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Étude de l’inscription de l’Histoire : la voix de la société

Dissertation : Étude de l’inscription de l’Histoire : la voix de la société. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  18 Décembre 2012  •  Dissertation  •  2 495 Mots (10 Pages)  •  1 104 Vues

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SUPPORT DE COURS DE ROMAN 2

PLAN

AU SEUIL DU ROMAN : CONTRAT DE LECTURE

1. Le paratexte : titre et préface

1.1. Le paratexte

1.1.1. Définition

1.1.2. Le contrat de lecture

1.1.3. L’horizon d’attente

1.2. Le titre

1.2.1. Évolution de la forme du titre

1.2.2. Fonctions du titre

1.3. La préface

1.3.1. Obtenir la lecture

1.3.2. Orienter la lecture

2. L’incipit

2.1. Les fonctions de l’incipit

2.1.1. Informer

2.1.2. Intéresser

2.1.3. Proposer un pacte de lecture

3. Applications pratiques

3.1. Étude de titres

3.2. Étude de la préface

3.3. Étude de l’incipit

LE RÉEL DU ROMAN : L’INSCRIPTION DU HORS-TEXTE

1. Les empreintes du moi

1.1. La méthode

1.1.1. Une démarche en quatre temps

1.1.2. Exemple : Les Filles du feu de Narval (1854)

1.2. Les principes

1.2.1. La récurrence

1.2.2. La singularité

1.2.3. La logique

1.2.4. La corrélation

1.3. Étude de l’inscription du moi : l’inconscient du sujet

2. Les empreintes de l’Histoire

2.1. L’explicite

2.1.1. Le dit

2.1.2. Le tu

2.2. L’implicite

2.2.1. Les contradictions textuelles

2.2.2. Les situations « anormales »

2.2.3. Les contestations formelles

2.2.4. Les procédures de l’histoire racontée

2.3. L’oblique

2.3.1. L’idéologie

2.3.2. Les discours en vigueur

2.3.3. Les institutions

2.4. Étude de l’inscription de l’Histoire : la voix de la société

Bibliographie

Chartier, Pierre, Introduction aux grandes théories du roman, Paris : Armand Colin, 2005.

Goldmann, Lucien, Pour une sociologie du roman, Paris : Gallimard, 1964.

Lukacs, Georg, La théorie du roman, Paris : Denoël, 1968 (pour la traduction française).

Raimond, Michel, Le roman, Paris : Armand Colin, 2005.

Reuter, Yves, Introduction à l’analyse du roman, Paris : Armand Colin, 2005.

Robert, Marthe, Roman des origines et origines du roman, Paris : Grasset, 1972.

« L’œuvre littéraire consiste, exhaustivement ou essentiellement, en un texte, c’est-à-dire (définition très minimale) en une suite plus ou moins longue d’énoncés verbaux plus ou moins pourvus de signification. Mais ce texte se présente rarement à l’état nu, sans le renfort et l’accompagnement d’un certain nombre de productions, elles-mêmes verbales ou non, comme un nom d’auteur, un titre, une préface, des illustrations, dont on ne sait pas toujours si l’on doit ou non considérer qu’elles lui appartiennent, mais qui en tout cas l’entourent et le prolongent, précisément pour le présenter, au sens habituel de ce verbe, mais aussi en son sens le plus fort : pour le rendre présent, pour assurer sa présence au monde, sa ‘réception’ et sa consommation, sous la forme, aujourd’hui du moins, d’un livre. Cet accompagnement, d’ampleur et d’allure variables, constitue [...] le paratexte de l’œuvre. Le paratexte est donc pour nous ce par quoi un texte se fait livre et se propose comme tel à ses lecteurs, et plus généralement au public »

(Gérard Genette, Seuils, Paris : Seuil, 1987, p. 7).

« Le chef-d’œuvre de la philosophie serait de développer les moyens dont la fortune se sert pour parvenir aux fins qu’elle se propose sur l’homme, et de tracer d’après cela quelques plans de conduite qui pussent faire connaître à ce malheureux individu bipède la manière dont il faut qu’il marche dans la carrière épineuse de la vie, afin de prévenir les caprices bizarres de cette fortune qu’on a nommée tour à tour Destin, Dieu, Providence, Fatalité, Hasard, toutes dénominations aussi vicieuses, aussi dénuées de bon sens les unes que les autres, et qui n’apportent à l’esprit que des idées vagues et purement subjectives.

Si, pleins d'un respect vain, ridicule et superstitieux pour nos absurdes conventions sociales, il arrive malgré cela que nous n'ayons rencontré que des ronces, où les méchants ne cueillaient que des roses, les gens naturellement vicieux par système, par goût, ou par tempérament, ne calculeront-ils pas, avec assez de vraisemblance, qu'il vaut mieux s'abandonner au vice que d'y résister ? [...]

C'est, nous ne le déguisons plus, pour appuyer ces systèmes, que nous allons donner au public l'histoire de la vertueuse Justine. Il est essentiel que les sots cessent d'encenser cette ridicule idole de la vertu, qui ne les a jusqu'ici payés que d'ingratitude, et que les gens d'esprit, communément livrés par principe aux écarts délicieux du vice et de la débauche, se rassurent en voyant les exemples frappants de bonheur et de prospérité qui les accompagnent presque inévitablement dans la route débordée qu'ils choisissent. Il est affreux sans doute d'avoir

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