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Cliges, les romans de la table ronde

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Par   •  18 Mars 2015  •  584 Mots (3 Pages)  •  791 Vues

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En premier lieu, l'illusion joue une rôle important dans le thème de la chevalerie. Celle-ci permet aux chevaliers d'atteindre le succès d'autant plus qu'elle leur permet de préserver leur honneur. Tout d’abord, l'illusion permet aux chevaliers d'atteindre le succès. En effet, au Moyen Âge, le courage, la vaillance, la prouesse et le mérite sont des qualités auxquelles les chevaliers aspirent. Nous pouvons constater ce désir du succès avec le passage suivant:

« Changeons, dit-il (Alexandre), ce qui permet de nous reconnaitre. Prenons des écus et des lances aux traîtres que nous avons tués. Nous irons ainsi vers le château ; les traîtres, à l'intérieur, croiront que nous sommes des leurs, et, qu'el qu'en soit le salaire, les portes nous seront ouvertes. »

Notamment, il est clair que la prouesse est dans cet extrait, sujette à l'illusion. Alexandre, qui veut prouver sa valeur au près du roi Arthur, se déguisent en mettant l'armure de l'ennemi lors du combat contre le comte Angrès de Windsor. Cette ruse lui vaudra une grande victoire. Cette simple illusion change complètement le cours de l'histoire puisque suite à cet événement, Alexandre obtient du roi, le royaume de Galles et son mariage avec Soredamor. Évidemment, de cette alliance naît Cligès. Ensuite, les chevaliers veulent avant tout préserver leur honneur. En effet, nous pouvons voir le désir d’Alexandre de se rabaisser au rang de serviteur du roi Arthur, afin de pouvoir apprendre le vrai rôle du chevalier. Au Moyen Âge, il faut être capable de se battre en Occidentale, puisqu'il s'agit des meilleurs chevaliers. L'auteur veut nous faire comprendre que l'honneur d'être reconnu comme un bon chevalier est davantage valorisant que d'être simplement un héritier du trône de l'Empire. À la page 230, nous retrouvons l'extrait suivant, qui illustre bien le rabaissement de soi pour atteindre l'honneur, mais cette fois par Cligès :

« Dans la plus grande hâte, il envoie à Londres trois de ses écuyers, avec la mission d'acheter trois paires d'armes différentes, les unes noires, les autres vermeilles, les troisièmes vertes, mais au retour, il faudra que chacune d'elles soit couverte de toile neuve, pour que personne au hasard du chemin n'en vienne à savoir la couleur des armes qu'ils apporteront. »

Notamment, dans la première partie du roman, Alexandre fait promettre à Cligès d’aller à la cour du Roi Arthur et de se mesurer avec les bretons et les francais. Nous savons déjà que Cligès est déjà honorable dû à sa naissance et qu'il est déjà un bon et expérimenté combattant, mais il veut faire honneur à sa promesse. C'est pourquoi, lors du grand tournoi d'Oxford, il s’achète trois armures de couleurs différentes afin de rester dans l'anonymat. Chaque jour, il est vainqueur et est reconnu comme étant le chevalier du tournoi. Cet anonymat, qui est le résultat d'une illusion, permet à Cliges de prouver qu'il est un chevalier vaillant et ce sans que son noble statut vienne influencer son mérite. En somme, seuls les plus rusés, c'est-à-dire ceux qui ont recours à l'illusion, réussissent à atteindre le haut prestige de la chevalerie. Que ce soit lorsque Alexandre porte l'armure

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