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A toute vitesse

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Par   •  4 Avril 2020  •  Synthèse  •  1 233 Mots (5 Pages)  •  1 694 Vues

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Synthèse : LA VITESSE

Dans une société au cœur de l’urgence et pronnant les nouvelles technologies, la vitesse est un jeu dangereux. Mais d’autres facteurs de notre société fait dérailler le système, la quête de surconsommation devient nocive. La tension et le stress d’une société au cœur de l’urgence même, permet-elle d’avoir ou non le choix, pour les femmes, entre carrière et maternité. Certains de nos grands artistes nous font parcourir cela.

   La vitesse est devenue, au fil des années, de plus en plus présente dans nos vies. La vitesse a pris son sens il y a longtemps. Sans même, parler d’un culte de l’urgence qui, de nos jours, est une course sans fin. La vitesse a commencé dans le sport et a été réellement appréciée dans l’arrivée de l’automobile. Pouvoir aller enfin plus vite, comme si rien ne pouvait nous arrêter. Au commencement, les recherches sur l’automobile servaient à pouvoir uniquement se déplacer en gagnant du temps, mais au fil du temps cela à créer des sports, comme le rallye, la formule 1 mais, également, des plaisirs simples. Les gens voulaient aller toujours plus vite : les courses de rues, les parient mais également l’adrénaline, la liberté, l’abandon de soi, du danger et même l’inconscience. La peur de la mort n’existe plus. On se croit invincible et indestructible. De ce fait, l’artiste Andy Warhol, dans « Five Deaths in orange » en 1963, peint cette macabre scène. Cette œuvre, peinte en orange, flamboyante comme un feu est le dessin d’une fin tragique entre pouvoir et imprudence, sur la route. Cette tragédie est appuyée par l’auteur, Philippe Besson dans « Vivre vite » écrit en 2016. Les proches de James Dean, acteur américain, racontent comment il était. Il aimait conduire et rouler vite, n’ayant peur de la mort… Pour l’acteur « Vivre vite » a aussi était symbole de « mourir vite ». Mourir aussi jeune est triste mais pour lui ce fut une « belle mort » car c’est comme ça qu’il aimait vivre, en défiant la mort de près. Monsieur Jean-Philippe Domecq, dans « Ce que nous dit la vitesse », en 2013 parle de Formule 1, comment la vitesse est devenue un sport, un jeu mais également une source de revenue. La mort est à chaque tournant, elle glisse sous les pneus de ses bolides lancés à toute vitesse. Comme l’auteur le dit, c’est devenue un jeu, que chaque spectateur observe, à chaque tournant, souffle coupé et cœur s’emballant. La vitesse est devenue bien plus qu’un désir en chacun de nous, c’est devenu également un culte, une urgence qui faut assouvir rapidement, d’une traite.

   Notre société, à l’heure actuelle et depuis des années a eu besoin de se servir de nous, chaque être humain, pour pouvoir faire vivre l’économie. Frédéric Beigbeder dans « 99 francs » en 2000, explique ce qu’est devenue la société de consommation dans laquelle nous somme embourbés. Lui-même publicitaire, il démontre le principe de l’envie de consommer par la publicité. De nos jours, on se créer des besoins, des envies, ce qui est alimenté par la publicité. « Votre souffrance dope le commerce », et oui, l’urgence de posséder un produit, la jalousie de ne pas le posséder, la douleur… ce sont les munitions de la publicité. Comme une arme chargée en permanence, qui cible et tire dès qu’une faille apparaît. Nos peurs, nos douleurs et autres permettent d’en créer d’autres et la publicité répond à ses besoins pendant qu’elle se remplit les poches. Le graphique de l’INSEE, de Novembre 2016, sur « La dépenses de consommation des ménages en biens » est alarmant. Les ménages dépensent plus, depuis maintenant des années et de façon linéaire, en biens fabriqués qu’en alimentation ou en énergie. Monsieur Thibault Henneton, dans « Planifier l’obsolescence » apparut dans Le Monde diplomatique en Avril 2018 explique cela. La surconsommation et le besoin de consommer c’est accélérer ses dernières années du fait de « l’obsolescence programmé ». Une stratégie commerciale cherchant, malgré l’avancé pourtant fulgurante des technologies, à rendre la durée de vie d’un appareil ou produit plus courte que la normale afin d’obliger les consommateurs à racheter. Plusieurs techniques sont apparues afin de raccourcir la durée de vie des produits. Depuis les nombreuses crises économiques ayant eu lieu à travers le monde, le pouvoir d’achat des consommateurs a fortement baisser alors chaque moyen est bon pour créer un besoin, raccourcir une durée de vie d’un matériel ou encore baisser les prix. Une publicité de chez Conforama, le prouve. Comme beaucoup d’enseignes de nos jours, les commerçants ont besoins de baisser leurs prix. Après les soldes, les démarques, les petit prix et autres… on créer un besoin et une dépendance. Limitation dans le temps, faire vite, on programme le cerveau. Tous ces faits, créer notre société et la fait évoluer depuis des années, mais sommes-nous tous concernées.

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