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Analyse D'une Nouvelle  La Parure de Guy De Maupassant

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Par   •  10 Avril 2014  •  1 384 Mots (6 Pages)  •  10 143 Vues

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Analyse d’une nouvelle

« La Parure », Guy de Maupassant

Introduction :

« La Parure » est une nouvelle de Guy de Maupassant qui parut dans un journal parisien nommé « Le Gaulois », le 17 Février 1884. Cette nouvelle raconte l’histoire d’une femme qui n’est pas riche, mariée à un petit commis. Elle rêve d’épouser un homme riche et distingué. Elle est malheureuse de sa classe sociale, elle ne voit que ce qu’elle n’a pas. Son mari l’aime et est heureux de sa vie, il ne comprend pas pourquoi sa femme est si mélancolique. Un soir ils sont invités à aller au bal du ministre, mais la femme n’a ni toilette, ni bijou pour s’y présenter. Elle emprunte alors une rivière de diamants à sa vieille amie du couvent qui, elle, est riche. Alors qu’elle a eu un succès fou à ce bal, elle se rend compte en rentrant qu’elle n’a plus le bijou. Son mari part dès lors à sa recherche. La femme attend qu’il rentre, on se demande si il va la retrouver ou non...

Analyse de l’histoire :

On parle de Mathilde Loisel, qui est une femme qui vit dans un milieu modeste et qui rêve d’être riche (« née dans une famille d’employée L1 », « se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes L9 »). Elle est mariée à Mr Loisel, un petit commis du ministère de l’instruction publique. On peut comprendre qu’elle n’a pas choisi son mari par amour, mais bien par classe sociale. (« Elle se laissa marier L3 »). L’histoire se déroule à Paris, plus précisément rue des Martyrs (« qu’on ne voit dans Paris que la nuit venue L116 », « rue des Martyrs L118 ». On dit de Mme Loisel qu’elle est jolie, charmante, élégante, gracieuse (« C'était une de ces jolies et charmantes filles L1 », « Elle était plus jolie que toutes, élégante, gracieuse, souriante et folle de joie. L97-98 »). On dit aussi qu’elle est malheureuse et insatisfaite, c’est une rêveuse et une romantique (« Elle fut simple, ne pouvant être parée, mais malheureuse comme une déclassée L5 », « Elle souffrait sans cesse, se sentant née pour toutes les délicatesses et tous les luxes. [...] Elle songeait aux antichambres nettes, capitonnées avec des tentures orientales […] elle songeait aux dîners fins, aux argenteries reluisantes […]. L9, 13-14, 22 ». Pour moi, la situation est en déséquilibre car au début du récit, physiquement on parle positivement de Mme Loisel, mais psychologiquement tout est négatif.

Un soir son mari rentre avec une invitation pour le bal du ministère, c’est très recherché et on n’en donne pas beaucoup aux employés donc il pense que sa femme va être ravie, mais ce n’est pas vraiment le cas (« Deux grosses larmes descendaient lentement des coins des yeux vers les coins de la bouche L47-48 »). Elle en pleure car elle n’a pas de robe assez belle pour aller à une telle fête, ni aucuns bijoux. Elle emprunte une rivière de diamants à son amie Mme Forestier, qui elle est une femme riche («  Elle avait une amie riche L29 ». Elle a un succès inespéré au bal, elle est regardée, désirée de tous (« Tous les hommes la regardaient, demandaient son nom, cherchaient à être présentés. Tous les attachés du cabinet voulait valser avec elle L98-99 »). En rentrant de la soirée elle remarque qu’elle a perdu la parure, son mari sort alors à la recherche de celle-ci (« Elle n’avait plus sa rivière autour du cou L121 »). On se demande éventuellement s’il va retrouver la parure, c’est le suspense de la nouvelle. Mais il ne la retrouvera pas. Ils remboursent alors pendant dix ans la rivière qu'ils ont achetés pour remplacer l'autre. Leurs conditions de vies se sont fortement détériorées (« Mme Loisel connut la vie horrible des nécessiteux L173 »).

La durée entre la SI et la SF est d’une dizaine d’année (« Au bout de 10ans L186 »). Après 10 ans, Mathilde est résignée, orgueilleuse et naïve. Elle est contente que tout soit fini (« Et elle souriait d'une joie orgueilleuse et naïve. L220 », « Enfin c'est fini, et je suis rudement contente. L216 »). Physiquement, elle est devenue vieille, forte, rude, elle est mal peignée, a les mains rouges, elle est encore moins bien qu’avant (« Mme Loisel semblait vieille, maintenant. Elle était devenue la femme forte, et dure, et rude des ménages pauvres. Mal

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