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Étude de la scène 3 de l'acte 2 de la pièce de théâtre de Carlo Goldoni

Mémoire : Étude de la scène 3 de l'acte 2 de la pièce de théâtre de Carlo Goldoni. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  2 Juin 2014  •  604 Mots (3 Pages)  •  777 Vues

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bon j'ai eu 14/20 c'est déjà pas mal

Il s'agit de la scène 3 de l'acte 2 d'une pièce de théâtre de Carlo Goldoni écrite au XVIIIème siècle et traduite par Michel Arnaud en 1961 . C'est une comédie.

Trois personnages sont présents : en premier lieu, il y a Arlequin, le valet, et en second lieu, Béatrice et Florindo qui sont, tous deux, les maîtres d'Arlequin sans le savoir.

Nous allons étudier cet extrait en deux parties. Dans la première, nous allons voir les différents types de comique puis, dans la seconde partie, nous étudierons les rapports entre maître et valet.

Pour conclure, nous verrons, si à travers cette scène, l'auteur utilise le registre comique pour dénoncer la condition des valets face aux maîtres.

On peut voir que cette scène est comique en notant la situation délicate dans laquelle le valet se trouve. Il cherche à obéir à ses deux maîtres sans que ces derniers n'apprennent qu'il en a plusieurs. Du coup il ment, comme on peut le voir à la ligne 16: «Parce que... Parce que j'avais craché sur son soulier» alors qu'il avait ouvert ses lettres. Les répliques sont brèves ce qui donne beaucoup de rythme à la scène.

La scène est un peu moins comique lorsque l'on étudie de plus près le valet, il a peur de ses maîtres. Les didascalies montrent bien au lecteur qu'Arlequin se fait brutaliser, par exemple à la ligne 21: « Il le roue de coups puis rentre dans l’hôtellerie.». Mais, quand il est seul, il lance des injures, ce qui donne le comique de mot notamment dans la ligne 4: «Saperlipopette! Corbleu! Morbleu! Ventrebleu!», ces mots donnent un rythme rapide à la scène. Il est coincé car lui seul sait qu'il sert deux maîtres. Mais le problème est qu'il n'est pas au courant qu'il est au service de deux amants dont l'un cherche l'autre. Arlequin fait aussi du théâtre dans le théâtre, d'où la ligne 10: «voyant Florindo, à part. -Gare! (criant dans la direction par où est sortit Béatrice:) On ne bat pas ainsi le serviteur d'autrui! C'est un affront que vous avez fait à mon maître.»

Certes, la scène est comique mais elle est nuancée par la situation difficile dans laquelle se trouve le valet. Les affrontements entre maître/valet sont violents :le valet est soumis.

Nous pouvons voir que les relations entre les maîtres et le valet sont très tendues.

Le valet est martyrisé par ses deux maîtres, comme il le dit lui même après s'être fait battre par Béatrice: « Les serviteurs, quand ils ne font pas bien leur services, on les chasse mais on ne les bat point! ». Il se fait ensuite également battre par Florindo, mais cette fois, car il a «craché sur le soulier d'un homme qu'il ne connaît pas». Ses maîtres sont violents alors que le valet ne le mérite pas.

Sa soumission est très grande car, quand il est tout seul, il est énervé, il crie et il parle d’injustice mais quand il y a un de ses maîtres, il joue un rôle et il crée une fausse image de lui.

Derrière ce valet obéissant se cache le vrai, celui qui est révolté. Quand il se fait battre, il n’essaie pas de se dérober, il se contente de supplier pour que ça

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