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1er concept : la liberté

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Par   •  27 Avril 2019  •  Thèse  •  1 653 Mots (7 Pages)  •  606 Vues

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1er concept : la liberté

Liberté : 

Au sens large être libre, c’est faire ce que je veux, quand je veux, comme je veux et où je veux, indépendamment de toute contraintes extérieures ; mais parfois être libre, c’est aussi l’acte contraire de ce que j’aimerai faire, ce qui s’oppose à mes sentiments. Ainsi, le concept de liberté pose un problème entre l’individu et la société, entre le citoyen et l’état. A ce problème, il faut également ajouter la question de l’existence même d’une liberté : la liberté n’est-elle pas une illusion. Il est important de souligner qu’il existe deux formes de libertés, la liberté négatives et la liberté positive. Dans les lignes qui suivent nous allons tenter de répondre à l’interrogation fondamentale : qu’est-ce que la liberté ? cette question peut sembler simple alors qu’es réalité elle est bien complexe.

  1. Le déterminisme et la liberté

Il y a une opposition fondamentale entre notre intuition de la liberté et l’idée scientifique du déterminisme, càd que la volonté et l’intelligence humaine sont incapables de diriger le cours des évènements, de sorte que la destiné de chacun soit fixé d’avance quoi qu’il fasse. Autrement dit, loin d’être une page vierge, notre vie est écrite plusieurs années avant que nous soyons dans ce monde par une force supérieure.

  1. Le stoïcisme ou la liberté comme obéissance à la nécessité

Les stoïciens postulent que l’homme est un élément de la nature et à ce titre il a des limites. L’homme n’est pas dieu et c’est la raison pour laquelle il est toujours victime de la condition humaine. Nous savons tous que nous allons mourir un jour, mais nous ignorons quand. Pour les stoïciens, la finitude existentielle de l’homme est responsable de son impuissance. C’est pourquoi nous attendons la mort, qu’elle vienne quand elle voudra elle sera la bienvenue. Tout cela traduit le comportement du sage grec qui, face à la mort recommande l’ataraxie, c’est-à-dire la paix de l’âme, la sérénité devant tout ce qui ne dépend pas de nous. Par conséquent, les stoïciens prônent la devise suivante : « souffres et abstiens toi » ce qui signifie l’obéissance à la nécessité des choses.

  1. La conception judéo-chrétienne

La conception judéo-chrétienne est traversée par l’idée selon laquelle Dieu aurait un plan pour chaque homme. En effet, dieu étant créateur du monde et de tout ce qui y vit, il ne peut que connaître par avance les actions humaines. Autrement dit, il sait ce que l’homme fera et deviendra, à ce titre cela justifie l’idée d’un dieu omnipotent, c’est-à-dire qu’il est de tout temps et en tout lieux. De ce point de vue, il est tout puissant et ne saurai ignorer nos actions. Quel est le sens d’une telle conception ? cela signifie tout simplement que les actions humaines sont déterminées par un être transcendant (contraire = immanent) et que l’existence humaine serait une page de vie pré-écrite. En conséquence, la liberté apparait ici comme une illusion, c’est-à-dire que l’homme se croit libre alors qu’il n’est que l’instrument servant les projets d’un être supérieur.

  1. Les lois s’opposent-elles à la liberté ?
  1. Les lois comme condition de réalisation de la liberté collective

Etat de nature et état civil = rechercher

SELON ROUSSEAU

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SELON HOBBES[pic 5][pic 6]

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Hobbes = défenseur de la monarchie absolue

Rousseau et Hobbes : sans loi = anarchie

Rousseau : homme bon de nature, solidaire, bienveillant, …  ≠ Hobbes

La loi est fondamentale pour garantir aux individus leurs libertés

Loin d’être un obstacle, la loi participe à notre réalisation, à notre épanouissement, elle s’impose à tous et place chaque citoyen sur un rapport égalitaire. Nous sommes tous soumis à la loi et cette loi ne doit accorder aucun privilège à qui que ce soit. Que l’on soit fils de paysan ou fils de ministre, la loi doit s’appliquer de manière égale. Par conséquent, la restriction de nos libertés par la loi, loin d’être nuisible, elle est plutôt salutaire.

  1. La loi comme obstacle à la liberté individuelle

La loi constitue un frein à notre liberté pour la simple raison que ce qu’elle propose comme règles, comme textes juridiques, n’est pas toujours à notre avantage. Emmanuel Kant souligne à ce titre : « notre liberté s’arrête où commence celle des autres ». Cela signifie qu’autrui au même titre que la loi m’empêche d’exprimer librement mes décisions, mes positions, ma volonté. Dans un tel contexte, que faut-il envisager ? ne faut-il pas restreindre l’étendu du pouvoir de l’état en limitant l’ampleur des lois dans la société. A ce titre, pour le libéralisme, toute intervention de l’état est perçue comme étant inutile et nuisible pour le marché. A leurs yeux, seul l’individu sait ce qui est mieux pour lui, ce qui peut constituer son bonheur. Pour Adam Smith, il y a dans le marché ce qu’il appelle la main invisible, c’est-à-dire, une loi propre au marché qui repose sur le principe selon lequel la satisfaction de ses propres intérêts participe de manière inconsciente à la satisfaction de l’intérêts général. A titre d’exemple, lorsqu’on se rend dans un magasin pour acheter une paire de baskets, on satisfait d’abord son propre intérêt égoïste. Mais l’argent que nous allons débourser contre notre article servira à payer les salaires des salariés. De ce point de vue, on participe à la satisfaction de l’intérêt général. Par conséquent, l’Etat n’a pas à intervenir dans le domaine économique, son intervention se limite à la sécurité, aux infrastructures, à l’éducation.

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