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Analyse de la Fable de Lafontaine

Commentaire d'oeuvre : Analyse de la Fable de Lafontaine. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2017  •  Commentaire d'oeuvre  •  403 Mots (2 Pages)  •  716 Vues

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Jean de La Fontaine, (1621-1695) est un auteur classique du XVIIe siècle né dans la bourgeoisie de province. Il est attiré par les Lettres, il étudie les auteurs d’origine grecque et latine et fréquente les cercles littéraires parisiens, il prend parti pour les Anciens dans la Querelle il s’inspire d’un auteur grec nommé Ésope qui est le père de la fable, ce genre avait été délaissé depuis le Moyen-Âge il lui redonne alors vie. La Fontaine, apporte des critiques envers la cour. Sur un ton satirique, il fait voir dans la fable « Les Animaux malades de la Peste » tirée du livre VII paru en 1678 l’injustice qui règne à la cour.

Tout d’abord, on y retrouve une tonalité tragique qui illustre un climat de souffrance en raison de la fatalité qui s’abat sur les personnages, la peste, dénouement funeste. Cela est apporté avec un champ lexical de la fatalité des vers 1à 7, « mal », « terreur », « fureur », « guerre ». Mais encore, au vers 1-2 il y a présence d’anaphore qui insiste sur le mot « mal » en tête de phrase en le répétant. Ensuite, dans toute la fable le champ lexical de la justice est présent. On pourrait presque percevoir un tribunal d’animaux. Quelques mots qu’on y retrouve sont : « punir », « crime », « conseil », « permis », « péché », « coupable », « indulgence », « accuse », « justice », « honneur », « pardonnables », « offenses », « jugement », « cour ». Par ailleurs, il y a une énumération d’animaux du début à la fin ce sont des animaux qui sont les acteurs de cette fable. Le loup, le renard, les tourterelles, le lion, les moutons, un mâtin, etc. L’idée du pouvoir est mît en évidence en nombre et en clan celui des prédateurs et des proies. De même qu’une gradation descendante est notée au vers 36 qui prouve la différence des espèces, les propos tenus sont dégradants envers le mouton, « manger moutons, canaille, sotte espèce ». Les deux personnages aux deux extrémités le représentent aussi avec le lion du début qui est la preuve de puissance et l’âne de la fin qui représente la naïveté. De plus, au vers 51 l’âne fait une accumulation en disant sa confession il dit : « La faim, l’occasion, l’herbe tendre ». Cependant, l’âne qui est symboliquement naïf, qui représente la bêtise est accusé avec un vocabulaire péjoratif de la part du loup en disant : « ce maudit animal, ce pelé, ce galeux ». Finalement, une phrase exclamative est présente : « Manger l’herbe d’autrui ! Quel crime abominable ! Exprime la colère ressentie.

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