Analyse Comparative de deux poèmes: Les Corbeaux d'Emile Nelligan et Cage D'oiseau de St-Denys Garneau

Dans leur poème respectif, Cage d’oiseau et Les corbeaux, les auteurs St-Denys Garneau et Émile Nelligan partagent une vision commune de la fatalité. La première chose qu’on peut soulever dans un poème comme dans l’autre, c’est que les deux écrivains utilisent une métaphore filée sur le thème de la fatalité personnifiée par un oiseau. De prime abord par le titre puis tout au long du texte, les deux auteurs nous amènent à associer l’oiseau à la mort par les termes utilisés. Dans Cage d’oiseau, « c’est la mort qui fait son nid »(L.5) dans sa « cage d’os »(L.4) et dans Les corbeaux, c’est « un essaim de corbeaux »(L.1) qui accomplit « des vols funèbres »(L.2) (Dans une dissertation, vous ne pouvez vous exprimer à travers les mots et les formulations de l’auteur du texte analysé. Vous devez formuler votre pensée, en énonçant des arguments, en mettant en contexte les citations, en communiquant ces citations et en expliquant le sens de ces citations en lien avec les sous-arguments, et ce, dans vos propres mots) . Dans les deux poèmes, l’aura de la mort plane autour des lugubres volatiles. Qui plus est, c’est cette entité elle-même qui ronge les auteurs de l’intérieur comme de l’extérieur (S) . Chez Nelligan, (Il fallait suivre le même ordre et parler d’abord de Garneau) ce sont « ces (S : le référent de ce déterminant démonstratif n’a pas été nommé) vieux corbeaux »(L.14) qui déchirent son âme et agitent « à leurs becs une chair en lambeau (G) »(L.8), soit la représentation de « sa vie en loque »(L.10). Du côté de Garneau, l’oiseau retenu captif dans son corps se nourrit de « la source de sang avec la vie dedans » (L.22-23) et même davantage puisque l’oiseau a l’« âme au bec »(L.24) à la fin du poème (Que voulez-vous dire? Lorsque vous faites une dissertation, vous devez expliquer le sens des figures de style qui apparaissent dans le texte et non les utiliser pour vous exprimer. Le lecteur attend de vous que vous formuliez votre compréhension) . On est donc à même de constater qu’aux oiseaux se rattache un lexique fataliste tant par ce (U) que ceux-ci représentent comme figure morbide (S) que par ce qui les entoure.

La structure du paragraphe enseignée de même l’insertion des citations et leurs explications ne sont pas conformes à ce qui est enseigné dans le Texte de cours. Je vous invite à retourner lire cette théorie et à consulter les exemples de formulation.

Bien qu’à première vue l’image d’oiseaux exploitée pour exprimer la fatalité semble faire correspondre le thème des deux poèmes, les auteurs ont chacun leur manière de dépeindre la figure de la fatalité puisqu’ils la vivent différemment. Garneau dépeint la fin de façon intimiste et misérable (car il la vit de quelle manière? Vous avez mis deux éléments dans votre argument principal. Il faut donc les développer tous les deux) : l’oiseau est prisonnier de la « cage d’os »(L.2) qui est l’unique lieu représenté au travers (S) des strophes du poème. C’est lui (S : qui? le poète ou l’oiseau? Il y a mélange dans les niveaux de discours) seul qui est responsable de son funeste sort. Nelligan, quant à lui, dépeint la mort dans un tableau flamboyant où ses « grands corbeaux venus de montagnes célèbres »(L.3) (voir le commentaire plus haut concernant vos emprunts au texte du poème) volent librement « au clair

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