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A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ?

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Par   •  23 Avril 2019  •  Dissertation  •  933 Mots (4 Pages)  •  1 069 Vues

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Sujet de dissertation critique

A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez.

     Tout d’abord, dans les poèmes Cage d’oiseau d’Hector Saint-Denys et Ô tourments d’Alain Grandbois, le thème de la fatalité est traité de la même façon puisque les deux auteurs acceptent la mort et le désespoir. Effectivement, dans le poème Cage d’oiseau, l’auteur est conscient que la mort arrivera un jour ou l’autre et qu’il n’a plus aucun espoir. Il présente son âme comme étant un oiseau et son corps la cage de celui-ci. Alors, l’auteur nous indique que la mort arrivera bientôt : « C’est la mort qui fait son nid » (l. 5). Dans cette personnification, il veut dire que la mort s’installe tranquillement et ne peut être évitée, c’est le destin, il s’attend donc à mourir un de ces jours. De plus, dans le poème Ô tourments, le poète accepte également la mort qui arrivera un de ces jours chez tous les humains : « Bientôt l’ombre nous rejoindra sous ses paupières faciles » (l. 33-34). Dans cet euphémisme, on comprend que l’ombre qui nous rejoindra est la mort, donc l’auteur insiste sur le fait qu’elle sera bientôt là et elle est complètement inévitable. L’auteur est donc conscient que les humains sont destinés à mourir et que bien qu’on soit effrayé la mort est inévitable. En somme, les deux auteurs savent clairement que leur destin est de mourir et donc, ils représentent la fatalité de la même façon.

Cependant, les deux poètes ne traitent pas le thème de la fatalité de la même façon puisqu’ils la représentent d’une manière complètement différente. Pour ce qui est d’Hector Saint-Denys Garneau, dans Cage d’oiseau, il remplace la fatalité avec l’image d’un oiseau prisonnier dans une cage : « Je suis une cage d’oiseau/Une cage d’os/Avec un oiseau» (l. 1-2-3). Par cette métaphore, le poète compare son âme à un oiseau emprisonné dans une cage qui représente son corps. Il fait comprendre qu’il n’a aucune liberté et ne peut donc pas profiter au maximum de la vie, car il sait que la mort approche à grands pas. Tandis que, dans Ô tourments, Alain Grandbois représente la fatalité par l’humain même. Le poète utilise tout au long de son poème des pronoms personnels comme le « nous » et le « vous » qui visent l’être humain : « Vous avez pensé qu’une route neuve vous attendait » (l. 27-28). Dans cette citation, le « vous » représente les humains qui pensent avoir encore du temps pour vivre et avoir un nouveau chemin à prendre pour vivre de nouvelles aventures. Donc, l’auteur nous fait comprendre qu’on n’a pas de nouveau chemin à prendre et que la mort arrivera très bientôt. En bref, même si les deux poèmes parlent de la mort, les deux écrivains ne la représentent pas de la même manière puisqu’Hector Saint-Denys Garneau la symbolise par un oiseau emprisonné dans une cage et qu’Alain Grandbois la représente par l’humain lui-même. Alors la mort n’est pas présentée de la même façon par ces deux écrivains.

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