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Analyse Le sumo qui ne pouvait pas grossir

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Par   •  1 Mars 2017  •  Analyse sectorielle  •  7 261 Mots (30 Pages)  •  3 410 Vues

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  1. Introduction :

Avant de commencer quelconque analyse du livre, il est important de donner son impression globale sur l’œuvre. Ce livre est très agréable à lire car son vocabulaire est simple et donc adapté à tout âge. Les idées y sont claires et compréhensibles. Le livre est très court ; il compte une soixantaine de pages (format epub sur pc). L’auteur a bien mis en avant l’évolution mentale et physique du personnage principal au fil de l’histoire. L’histoire dégage une morale qui donne un coup intellectuel au lecteur. À la fin du livre, le lecteur ressent une joie intérieure pour le personnage principal car il sait que celui-ci a atteint son objectif.

  1. Partie informative :
  1. Titre de l’œuvre : Le sumo qui ne pouvait pas grossir

Edition de l’œuvre : Albin Michel

Date d’édition : 2009

Collection : Romans français

Traductions éventuelles : Traduit en 44 langues dans plus de 50 pays

  1. Éric-Emmanuel Schmitt
  1. Biographie et bibliographie

Éric-Emmanuel Schmitt est né le 28 mars 1960 à Sainte-Foy-lès-Lyon dans la région Rhône-Alpes. Ses parents étaient professeurs d’éducation sportive et physique. Son père est devenu par après masseur-kinésithérapeute dans des cliniques pédiatriques. Éric-Emmanuel est un adolescent rebelle qui ne supporte pas les idées reçues et est parfois victime d’accès de violence. [pic 2]

Un jour, sa mère l’emmène au théâtre des Célestins voir une représentation de Cyrano de Bergerac avec Jean Marais. Il est bouleversé et veut devenir écrivain de pièces de théâtres.

Il réussit le concours d’entrée de l’école normale supérieure et y étudie de 1980 à 1985 la philosophie ; il en sort agrégé de philosophie. Il fait une thèse en 1987 : « Diderot et la métaphysique ». Il fait paraître celle-ci sous le nom de « Diderot ou la philosophie de séduction ». Il enseigne un an au lycée militaire de Saint-Cyr pendant son service militaire, puis 3 ans à Cherbourg et à l’université de Chambéry.

Durant la nuit du 4 février 1989, il est seul et perdu dans le Hoggar lors d’une expédition au Sahara et mystiquement le sentiment de l’absolu se révèle à lui. Une seule phrase résonne dans sa tête : « Tout est justifié ». À partir de ce moment-là, il est décidé à se consacrer à l’écriture de pièces de théâtre.

En 1989, il écrit sa première pièce « La Nuit de Valognes ». Deux ans plus tard, cette pièce est reprise par la Royal Shakespeare Company puis par la Belgique et l’Allemagne. En 1993, il écrit « Le Visiteur » qui lui vaut 3 Molières en 94 : Meilleur auteur, Révélation théâtrale et Meilleur spectacle. La pièce a été traduite jouée dans le monde entier.

À partir de cette deuxième pièce, il démissionne de son poste de maître de conférence en philosophie à l’Université de Savoie et décide de se consacrer totalement à l’écriture.

En 1995, il écrit « Golden Joe » puis « Variations énigmatiques » un an plus tard. Cette dernière a été une de ses pièces les plus jouées et est passé dans de grandes capitales comme Tokyo, Berlin, … En 1997, il écrit « Le Libertin ».

Quelques mois par après, il rédige « Milarepa ». Il crée un cycle de récits sur les religions : le Cycle de l’Invisible. En 1998, il écrit « Frédérick ou le Boulevard du Crime » dans laquelle Jean-Paul Belmondo va jouer.

Vers 1999, il écrit « Hôtel des deux mondes » qui va être joué au Théâtre Marigny. Lors de la même année, il rédige la pièce « Monsieur Ibrahim et les lettres du Coran » qui est le deuxième épisode du Cycle de l’Invisible et qui n’a cessé d’être jouée. En 2000, il reçoit le « Grand Prix du Théâtre » pour l’ensemble de son œuvre.

Quatre ans plus tard, il écrit le troisième opus du Cycle de l’Invisible : « Oscar et la dame rose ». Cette œuvre a été créée en pièce de théâtre à la comédie des Champs-Élysées en février 2003. La même année, il écrit « Petits crimes conjugaux » qui sera jouée au théâtre Edouard VII.

En novembre 2004, Éric-Emmanuel Schmitt écrit « L’évangile selon Pilate » et en fait une adaptation scénique. La pièce « La nuit des oliviers » est créée la même année. Il est récompensé du « Grand prix du Public » à Leipzig aussi en 2004. Vers janvier 2008, l’écrivain français met en scène une comédie élégante, cruelle et humoristique : « La Tectonique des sentiments » au théâtre Marigny à Paris. Deux ans plus tard, il écrit « Kiki van Beethoven » qui une suite de « Quand je pense que Beethoven est mort alors que tant de crétins vivent ». En 2012, il fait une adaptation du journal d’Anne Franck en pièce de théâtre qui va bénéficier de l’autorisation mondiale de la fondation Anne Franck. L’année suivante, il crée 2 pièces de théâtres : « Un homme trop facile » et « The Guitrys ». En 2014, il écrit « La Trahison d’Einstein », « Georges et Georges » et « Si on recommençait » avec Michel Sardou. En 2015, il interprète « L’Élixir d’amour » qui dérive de son roman épistolaire.

Ensuite, il se consacre à l’écriture de romans. En 1995, il écrivit « La secte des égoïstes » qui fut fortement critiqué. C’est avec la parution de « L’évangile selon Pilate », qu’il est déclaré comme romancier. Il remporta même le « Grand Prix des lectrices de Elle ». Cette récompense est un prix attribué à un roman choisi par un public féminin (non professionnel).

En 2001, il écrit le roman « La part de l’autre » qui est une biographie romancée d’Adolf Hitler. L’année suivante, il écrit une version fantaisiste et satirique du mythe de Faust : « Lorsque j’étais une œuvre d’art ».

Le Cycle de l’Invisible a permis à Éric-Emmanuel Schmitt d’avoir beaucoup de succès (des millions de lecteurs) en Francophonie et aussi à l’étranger, autant sur scène qu’en librairie. Dans le Cycle de l’Invisible, nous retrouvons « Milarepa » (1997), « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » (2001), « Oscar et la dame rose » (2003), « L’enfant de Noé » (2004), « Le sumo qui ne pouvait pas grossir » (2009) et « Les dix enfants que Madame Ming n’a jamais eus » (2012). Il recevra le « Deutscher Bücherpreis » à Berlin pour « Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran » et le « Die Quadriga » aussi à Berlin pour son humanité et sa sagesse. « Oscar et la dame rose » est un des livres les plus marquants dans la vie de Français d’après le sondage fait par le magazine « Lire ».

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