt-quatre heures de sa vie et quelques-uns de ses souvenirs Cela fait cinq semaines qu’un jeune prisonnier sait qu’il est condamné à mort et qu’il doit vivre avec cette idée. On apprend qu’il est emprisonné de deux manières différentes ; moralement, il ne pense plus qu’à sa future mort, et physiquement puisqu’il est dans une cellule de Bicêtre. Puis dans sa cellule, il se souvient de son procès, de la décision du jury, de sa condamnation à mort. Il raconte le déroulement de son procès et comment il a réagi lors du verdict fatal. Son avocat lui avait dit qu’il serait sûrement condamné aux travaux forcés perpétuité. Cependant, il est condamné à mort, face à cette décision, il se retrouve muet, incapable de rester debout et finit par s’évanouir. Puis le condamné parait accepter son verdict. Il raconte qu’il ne regrette pas grand-chose dans la vie, que c’est juste c’est une vie où tous les hommes sont en sursis. Il se retrouve transféré à Bicêtre, il décrit rapidement la prison qu’il trouve hideuse. Le prisonnier raconte son arrivée à la prison, comment il a réussi à améliorer ses conditions de captivité grâce à son comportement calme et ses maigres connaissances en latins, il a pu garder du papier, de l’encre et une lampe. Il a le droit de côtoyer les autres prisonniers, le dimanche lors de sa permission de sortie unique, et c’est avec eux qu’il apprend l’argot pratiqué en prison. Puis il décide de se mettre à écrire pour se distraire et pour oublier ses inquiétudes, pour qu’on se souvienne de lui et pour contribuer à l’abolition de la condamnation à mort. Le prisonnier espère qu’un jour, une personne va étudier son cas et va le sauver. Mais la pensée de sa condamnation continue de le tourmenter et de le ronger. Puis il fait son testament en pensant à sa famille qu’il laisse derrière lui : sa mère, sa femme et sa petite fille de trois ans. Il s’inquiète énormément pour cette dernière car il pense que sa mère et sa femme vont mourir de chagrin et donc elle va se retrouver seule sans protection. Il souhaitera la revoir une dernière fois. Plus tard dans le roman, le captif va décrire son cachot qui est totalement muré, une porte en fer, un matelas fait de paille et le couloir qui longe les différentes cellules, celles réservées aux bagnards et celles réservées aux mis à morts. Les murs de sa cellule sont remplis de dessins d’anciens prisonniers. Ainsi lors d’une nuit où il ne trouve pas le sommeil, il décide de les lire, il découvre de nombreuses inscriptions, des inscriptions d’amour, des inscriptions politiques, des paroles de chanson. Le dessin d’une guillotine fait par un sous-officier va le troubler le poussant à revenir sur son lit. Puis en continuant sa lecture, il découvre le noms des occupants précédents dont quatre criminels célèbres dont Papavoine qui est célèbre pour avoir assassiné des enfants. Dans la suite du roman, le captif nous raconte le départ des bagnards à la prison de Toulon qu’il a pu observer dans une cellule spéciale. L’ambiance générale de la prison était agitée. Le prisonnier décrit à travers sa fenêtre, la grande cours où se déroule le départ des bagnards à la prison de Toulon, dont le traitement inhumain le fait tomber dans les pommes. Puis après son passage à l’infirmerie, il est pris par l’envie de s’évader. Le directeur de la prison vient le voir et le condamné comprend qu’il est bientôt l’heure de sa mort. Il reçoit alors la visite d’un prêtre et d’un huissier, qui lui annonce que son appel a été rejeté et qu’il sera exécuté dans la journée. Il se retrouve alors transféré à la Conciergerie et pendant son voyage il parle peu avec le prêtre et l’huissier. Il est alors huit heures trente quand la cariole arrive devant la Cour. Dans la cellule voisine, il rencontre le fils d’un ancien condamné à mort qui raconte son histoire et qui lui prend sa redingote. Puis on le déplace dans une nouvelle cellule où on lui apporte une chaise, une table et de quoi écrire. Il plaint sa jeune fille qui deviendra sans père et qui sera peut-être haie à cause de lui. Il tente plus tard de s’évader en échangeant ses habits avec le gendarme mais il ne réussit pas. Tout au long de l’histoire, il espère que le roi le gracie mais lorsque sa fille Marie lui rend visite. Cependant elle ne reconnait pas son père et le croit mort, celui-ci perd alors espoir. Une heure avant son exécution, il pense à la foule qui viendra voir son exécution comme si on venait de voir un spectacle. A la fin, on le dirige vers la place de Grève où il sera exécuté. Il tente, en dernier recours, de demander grâce à la personne qu’il croyait juge ou magistrat et demande cinq minutes pour la grâce. Jusqu’au bout, il espère mais on vient le chercher…

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