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Thérèse Raquin, Zola; La Condition Humaine, Malraux; L'etranger, Camus

Rapports de Stage : Thérèse Raquin, Zola; La Condition Humaine, Malraux; L'etranger, Camus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Mai 2014  •  321 Mots (2 Pages)  •  1 470 Vues

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En espérant que ce n'est pas trop tard pour vous aider, voila ce que je peux vous apporter pour la question de corpus :Les trois textes du corpus sont des romans. Ils nous exposent des scènes de meurtre. Le premier est extrait de Thérèse Raquin de Zola, et date de 1867. Le second est tiré de La Condition Humaine de Malraux, et a été écrit en 1933. Enfin le dernier provient de L’Etranger de Camus, œuvre datant de 1942. Nous pourrons donc nous demander comment la description de la nature intervient dans ces trois extraits, en nous intéressant d’abord à la façon dont celle-ci est décrite, puis en analysant les différents effets produits par cettedescription.

Dans un premier temps, nous pouvons observer différentes manières de traiter la description selon le texte.

D’une part, la description n’occupe pas la même place dans tous les textes. Effectivement, dans le texte de Zola, auteur du courant réaliste-naturaliste, on peut affirmer que la description de la nature occupe presque la moitié du texte, par souci de l’auteur de retranscrire le réel. Dans les textes de Camus et Malraux, tous deux appartenant au XXe siècle, la description est moins présente, car les auteurs insistent surtout sur la psychologie de leurs personnages : c’est une caractéristique des romans du courant de l’absurde. En outre, LaCondition Humaine se déroule dans un environnement urbain, ce n’est donc pas la nature qui est décrite mais la ville et ses "building" (l.6).

D’autre part, les univers créés par les auteurs grâce à la description présentent des contrastes intéressants. Dans Thérèse Raquin et La Condition Humaine, on rencontre un environnement froid et inquiétant. En effet dans le premier, la nature est "d’un brun sombre taché de gris" (l.2), on nous décrit également du "brouillard" (l.14). De même chez Malraux, où seule une" électricité pâle" vient percer une "nuit où le temps n’existait plus". Cette nuit est même qualifiée comme "écrasée d’angoisse" à la ligne 20.

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