Commentaire du Chapitre 18 du conte philosophique Candide de Voltaire
Dissertations Gratuits : Commentaire du Chapitre 18 du conte philosophique Candide de Voltaire. Recherche parmi 302 000+ dissertationsPar dissertation • 31 Octobre 2014 • 724 Mots (3 Pages) • 3 381 Vues
Voltaire est un philosophe français du siècle des Lumières, il est l'un des plus actifs de cette période. Il a signé Candide et Zadig, des contes philosophique. Ce dernier, d'où est extrait le chapitre 18 ''L'Ermite'', est un moyen pour Voltaire de critiquer différents aspects de la société. Nous nous demanderons quel est le rôle du chapitre à travers deux axes. Nous étudierons d'abord l'intervention du divin, puis la réponse apportée à Zadig.
C 'est cet envoyé de la Providence qui va éclairer Zadig par l'argumentation.
''L'Ermite parlait de la destinée, de la justice, de la morale, du souverain bien, de la faiblesse humaine, de la vertu et des vices''. Ce sont dans les thèmes énoncés dans cette phrase que Zadig se pose des questions métaphysiques. Mais sa principale réflexion porte sur la destinée et plus particulièrement sur l'inégal destin du bien et du mal. Depuis le chapitre ''Le brigand'', il a l'occasion d'observer le bonheur des malfaiteurs et l'absence de celui-ci chez les personnes honnêtes.
Durant ce chapitre 18, l'Ermite va être la source de l'incompréhension de Zadig en tuant des innocents et en remerciant et donnant un bassin d'or à un avare : '' « Magnifique seigneur, dit l'Ermite, je ne puis que vous rendre de très humbles grâces de la manière noble dont vous nous avez reçu : daignez accepter ce bassin d'or comme un faible gage de ma reconnaissance. » L'avare fut près de tomber à la renverse.'' Ici on observe que même l'avare, qui est donc conscient de son défaut, est étonné par l'action de l'Ermite. On comprend donc que le destin dépasse la condition des hommes, son fonctionnement, qui semble privilégier le mal, est difficile à comprendre, même pour un homme qui relève de ce mal. La phrase : ''On convint dans la conversation que les choses de ce monde n'allait pas toujours au gré des plus sages'' prouve que Zadig n'est pas le seul à avoir fait cette observation. Cela nous amène à poser la question : ''Qui régit le destin et comment ?''. Et c'est la phrase suivante qui ramène les personnages à leur condition d'humain : ''l'Ermite soutint toujours qu'on ne connaissait pas les voies de la Providence, et que les hommes avaient tort de juger d'un tout dont ils n'apercevaient que la plus petite partie. ''. Elle soutient l'idée que les hommes ne doivent pas se poser de questions, ils sont trop curieux et cela peut peut-être nuire à l'équilibre du monde; le ''gouvernement'' de la Providence est incompréhensible pour eux.
Voltaire écrit plus loin : ''La bile rend colère et malade; mais sans la bile l'homme ne saurait vivre. Tout est dangereux ici-bas, et tout est nécessaire''. La première phrase de cette maxime est une métaphore : la bile est comparée au mal qui rend certains hommes en colère mais qui est nécessaire dans la vie humaine, et cette idée est renforcée par la phrase suivante. L'Ermite insiste encore sur l'idée que l'humanité n'est rien avec l'emploi du mot ''ici-bas''.
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