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Les États-Unis Puissance Mondiale De 1941 à Nos Jours

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Par   •  1 Juin 2013  •  2 206 Mots (9 Pages)  •  4 708 Vues

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Les États-Unis puissance mondiale de 1941 à nos jours.

Les États-Unis ont toujours joué un rôle de premier plan dans le monde, en particulier lors des deux guerres mondiales (1914-1918 et 1939-1945) ainsi que pendant la guerre froide (1945-1991). Déjà première puissance économique du monde en 1918, les Etas Unis sont devenus après 1945 une puissance « globale » c'est a dire que la puissance américaine sait influencer les autres États. Toutefois cette puissance connaît aujourd'hui de nombreuses limites. Les Etats-Unis sont t'ils une puissance mondiale de 1941 à nos jours ?

Nous étudierons le rôle des États-Unis depuis 1941 aux années 2001.

Le 11 mars 1941, est votée la loi prêt-bail, qui permet au Italie de poursuivre la lutte contre l’Italie nazie. Le12 août, Roosevelt et Churchill, le Premier ministre anglais, signent la Charte de l’Atlantique, qui reprend les grandes idées de Wilson. Mais ce n’est que le 7 décembre 1941 que les Etats-Unis entrent en guerre, à la suite de l’attaque surprise du Japon contre leur base militaire de Pearl Harbor, à Hawaï. Leur engagement est alors total. Il est d’abord industriel et économique : le Victory Program mobilise le pays au service de l’effort de guerre ; d’énormes quantités d’armements et de navires sont fabriquées à la chaîne. Il est ensuite militaire : les Etats-Unis doivent combattre sur deux fronts, dans le Pacifique et en Europe. Trois débarquements (Afrique du

Nord 1942, Italie 1943, Normandie 1944) permettent à l’armée américaine, aidée de ses alliés, de libérer l’Europe occidentale. La lutte contre le Japon est tout aussi intense : la progression est lente, à l’est par le Pacifique et au sud par les Philippines. Les terribles bombardements de Tokyo et l’usage de l’arme nucléaire à Hiroshima et Nagasaki (6 et 9 août 1945) finissent par pousser le Japon à capituler. Au lendemain de la guerre, la puissance des Etats-Unis est sans égale. Elle est manifeste tant sur le plan militaire (monopole atomique) qu’économique (2/3 stock d’or mondial, territoire intact) et diplomatique (ONU) à New York et FMI à Washington). Comme en 1919, se pose alors la question de savoir ce qu’ils vont faire de cette puissance : se replier à nouveau sur leur traditionnelle politique isolationniste ou accepter, comme le souhaitent Roosevelt et son successeur Truman, de jouer un rôle international à la hauteur de leur statut.

En 1945, les Etats-Unis prennent la tête du bloc occidentale face au bloc soviétique. Cependant, à partir des années 60, la puissance américaine est remise en cause et il faut attendre les années 80 pour que les Etats-Unis s’imposent comme hyperpuissance.

Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les Etats-Unis décident de tourner définitivement la page de l’isolationnisme et d’assumer pleinement les responsabilités que leur confère leur puissance, afin d’éviter, à l’avenir, d’être plongés comme en 1917 et 1941 dans un nouveau conflit mondial. A partir de 1947, et durant plus de 40 ans, ils prennent la tête du monde occidental dans la Guerre froide qui les oppose à l’URSS et ses alliés. Au nom de la défense de la liberté et de la démocratie contre le communisme, ils s’engagent dans une lutte de tous les instants, sur tous les terrains et tous les continents, en évitant toutefois un affrontement militaire avec leur adversaire direct. En application du containment, ils multiplient les pactes bilatéraux et multilatéraux de façon à encercler l’URSS et à empêcher l’extension de l’influence communiste. Ils sont ainsi le pivot d’un réseau d’alliances, dont l’OTAN est le plus solide élément, doublé de bases militaires terrestres et maritimes qui leur sont autant de points d’appui. Dans le même esprit, ils engagent l’épreuve de force à Berlin (1948-1949) et se lancent en Corée dans une guerre longue et meurtrière (1950-1953). Les Etats-Unis sont de très loin la première puissance économique mondiale dans tous les domaines : industriel (ils produisent en 1955 43% de l’acier mondial et 65% des automobiles) ; commercial (flotte marchande 2/3 tonnage mondial) ; financier (investissements extérieurs passant de 6 à 30 milliards de $ de 1946 à 1959). Les accords de Bretton Woods, en juillet 1944, consacrent la suprématie du dollar, seule monnaie convertible en or, et la place prépondérante des Etats-Unis dans les nouvelles institutions monétaires 3/5 internationales (FMI et Banque mondiale). Les accords du GATT, en octobre 1947, qui s’inspirent des principes libre-échangistes, favorisent l’économie dominante des États-Unis. Cette puissance économique sert la politique de Guerre froide. Le plan Marshal, annoncé en juin 1947, est une aide indispensable à la reconstruction des pays d’Europe de l’Ouest ; mais il permet aussi aux États-Unis, qui disposent d’un droit de

regard sur l’utilisation de l’aide, de contrôler la politique économique de leurs alliés et de renforcer ainsi à leur profit la cohésion du monde occidental.

De 1945 jusqu’aux années 1960, les États-Unis s’imposent comme la puissance dominante de ce que Truman désigne le « monde libre » et interviennent fortement dans les affaires du monde. Mais, à partir des années 60, la situation change. Dans certains domaines, la suprématie américaine est toutefois mise à mal par l’autre superpuissance, l’URSS. Celle-ci, qui détient l’arme nucléaire depuis 1949, parvient à rattraper son retard dans la course aux armements, à instaurer un équilibre de la terreur et même à dépasser les États-Unis dans les années 1970. Elle les prend également de vitesse dans la course à l’espace et est la première, dès 1957, à placer un satellite en orbite. Surtout, la guerre du Vietnam (1964-1973) est une terrible défaite pour le containment et a des conséquences désastreuses sur l’image des États-Unis Ceux-ci, malgré toute la puissance de leur armée, ne réussissent pas à stopper la progression du communisme en Asie du Sud-Est et les violences commises jettent le trouble au sein de leur propre camp. Le bloc occidental se fissure dans les années 1960. La France du général de Gaulle, sans remettre en cause l’Alliance atlantique, conteste l’hégémonie américaine et quitte les structures militaires de l’OTAN en 1966. Sur le plan économique, le Japon, en pleine période de haute croissance, et la CEE, en développement depuis sa fondation en 1957, concurrencent la puissance américaine. Mais, c’est surtout en Amérique latine que l’emprise économique et politique de Washington est de plus en plus mal acceptée. En 1960, Fidel Castro fait basculer Cuba du côté communiste.

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