Acte I Scène 1 Les Femmes Savantes : Quelles sont les deux visions du rôle de la femme dans le texte ?
Commentaire de texte : Acte I Scène 1 Les Femmes Savantes : Quelles sont les deux visions du rôle de la femme dans le texte ?. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Sasha.L • 7 Novembre 2018 • Commentaire de texte • 307 Mots (2 Pages) • 2 053 Vues
Quelles sont les deux visions du rôle de la femme présentes dans la scène 1 de l'Acte I des Femmes Savante de Molière ?
I – Opposition dans la vision de la femme au foyer caractérisée par le personnage d’Henriette.
1) Critique de la vie au foyer par Armande.
- adjectifs « idole », « marmots » (l.14) : aspect grossier et rabaissant.
- antithèse « bas » (l.9) et « nobles » (l.17) : rabaissement de la condition de femme au foyer.
2) Aspect attirant de la vie de foyer mit en avant par Henriette.
- champ lexical de l’amour et de la tendresse : vision presque idéale et attirante.
- argument d’autorité avec « Ciel » (l.40) : le Ciel a créé la femme pour qu’elle se marie et ai des enfants.
II – La vision élogieuse de la femme savante caractérisée par Armande.
1) Aspect supérieur de la femme savante d’après Armande.
- champ lexical de la domination + utilisation du mot « clarté » (l.23) pour signifier la connaissance : idée selon laquelle la connaissance et l’esprit font de la personne qui les possède un être supérieur.
2) Contre-éloge de la femme savante par Henriette.
- vocabulaire mélioratif pour décrire Armande : contre-éloge, presque moquerie du discours d’Armande.
III – Point de vue implicite de l’auteur sur la condition féminine au XVIIème siècle.
1) Moquerie envers les femmes savante.
- exagération du discours d’Armande avec l’oxymore « esclave asservie » (l.26) et « empire souverain » (l.29) : moquerie de l’idéal de supériorité d’Armande.
- métaphore filée du mariage : aspect ridicule de l’amour d’Armande pour la philosophie.
2) Intervention de la religion pour appuyer son point de vue.
- argument d’autorité avec l’évocation du « Ciel » (l.40, 48) : idée que même le Ciel trouve absurde le discours d’Armande, que la femme a été créée pour le foyer.
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