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Biographie De Voltaire

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Par   •  26 Mars 2014  •  1 490 Mots (6 Pages)  •  819 Vues

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I.Biographie Ludique de Voltaire.

Extrait de "A la mémoire de Voltaire", ouvrage écrit par Charlie, son plus fidèle ami.

Lors de mon arrivée à Paris, je fit la rencontre d'un jeune homme, nommé François-Marie Arouet, fils dernier d'un notaire parisien, au sein du collège des Jésuites Louis-le-Grand. Je me pris rapidement d'affection pour cet intellectuel,qui se consacrait plainement à ses études de rhétorique et de philosophie. Sa passion et son investissement pour les lettres, fesait de lui un élève brillant. En effet, Il fréquentait déjà les salons littéraires et la haute société parisienne, et se destina rapidement à une carrière littéraire, contre la volonté de son père, qui pensait qu'il ne pourrait pas vivre de ses écrits. Mais qu'importe les mise-en-garde de son géniteur, mon ami était persuadé du contraire.

Il magnait la langue avec aisance et son talent d’écriture lui permit, par la suite, de parcourir presque tous les genres : la comédie, la tragédie, le pamphlet, le journalisme, le conte philosophique, l'ouvrage historique, le discours, la critique littéraire… Il était, a lui tout seul, l'incarnation de « l'esprit français » de notre époque.

Il ne manquait pas de franchise, lorsqu'il s'agissait de faire part de son opignion dans ses écrits. La société ne lui plaisait guère et il était bien déterminé à le faire entendre.

C'est ainsi qu'en 1717, accusé à tort d'avoir rédigé des pamphlets contre le régent Philippe III d'Orléans, mon compagnon fut emprisonné à la Bastille.

Malgrès tout l'amour que je lui portais, je n'étais pas décidé à l'accompagner jusque dans sa cellule.

Ainsi, deux fois par semaine, durant onze mois, je m'en allais lui tenir compagnie.

Lui ne s'ennuyait guère. Il mit son temps a profit pour écrire sa première pièce, « Œdipe ». Cette dernière, fut jouée quelques mois après sa sortie de prison, et rencontra un petit succés.

C'est à cette époque qu'on le nomma Voltaire, une anagramme de son nom : AROVET LJ (Le Jeune).

Son séjour à la bastille ne semblait pas l'avoir privé de son culot, puisque dès 1726, il y fut de nouveau envoyé, suite à une querelle avec le Chevalier de Rohan.

Il fut très vite libéré, contre la promesse de s’exiler en Angleterre.

C'est ainsi, que Voltaire quitta la France et s’installa outre-Manche. Je décidai de l'y suivre.

Là-bas, il découvrit des théories d'Isaac Newton et de la philosophie de John Locke qui l’influencèrent fortement.

En tant qu'intellectuel anarchiste, mon ami s'épanouïssait dans la grande liberté d'opinion que lui offrait sa terre d'acceuil.

Par la suite, il promit de tout faire pour réformer la société française au niveau social et judiciaire.

Trois années s'écoulèrent. Nous fûme de retour à Paris en 1729. Là, il fit jouer ses deux tragédies Brutus (1730) et Zaïre (1732), qu'il avait pris le temps d'écrire en Angletterre, qui connaissèrent un grand succès.

À quarante ans, Voltaire connaîssait un prestige considérable. Il était fortuné grâce à l'amitié, pas celle que je lui offrais, mais à celle de banquiers qui lui apprirent à investir et à spéculer.

Dans ses nouveaux écrits, Voltaire utilisait l’humour et l’ironie pour dénoncer le pouvoir du roi, de l’Eglise et des juges et pour critiquer les abus sociaux.

Heureusement, cette assise financière nous permit de quitter la capitale, en 1734, suite à la publication sans autorisation de la censure des « Lettres philosophiques ».

Cette satire des mœurs et des institutions françaises, que j'appréciais particulièrement, fit scandale.

Il se réfugia en Lorraine chez la marquise du Châtelet, tandis que j'habitais non loin de là, un appartement fort sympathique, à ses frais.

Leur liaison dura une quinzaines d'années. Tout au long de sa vie, à cause de cette censure, Voltaire ne pu publier ses écrits que de façon anonyme.

Interressé par les sciences. Il décida de concourir pour un prix de l’Académie des sciences et, en 1738, s’employa à vulgariser les « Éléments de la philosophie » de Newton. Voltaire, qui cherchait ardemment à entrer à l'Académie française, y fut élu en 1746.

Ainsi, il quitta la demeure de Mme du Châtelet, je fit de même, et nous retournâmes à Paris où nous menèrent une vie de courtisans.

Les intrigues de la Cour lui inspirèrent « Memnon, histoire orientale » (1747), une première version de « Zadig

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