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Une monarchie de droit divin, Dieu justification du pouvoirs et de l’arbitraire

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Par   •  17 Février 2015  •  1 161 Mots (5 Pages)  •  1 699 Vues

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I-Une monarchie de droit divin, Dieu justification du pouvoirs et de l’arbitraire.

Le règne de Louis XIV a été l’essence même de la monarchie de droit divin, régime non démocratique dans lequel le pouvoir du monarque est considéré comme une volonté d’une divinité, de Dieu. Ainsi, en mettant en place ce régime, Dieu détenteur des pouvoirs, légitime l’exercice de Louis XIV (A) et contribue aux caractère arbitraire de cette monarchie (B).

A-Un pouvoir détenu par Dieu, légitimant l’exercice du monarque.

Dieu a une place primordiale et centrale dans le règne du monarque, ici Louis XIV, puisqu’il est la source de la souveraineté, de l'autorité suprême. C’est lors de la cérémonie du sacre, où à lieu l’onction (huile sainte), que le roi acquière ses pouvoirs. Suivant la tradition, né de Pépin Le Bref en 751, Louis XIV s’est fait sacré à Reims le 7 juin 1654. Dieu confère, de cette sorte, ses pouvoirs au roi. De cette manière, puisque les pouvoirs de Louis XIV provienne de Dieu, il peut, devant ses sujets, légitimé son exercice ; en effet «  celui qui a donné des rois aux hommes (c’est-à-dire Dieu) a voulu qu’on les respectât comme ses lieutenants ». En ce sens, Louis XIV devient la personne qui seconde Dieu et qui est à même de le remplacer, il est son représentant sur terre. Il provient donc de « la volonté » de Dieu, les pouvoirs et la gouvernance du roi. A cette époque le peuple est très chrétien, de cette façon puisque le monarque est reconnu par Dieu, il est par là même, reconnu par le peuple ce qui lui permet de légitimé son exercice.

Sacré, l’exercice du roi, devient pour le peuple chrétien, légitime. Ces pouvoirs de droit divin, vont permettre aux rois de dériver vers l’arbitraire et ainsi de gouverner selon ses propres envies.

B-Une prédominance de Dieu et une absence de lois, favorisant l’arbitraire.

L’arbitraire qualifie « une décision procédant de la seule volonté, nullement de l’observation d’une règle existante. », selon le lexique des termes juridiques. En d’autres mots, l’arbitraire dépend uniquement d’une volonté personnel, et peut souligner qu’une décision est contraire à l’intérêt commun. C’est ainsi que peut être caractérisé la monarchie absolu de Louis XIV. Effectivement, puisque ses pouvoirs sont de droits divins, le roi est supérieur aux hommes. Par là même, personne ne peut se placer au dessus du monarque, ce qui lui permet de décider selon ses désirs. Il n’a donc pas responsabilité, ni besoin de se justifié devant le peuple. Seul Dieu « se réservant à lui seul d’examiner sa conduite » ; en ce sens, seul dieu est supérieur au roi, il est de cette sorte, le seul devant lequel le roi est responsable, le seul a pouvoir le juger. De plus, ce régime est non démocratique, le roi est donc soumis à aucun vote, à aucune constitution ni lois écrites, qui pourrait limiter son pouvoir. Ils décide selon son bon vouloir, ce qui renforce le caractère arbitraire de cette monarchie.

Louis XIV a des droits divins. Dieu l’a choisit, et lui a transmis ses pouvoirs lors de la cérémonie du sacre. Par là même, il justifie son exercice, devenu arbitraire. Il va ainsi décider de tous, et diriger tous seul. Cette monarchie, en plus d’être de droit divin, devient alors une monarchie absolu ; en ce sens, que le monarque à tous les pouvoirs, et que ces sujets lui sont contraints.

II-Une monarchie absolue, empêchant une séparation des pouvoirs et soumettant le peuple.

Puisqu’il

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