Fiche Sur Comme Un Chevreuil De Pierre Ronsard

Fiche sur “comme un chevreuil” de Pierre Ronsard

Intro: Pierre de Ronsard (1er septembre 1524 – nuit du 27 au 28 décembre 1585), écrivain et poète français du XVIe siècle faisant parti de la Pléiade, il est le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay. La Pléiade est un groupe d'écrivains qui se donnent comme mission d'enrichir la langue français et de créer une véritable littérature française.

Ronsard prône un style savant, plein d'images et reste surtout célèbre pour ses recueils de sonnets amoureux Les Amours de Cassandre (1552), Amour de Marie (1555) ou encore Sonnets pour Hélène (1578) s'installe à Paris en 1544. C'est là qu'il contribue à former Grand humaniste, il devient le poète le plus important du groupe avec Joachim du Bellay.

Le recueil: Cassandre Salviati, fille d'un banquier qu’il a rencontré à ses 15 ans, est un amour éphémère et malheureux de Ronsard : prétexte à l'écriture d'un recueil de poèmes sous forme de sonnets à la manière de Pétrarque : Les Amours de Cassandre.

Lecture analytique:

Comparaison entre le chevreuil et le poète avec au vers 1 “comme un chevreuil” qui est le comparant et seulement au vers 12 “ainsi j’aillais” qui est le comparé. Ce poème est inspiré d’un poète italien, du XV-XVI ème siècle Le Cardinal Bembo → sonnet de comparaison entre l’animal insouciant et l’homme.

C’est un sonnet en décasyllabe, en ABBA puis CCDEED → Description d’un chevreuil dans sa course dans un bois jusqu’à sa mort que l’on peut interpréter par un coup de foudre.

►Une idée de fuite de l’hiver vers le printemps, mais on notera que dans le poème le printemps est placé avant l’hiver → progression dans le temps et l’espace → ce mouvement est stoppé au vers 11 par le point qui correspond à la mort du chevreuil.

Alternance respectée entre les rimes féminines (qui se terminent par –e, -es, -ent) et les rimes masculines.

1ère strophe:

Vers 1: le printemps est personnifié

► Les lieux sont en rapport avec la nature: V4 “bois”, V6 “un mont” “une vallée”

- Comparaison de la naissance d’un Amour(Hiver/Printemps) ; (Nuit/jour) ; (Froid ;Douceur) c’est l’amour qui s’éveille.

2ème strophe:

Le champ lexical de la tranquillité prédomine: “seul”, “sur”, “loin de chien et de bruit”, “l’écart”..

V6: Le mont ↔ la vallée, on passe très rapidement du mont à la vallée qui sont deux lieux apposés → cela montre un sentiment de liberté

V6-7: le mouvement de vers épouse celui du chevreuil, ce dernier “gambade très vite”

V8: “le pied” “où son pied le conduit” on peut traduire cela par de l’insouciance, irréflexion → il s'agit de l’homme qui n’est pas encore pris dans les filets de l’amour

3ème strophe:

V9: “rets” → filets

► la rencontre amoureuse qui bouleverse la vie d’un homme et met fin au bonheur libre, il n’est plus libre comme le chevreuil qui meurt..

V10: rapidité de sa vie qui est atteinte → l'enjambement dévoile la rapidité du coup

► Allitération en “r” et “t”

► “le trait” apparaît comme une métaphore de l’amour

4ème strophe:

Les 11 premiers vers sont un poème à eux seule, le reste est un “monogame”

► sentiment + je= lyrisme (vers 11)

V11: “Ainsi” annonce la résolution et la comparaison avec les chevreuil di vers 1

‘j’aillais” : L’imparfait de temps où le poète n’était pas tombé dans les rets de l’amour

“ L’avril de mon age”→ la jeunesse comme le printemps est le renouveau de la vie

V14: « le jour qu’un œil..tira d’un coup mille traits en mon flanc » topos de la première rencontre, du regard (flèche de l’amour) qui touche mortellement. Le chevreuil meurt d’un coup en opposition au poète qui lui meurt de “mille traits”

Le plan symbolise l’unité avec le poème donc cela reprend la symbolique du chevreuil.

L’imparfait du temps de la tranquillité qui est au V11 → passé simple avec “tira”

►Opposition entre des sonorités joyeuses [i],[é] dans les quatrains et plus sombres, plaintes dans les tercets(nasales).

Dans ce sonnet Ronsard parvient à faire percevoir de manière pittoresque de scène de genre dont la fin tragique correspond à l'évolution d’un/du sentiment amoureux qui est corroboré par l’image du trait tiré dans le flanc du poète.

La sérénité de la nature ↔ la menace de l’arc/ les rets qui symbolisent l’amour.

Le poète utilise le poème pour décrire son état d'esprit de manière galante par le description de son amour par le chevreuil.

Un madrigal → souvent en vers libre, il a un vocation séductrice

Vocabulaire; “emmiellée” → signe de l’abondance → l’arrivée du printemps

“recelée” → cachée

Une scène théâtrale:

I - Un récit

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