LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Acte IV, scène 7, l'Avare, Molière

Commentaire de texte : Acte IV, scène 7, l'Avare, Molière. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Octobre 2017  •  Commentaire de texte  •  492 Mots (2 Pages)  •  9 644 Vues

Page 1 sur 2

INTRODUCTION

Dans l’acte IV scène 7 de l’Avare, Molière, le maître de la comédie, utilise dans ce monologue tous les procédés littéraires du comique. Il reprend le type de l’Avare hérité de Plaute.  L'auteur de la pièce combat le vice en le mettant en scène l'avarice et l'amour de l'argent, qui aliène le personnage. Le monologue d’Harpagon est le discours d'un personnage tourmenté et excessif, profondément burlesque. Le courant littéraire de Molière est le classicisme. Il souhaite donner une plus grande estime à la comédie pour qu’elle devienne un genre noble comme la tragédie.

I- Le désespoir d’Harpagon pour le vol de son argent.

1 Les procédés du comique montrent le décalage entre sa perception et la réalité du vol.

L6 comique de geste puis de mot : « arrête ! (Il se prend lui-même le bras.) Rends-moi mon argent coquin ! ... »

L16-17, utilisation du registre familier : « fait le coup »,

2 Une double énonciation : le public est à la fois spectateur et acteur.

Molière fait tomber le 4ème mur L13-15, il s’adresse au public. Il y a une ellipse entre sa question et la réponse du public : « N’y a-t-il personne qui veuille me ressusciter en me rendant mon cher argent, ou en m’apprenant qui l’a pris ? Euh ! que dites-vous ? Ce n’est personne. »

Enonciation trouble, indéfini L19 : « sortons. »

3 Harpagon se ridiculise en donnant un très haut estime à son argent.

Didascalie L1 « (il crie au voleur dès le jardin et vient sans son chapeau.). »

Personnification de l’argent et oxymore L8-9 : « mon pauvre argent, mon pauvre argent, mon cher ami, on m’a privé de toi !»

Utilisation du champ lexicale amoureux L9-10 : « Et, puisque tu m’es enlevé, j’ai perdu mon support, ma consolation, ma joie. »

II- La folie envahit peu à peu Harpagon.

1 La folie s’exprime par son obsession à arrêter son voleur.

Nombreuses questions rhétoriques, obsession d’Harpagon L3-5 à l’idée d’arrêter son voleur, polyptote et parallélisme L5 : « Qui peut-ce être ? Qu’est-il devenu ? où est-il ? où se cache -t-il ? Que ferais-je pour le retrouver ? Où courir ? où ne pas courir ? N’est-il point-là ? n’est-il point ici ? Qui est-ce ? »

2 Harpagon veut à tout prix rendre justice pour son vol.

Interjection à la loi, aux dieux L1-3 : « Au voleur ! au voleur ! […] on m’a dérobé mon argent ! »

 Retour à la lucidité d’Harpagon qui tente d’élucider le mystère de son vol L16-19

Harpagon utilise “on“, structure impersonnelle qui traduit sa volonté de lucidité.

3 Harpagon fait de nombreuses allusions à la mort.

Harpagon utilise le champ lexical de la mort et des hyperboles L10 : « tout est fini pour moi, et je n’ai plus que faire au monde ! »

Il utilise également des polyptotes et 4 propositions juxtaposées descendante : « C’en est fait, je n’en puis plus, je me meurs, je suis mort, je suis enterré. »

...

Télécharger au format  txt (2.9 Kb)   pdf (59.4 Kb)   docx (9.3 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com