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Les littoraux : enjeux demographiques et environnementaux

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Par   •  10 Février 2013  •  2 606 Mots (11 Pages)  •  2 185 Vues

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L'estran est une zone littorale située , sur les côtes à marée, entre la basse mer et le niveau des hautes mers, soumise à l'action des vague . L'estran peut être sableux , rocheux ou vaseux. En d'autre terme, l'estran est un espace de rupture, de contact entre la mer et la terre. C'est ce que l'on appelle aussi le littorale.

Les littoraux ont été depuis longtemps aménagés par les hommes afin d'y vivre de de développer certaines activités. La création de ports et ainsi de transports maritimes ont été fortement influencé par le phénomène de mondialisation pour favoriser les échanges entre les continents.

Aujourd'hui, 60 % de la population mondiale vit dans un pourtour littoral de 60 kilomètres de large. Déjà, huit des dix agglomérations les plus importantes au monde se situent sur le littoral. C’est un fait, le littoral occupe une place centrale au sein des activités humaines comme lieu d’échanges, de production, d’urbanisation et d’innovation. Les littoraux sont donc des espaces très spécifiques où il se passe deux phénomènes : le passage et la concentration.

Cependant, à cause de la forte croissance démographique qui ne cesse de croitre, on s'aperçoit que ces espaces deviennent de plus en plus convoités. Et il n'est pas négligeable aujourd'hui d'évaluer les risques que cela peut entrainer.

Ainsi, beaucoup d'études ont été faite aujourd'hui concernant les risques que cela pouvaient entrainer. Le principale risque qui en est ressortis est surtout de l'ordre environnemental. L'urbanisation, le développement de l'activité économique, de l’innovation n'est effectivement pas sans risques. La concentration et la concurrence des activités humaines ont provoqué des dégradations sur les écosystèmes littoraux. C'est pourquoi nous nous poserons la question suivante :Comment gérer une aussi forte densité sur les littoraux en préservant ces espaces naturels tout en protégeant les population y vivant ?

Nous verrons donc dans un premier temps le phénomène de littoralisation en en donnant une définition et tout en montrant que ces littoraux sont soumis à des risques naturelles. Et dans un second et dernier temps, nous essayerons de montrer que les littoraux sont de plus en plus convoités et qu'ils deviennent ainsi des espaces fragiles et menacés.

I – Des milieux très peuplés mais très fragiles

A – Le phénomène de littoralisation.

La littoralisation est un processus ancien mais qui a pris une dimension importante et mondiale depuis la seconde partie du Xxème siècle.

Elle consiste en :

Une migration des populations vers les littoraux, pour les richesses maritimes, ou encore l'ouverture sur la mondialisation, plus aisée qu'à l'intérieur des pays;

La maritimisation, qui a accompagné le développement des transports maritimes intercontinentaux et des grands ports maritimes (zones industrialo-portuaires).

Ainsi, la plupart des grandes agglomérations se regroupe aujourd'hui à proximité des littoraux. C'est surtout le cas des pays pauvres, pour des raisons souvent liées à l'histoire (création de ports pour permettre les échanges commerciaux entre les colonies et les métropoles, par exemple). Les processus de littoralisation et de métropolisation (attractivité et croissance plus importante des grandes villes) vont donc souvent de pair. Cependant, certains littoraux sont moins peuplés soit pour des raisons naturelles (climat, relief trop accidenté, marais ou mangroves – forêts tropicales recouvertes par la mer avec les marées) soit parce que leur localisation ou leurs conditions de navigation sont peu intéressantes.

C’est à l’aune de cette littoralisation qu’il faut mesurer les risques qui affectent des espaces dont la vulnérabilité n’est pas seulement synonyme de leur fragilité géomorphologique, mais conditionnée par la densité des installations qui accroît le « potentiel risque ».

Quelques chiffres, tout d’abord : 53 % des 560 catastrophes retenues par l’atlas La Planète en colère sont situées sur un littoral. Or les étendues littorales sont plus réduites que les vastes territoires intérieurs.

Bien qu'il y ait une forte concentration humaine sur les littoraux, nous ne devons pas oublié qu'il y a des risques dits « naturels » et nombreux. C'est ce que nous allons montrer dans une autre sous partie.

B – Des risques dits « naturels » et nombreux.

Nombreux sont les littoraux qui sont affectés par une zone sismique ou volcanique. En effet, le littoral est une interface géographique qui se superpose souvent à une interface tectonique : les contacts de plaques. Ces plaques appelées aussi plaques lithosphériques sont à l'origine de formation de zonez de collision, de divergence car elles se déplacent de quelques centimètre par an. Nous pouvons prendre l'exemple de la ceinture de feu du Pacifique  : il s’agit de littoraux où les risque sont très nombreux notamment la possibilité de séismes, volcans, tsunamis ou encore de cyclones. Qu’il s’agisse de séismes historiques (comme Lisbonne en 1755) ou plus récents (Izmit en 1999), nombreux sont ceux qui ont touché des zones littorales.

Il en va de même pour les volcans. De nombreuses îles, notamment dans la zone tropicale dites « volcaniques » parce qu’elles doivent leur relief à la présence d’un point chaud : à la Réunion, une partie est quasi déserte en raison de la proximité du volcan actif, le Piton de la Fournaise, dont les laves s’écoulent, lors des éruptions, jusqu’au littoral.

Les éruptions volcaniques ou encore les séismes ne sont pas les seuls risques dits « naturels » en effet, les inondations ainsi que les ruissellements font aussi partie de ces risques là. Cependant, il faut rappeler qu'il s’agit de risques qui ne sont pas spécifiques aux littoraux mais qui peuvent prendre des dimensions particulièrement graves de part la configuration des littoraux, de la concentration humaine (la littoralisation) et de la présence avec d’autres risques spécifiques aux côtes.

Pour les ruissellements, ce sont d’énormes écoulements torrentiels qui dévalent la chaîne littorale suite à des précipitations abondantes.

Pour les inondations, on peut prendre l’exemple des crues du Limpopo (Mozambique, février 2000). Ces inondations historiques

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