1001 Nuits
Cours : 1001 Nuits. Recherche parmi 298 000+ dissertationsPar Michelle Walter • 22 Septembre 2020 • Cours • 1 005 Mots (5 Pages) • 531 Vues
UE3: Littérature française: 1001 Nuits
13e siècle : manuscrits en arabe selon les contes circulant dans la poblation
Début du 18e siècle : Antoine Galland -> traduit et édite les contes pour son propre plaisir et le plaisir de son entourage (vogue orientaliste)
20e siècle : René Rizqallah Khawam -> traduction « fiable », selon le manuscrit ancien
Conte cadre : le conte qui encadre tous les autres contes. Installe le narrateur de tous les autres contes.
3 Parodoxes :
- Littérature française et non-française
- Œuvre d’un auteur er un œuvre anonyme
- Œuvre écrit et récit oral
1er Paradoxe : Littérature française et non-française
Jusqu’au 20e siècle il n’avait pas existé une traduction intégrale depuis la première traduction de Galland. Pour les Européens, c’est la première fenêtre au Orient. Khawam intente de nous donner toute la saveur du manuscrit arabe.
C’est à cause du français Galland que tout le monde connaît ces contes.
En fait, l’intérêt européen à la découverte des 1001 Nuits à cause de la traduction de Galland, fait redécouvrir les arabes les contes locaux.[pic 1][pic 2]
[pic 3][pic 4]
[pic 5]
L’œuvre n’appartient donc au patrimoine arabe ET au patrimoine français
2e Paradoxe : Œuvre d’un auteur er un œuvre anonyme (typique pour tous les contes)
Auteur : Il fait beaucoup de choix concernant la représentation de la matière : Il choisit l’ordre, sélectionne quels contes raconter et choisit le style. La version de Galland est totalement différente de la version de Khawam.
Anonyme : matière anonyme qui circule librement au fil des siècles dans les populations et n’est transmise qu’oralement
- Chaque fois qu’un conte est donc raconté (en écrit ou oralement), il est actualisé et adapté aux temps et au public. On peut les donc analyser « de près » comme tous les œuvres littéraires. Cependant il y a une trame préexistante à la narration sur laquelle l’auteur s’appuie. Elle existe donc dans toutes les versions. -> valeurs se font noter
Chaque version n’est qu’une version possible d’un complexe plus grand.
3e paradoxe : œuvre écrite et un récit oral
L’œuvre écrit met en scène sa source orale !
Comme Galland essaie d’être fidèle à son lectorat, il fait des adaptations. Tous ce qui est érotique et osé disparaît dans sa version. Selon Khawam, il exerce surtout une fidélité au manuscrit. Cependant, il exerce une certaine liberté pour faire vivre l’œuvre.
En arabe : Rawii celui qui raconte. Fait des changements dans son récit en fonction de l’humour, de son public, … -> c’est donc un œuvre éphémère.
Les contes sont donc marqués par une trace orale est une trace volontaire.
La Tisserande des Nuits Comparaison de Galland et Khawam
Bienséance Vs. Eroisme | Galland : Périphrases élégantes et suggestives pour camoufler l’érotisme (c.f. B, C) Cherche a faire connaître un texte en faisant attention à la société (-> bienséance) -> espace pour l’imagination, cependant le lectorat sait ce que les suggestions signifient | Khawam : Contenu érotique, A pour but de rendre compte de la totalité de manuscrit : cruauté, richesse, érotisme -> adaptation a la société moderne, mouvement de libération des mœurs Place l’érotisme plus à l’explicité -> détailles (c.f. b,c) |
Vraisemblance, psychologie Vs. Dialoguisme | S’éloigne du manuscrit arabe, il met plus de psychologie, cherche la logique des conclusions p.ex. (c.f. D) c’est Schahzenan qui met un borne/limite à l’érrance de Schahriar | Dialogues plus nombreuses chez Khawam -> la culture de se mettre d’accord forme parte de la culture arabe (c.f. d) |
Efficacité Vs. Descriptions | Evite tous descriptions, comme dans tous les contes européens, qui se débarassent totalement des descriptions -> plus efficace | Prestitue les mouvements des gens et décrit l’espace |
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