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La querelle des anciens et des contemporains fin du XVIIème siècle

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Par   •  21 Juillet 2014  •  Commentaire de texte  •  482 Mots (2 Pages)  •  723 Vues

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Querelle des Anciens et des modernes

-fin du 17e siècle

Les Anciens :

-Selon les anciens, ainsi que l’antiquité grecque et romaine représentaient la perfection artistique, la création littéraire devait reposer sur l’imitation des auteurs de l’Antiquité (respect des règles du théâtre classique ; on s’inspirait des mythes, des légendes anciens, etc.)

-Ils croyaient aussi que les créations littéraires devaient instruire au public, mais ils soutenaient qu’on pusse transmettre les leçons moraux à travers l’allégorie et les légendes.

-Face à la moralité soit-dit scandaleux de l’antiquité, les défenseurs des anciens faisaient l’éloge surtout de l’esthétique ancien.

-Au lieu de juste représenter des gens dont la moralité était exemplaire, comme l’ont fait les modernes, les anciens croyaient qu’on devait représenter les gens comme ils étaient.

Les Modernes : louaient l’époque contemporain.

-les modernes critiquaient ce qu’ils considéraient l’irrationalité de l’antiquité : l’intégration cohérente des mythes, des légendes, etc. dans l’histoire ancienne. (critique de l’irrationalité des anciens)

-les modernes : critique de l’immoralité ancienne ; critique de la superstition de l’antiquité ; ils croyaient leur siècle un âge d’or ; que la mode de vie contemporaine en France reflétait parfaitement la raison, au niveau de la moralité et aussi du progrès scientifique et philosophique ; ils attribuaient cette rationalité parfaite à l’absolutisme de Louis XIV—selon eux le système de gouvernement le plus cohérent, le plus clair, et le plus systématique était une monarchie absolue ; à l’époque, on définissait la modernisation en termes de la centralisation du pourvoir et du rejet de la superstition (sauf le catholicisme) → à la suite de cette idéalisation de la société moderne, dans le domaine de la création littéraire les modernes privilégiaient l’expression littérale à la rhétorique allégorique et ils soutenaient que les auteurs devaient s’inspirer de l’histoire moderne au lieu des légendes anciennes (le but moral de la littérature c’est d’instruire aux spectateurs/aux lecteurs et la littérature devait révéler une vérité au public ; selon les modernes dans une création littéraire, la meilleure manière de transmettre la vérité aux gens c’était à travers la représentation d’une histoire vraisemblable ) ; à l’époque les modernes définissaient la moralité en termes de la politesse, la galanterie, la déférence (la soumission : au roi, aux dogmes Catholiques, au bienséances, etc.)

-la littérature doit représenter des gens dont la moralité est exemplaire ; les modernes croyaient à un paradigme assez simple de la réception de la littérature : que le public avait une tendance naturelle à imiter les actions, les passions, et les croyances qu’ils voyaient sur scène.

-critique de l’emphase que les textes de l’antiquité ont mis sur les vertus physiques et belliqueuses ; à l’opinion des modernes, un bon texte suivait la tendance philosophique/politique de leur siècle et privilégiait les vertus morales et intellectuelles (Ça reflète le

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