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L'Afrique Dans La Mondialisation.

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Par   •  18 Décembre 2012  •  2 178 Mots (9 Pages)  •  3 258 Vues

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On distingue en Afrique 2 parties qui peuvent être largement séparé de par leurs inégalités. En effet, la partie Nord appelée aussi « Afrique blanche » de par sa majorité de population de « race blanche ». Ce terme s’oppose à celui d’Afrique noire désignant l’Afrique subsaharienne. Friedrich Hegel utilisait même le terme « d’Afrique Européen » pour qualifier l’Afrique du Nord. De plus, on voit un véritable écart de développement entre ces pays émergents du Nord et les pays en développement.

Notre analyse se centra donc plus particulièrement sur cette Afrique dite « Noire » que représente l’Afrique subsaharienne.

Elle est aujourd’hui la région du monde où l’extrême pauvreté est la plus répandu. Elle a subi pendant longtemps les effets de la traite négrière, de la colonisation et désormais la dépendance à l’égard de l’exportation de produit de bases.

Elle a toujours lutté, et continue d'ailleurs de le faire, pour son développement. Mais depuis quelques années un nouveau concept, « la mondialisation » est apparu sur la scène internationale. Le FMI définit ce terme en tant que « l'interdépendance économique croissante de l'ensemble des pays du monde, provoquée par l'augmentation du volume et de la variété des transactions transfrontières de biens et de services, ainsi que des flux internationaux de capitaux, en même temps que par la diffusion accélérée et généralisée des nouvelles technologies »

L’Afrique subsaharienne a quelques principaux sources de l´argent, plus précisément cette région est connue pour l´exploitation du pétrole ce qui bien enrichit le pays. Mais en réalité, cet argent va plutôt aux mains de l´élite que là où il serait utile. De plus, la plupart de cette région est toujours en conflit ce qui encore rend la mondialisation progressive moins possible. L´infrastructure de cette région est en mauvais état. L´Afrique subsaharienne est aussi en retard sanitaire et sociaux. Les nombres de taux de mortalité infantile et des adultes touchés par le sida est sans aucune doute le plus élevé au monde et le taux de scolarisation est extrêmement faible.

L’Afrique bénéficie-t-elle vraiment de la mondialisation ? Est-elle mise à l’écart de ce phénomène ? Dans quelle mesure la mondialisation interfère dans la lutte de l'Afrique pour son développement ?

Pour cela nous étudierons tout d’abord que l’Afrique souffre de son passé et présente beaucoup d’handicap majeurs et ne détient que très peu d’atout. Puis, nous examinerons ses nouvelles dynamiques d’intégration dans le système-monde pour enfin qu’elle s’inscrit progressivement dans la mondialisation.

Tout d’abord, avec la colonisation, une structure des échanges a été mise en place. L’Afrique s’est d’abord mise à fournir aux métropoles des produits agricoles, tropicaux, en bois, en minerais, puis à la fin de la période coloniale, du pétrole. L’Afrique subsaharienne a la particularité de posséder des richesses minières et pétrolières importantes. En effet, tous les types de minerais se trouvent en Afrique. Ce n’est que dans les années 1960 que la fièvre énergétique basée sur le pétrole gagne l’Afrique Subsaharienne et le golfe de Guinée. La production pétrolière commence alors en Angola en 1956, au Gabon en 1957 et au Nigéria en 1958. Elle s’étend ensuite au Congo, au Cameroun et plus récemment au Soudan, à la Guinée équatoriale et enfin au Tchad.

L’Afrique subsaharienne détient ainsi environ 5% des réserves mondiales d’hydrocarbures et 7% de la production actuelle. Bien que loin derrière la production du Golfe arabe qui elle est beaucoup moins stable, l’Afrique Subsaharienne est l’une des rares régions pétrolières à pouvoir augmenter ses capacités d’extraction grâce aux gisements offshore présents par exemple au large de l’Angola, de la Guinée Equatoriale ou encore au Nigéria.

Mais ces ressources sont sources de convoitises. En effet, dans les années 1990, avec les plans d’ajustement structurels, des firmes américaines comme Exxon, Mobil ou Texaco s’imposent face aux sociétés issues des anciennes métropoles comme Shell, BP ou Elf. D’autre part, les sociétés coloniales qui ont réalisés les investissements nécessaires, exploitent ces ressources. Ainsi le cuivre du Katanga a été exploité par l’Union minière du haut Katanga contrôlée par la Société générale de Belgique et les gisements de la Copper-Belt en Zambie ont d’abord été sous la dépendance de deux sociétés britanniques l’Anglo-American et le Roan Selection Trust. De plus, après 1945, l’Afrique s’ouvre aux capitaux américains : US Steel investit alors dans le manganèse au Gabon.

Au demeurant, ces sources dépendent donc aussi de la demande des pays du Nord. Ces firmes occidentales contrôlent toujours un maillon important de la chaîne à travers la maitrise de la demande, les capacités de transformations et d’investissements. Enfin, ils empêchent les pays d’imposer leurs prix.

Ainsi, les indépendances n’ont pas modifié les structures des économies qui restent dominées par l’exportation de produits bruts. Les nationalisations d’entreprises ont été des échecs et les filières de production sont contrôlées par les firmes occidentales. Les économies africaines restent dépendantes à près de 80% de l’exportation des produits primaires. Seule l’Afrique du Sud offre une diversification de son économie, mais le secteur minier représente malgré tout les 2/3 des recettes en devises.

Quant aux ressources d’exportation, elles représentent 20% du PIB de l’Angola, du Nigeria et de la Guinée équatoriale. Or un pays comme le Nigéria se retrouve au 162ème rang mondial en 2007 pour l’IDH. On peut donc conclure que le pétrole ne semble pas être une aide au développement mais agit plutôt comme une malédiction, un facteur de déstructuration des sociétés africaines.

Par conséquent, l’Afrique souffre de ses handicaps et possèdent que peu d’atouts qui ne semble pas accélérer son développement mais lui permet d’avoir un rôle stratégique à l’échelle mondiale grâce à ses ressources. Nous étudierons alors les nouvelles dynamiques d’intégration de l’Afrique subsaharienne dans le système mondial.

Dans le cadre de la globalisation financière, les investissements directs étrangers constituent un élément stratégique. De 3 milliards en 1992, les IDE passent à plus de 12 milliards en 2006. La part de l’Afrique subsaharienne a certes progressé mais elle reste

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