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Un roman et une réalité, à un point de vue " réaliste "

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Par   •  2 Avril 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 579 Mots (7 Pages)  •  758 Vues

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Roman et réel, vers une représentation « réaliste »

Introduction : Le roman est un genre bâtard, sans règle, considéré comme un genre bas et peu noble contrairement à la poésie.

Mais paradoxalement au XIX° il s’agit du genre dominant qui envahit le paysage, détrône la poésie commercialement parlant, se vend plus.

Souvent considéré comme un genre bourgeois, il offre à la bourgeoisie un miroir souvent. Il reflète l’image de la bourgeoisie avec ce qu’elle possède, les biens matériels, les maisons les objets, les richesses qu’elle possède. Elle achète les moyens car elle a les moyens, elle sait lire contrairement au peuple bas.

C’est un genre qui s’appuie sur deux modèles à la fois : l’histoire et les sciences naturelles. Le roman comme c’est un genre bâtard il recherche la notoriété, la crédibilité, pour cela il s’appuie sur l’histoire et les sciences humaines pour montrer qu’il est valable. On retrouve une volonté d’objectivité et d’exactitude, recherche de la généralité, projet commune de totalisation et de classement du savoir et des connaissances. Le roman va souvent faire le récit d’une histoire en train de se faire, et va essayer d’en dégager des lois qi gouvernent cette histoire. Il voudra reconstituer le passer à partir du présent.

L’idée que le roman recherche très souvent le vraisemblable, catégorie très ancienne mais c’est comme si la définition changeait au XIX° siècle. Avant cela définit ce qui obéit à des conventions communes, des préjugés communs. Au XIX° est vraisemblable ce qui est conforme au réel, comme si on pouvait avoir d’une part un objet évoqué dans un texte et l’objet doit ressembler à l’objet réel tel qu’il existe alors que jusque-là le roman reprenait plus le premier sens que là.

Articulation entre le roman et le réel qui se fait de plusieurs manières. Histoire et science du réel

Le vraisemblable est redéfinit comme une conformité entre le texte et l’objet réel

A cause de cette idée de conformité les écrivains vont prendre modèle sur les historiens et les scientifiques.

Victor Hugo (1802-1885), roman inspiré de Walter Scott (roman historique) et l’épopée des Misérables. => Il représente bien cet intérêt pour le roman historique et son renouveau (exemple de Walter Scott, romancier écossais dont les romans vont être traduits).

Notre Dame de Paris portait un sous-titre 1482 et inscrit tout de suite ce roman dans l’histoire. Dans sa composition il date de 1831.

=> Pour l’écrire Hugo rassemble une importante documentation exactement comme un historien « peindre l’état des mœurs des croyances des arts de la fin du XV° siècle », il travaille sur l’art de l’historien.

Comme chez Walter Scott on trouve quand même des personnages fictifs, la dimension du roman est loin d’être éloigné, souvent ils possèdent chacun un caractère symbolique. Chez Victor Hugo on retrouve un sentiment bipolaire de bien/mal, Quasimodo/Frollo. Quasimodo malgré la laideur représente le bien et Frollo le mal : dimension symbolique qui dépasse le propos de l’historien.

Les misérables (1862) : véritable roman chronique rapportant les événements de l’histoire en train de se faire, la bataille de Waterloo assez dure pour les français, des insurrections (1832 et juin 1848, insurrection ouvrière comme protestation contre le sort)

La différence avec une chronique plus traditionnelle est qu’Hugo ne met pas sur le devant de la scène les grandes figures historiques mais les figures humbles et misérables comme l’indique le titre et c’est par là qu’on retrouve cette visée du réel, ces figures humbles avaient étaient négligées et Hugo cherche à leur redonner une classe, réparer cette négligence de la réalité mal représentée. Mais il ne s’agit pas d’une simple copie fidèle du réel, il va emprunter out un matériau à l’épopée qui était un genre poétique en déclin et on récupère ce matériau pour le roman.

=> Cela apparait bien avec la figure de Gavroche comparé à es figures mythologique alors que ce n’est qu’un petit enfant personnage attachant, et nous place sur un terrain de l’épopée (page

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