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Résumé De La Conférence De Daniel Cohen " La Grande Crise De L'Occident "

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Par   •  27 Mai 2013  •  484 Mots (2 Pages)  •  971 Vues

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Résumé de la conférence de Daniel Cohen

La grande crise de l’Occident

Dans le cadre du cycle de conférence proposé par le CNAM, Daniel Cohen, professeur d’économie à l’école normale supérieur, reprend la grande crise de l’Occident avec ses caractéristiques, ses causes et conséquences sur l’avenir.

Cette crise apparait en Europe en 2008. Elle est la crise la plus sévère enregistré dans le monde depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Si son épicentre est aujourd’hui L’Europe, elle a débuté en 2007 aux Etats-Unis avec le surendettement des foyers jusqu’à la faillite de la banque Lehmann, ainsi, venant toucher l’Europe.

La crise Européenne prend une grande importance avec l’ampleur du déficit Grec s’élevant à 12% en 2009. Si les Etats-Unis ont eu les capacités de rebondir à la faillite de la banque Lehmann en votant dès le lendemain un plan de soutient, l’Europe ne dispose pas de moyens financiers, politiques, économiques pour sauver la Grèce.

Afin de rassurer les marchés sur les risques d’insolvabilité des Etats, l’Europe choisie la voie de l’austérité budgétaire comme dans les années 30. Ainsi les Etats se sont engagés dans un programme de restructuration individuel de leur dette, de leur finance public … ceci est un enchaînement d’événements aboutissant à un cercle vicieux.

Afin de comprendre cette crise Daniel Cohen reprend l’argumentaire de Martin Feldstein de 1992, qui avait, à cette époque, prédit ce qui allait se produire et qui se vérifie aujourd’hui.

Il commence avec la création d’une monnaie européenne politique commune n’entrainant non pas une convergence des cycles économiques mais une divergence qui deviendra explosive. Il poursuit avec la mise en place d’une union monétaire mais sans union fiscale, budgétaire et politique. Si les Etats-Unis disposent d’un stabilisateur automatique en cas de crise, ce n’est pas le cas de l’Europe. Ce qui engendre une amplification de la crise. Il en est de même avec la mobilité du travail, très présente aux Etats-Unis et absente en Europe. L’Europe n’est pas une union monétaire optimale comme les Etats-Unis.

Ainsi, dit M. Feldstein « La crise européenne n’est pas un accident … mais la conséquence inévitable d’avoir imposé une monnaie unique … ». Soit, un diagnostic sévère mais fait avec anticipation.

Suite à cela, Daniel Cohen, dit qu’il faut garder un optimisme sur l’Europe et en tirer les corrections possibles.

Il aurait été possible dans les années 90 d’accompagner l’union monétaire d’une union bancaire. Egalement, d’appliquer des idées des Euros Obligations … Aujourd’hui, seul l’Allemagne enregistre un excédent et fait alors peser un déséquilibre sur l’Europe. Une inflation salariale allemande pourrait éventuellement restaurer l’équilibre de compétitivité…

En conclusion, la crise nous a montré que malgré 50 ans d’intégration économique, nous n’avons pas progressé dans la voie de l’intégration politique. Nous n’avons pas construit de citoyenneté européenne.

Des solutions plus techniques, mais pas seulement, pourrait faire émerger cette citoyenneté. Comme l’énonce Daniel

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