Étude de l'inégalité sociale dans le roman Les Misérables de Victor Hugo

inégalité sociale

Les Misérables de Victor Hugo :

Cette œuvre de Victor Hugo est une véritable réflexion sur le XVIIIème siècle. En effet, l'auteur s'inspire de l'actualité de l'époque: ainsi, en 1801, le paysan Pierre Maurin avait été condamné à cinq ans de bagne pour le vol d’un pain ; libéré, il avait été pris en charge par Mgr Miollis, évêque de Digne. Hugo tirera de cette histoire les personnages de Jean Valjean et de Mgr Myriel.

Dans cette œuvre Victor Hugo dénonce les inégalités sociales, à travers la mise en scène des conditions humaines les plus difficiles : la vie des pauvres, leurs souffrances, leur destinée.

Victor Hugo se bat pour la justice sociale. En mettant en scène la misère de la société, l'écrivain réalise une sorte d'antithèse pour mettre en valeur ses idées.

Emile Zola et la défense des droits de l'Homme

Dans plusieurs de ses œuvres Emile Zola défend les doit de l'Homme.

Dans L'assommoir, Zola montre un peuple dégradé par l'alcoolisme et la fainéantise. Il peint dans son ouvrage les méfais de la boisson qui nous rendent égoïste, nous font oublier l'honnêteté, puis nous couvrent de honte avant de nous tuer. Ainsi, il dénonce la misère et la déchéance de la société.

Dans Germinal, il révèle les conditions de travail abominables des ouvriers, la misère, la débauche de la jeunesse et d'un peuple désorienté. Zola insiste non seulement sur l'injustice par exemple le fait que les plus pauvres ne peuvent se soulever devant des personnes de meilleurs moyens mais aussi sur l'inégalité comme l'accès à l'éducation réservé aux plus riches.

En outre dans son œuvre J'accuse publiée en 1898 et qu'il écrit afin de défendre l'Affaire Dreyfus. Il y dénonce l'intolérance et l'injustice de l'époque.

LES DROITS DE L’HOMME ET DU CITOYEN

Après la Révolution Française de 1789 accusant les inégalités sociales et politiques, l'Assemblée nationale déclare le 26 août 1789 dans une Déclaration solennelle, les droits et devoirs de chaque citoyen français.

Afin de symboliser cette nouvelle France La Marseillaise, à l’origine chant de guerre révolutionnaire et hymne à la liberté, s’est imposée progressivement comme un hymne national.

Affiche représentant La Marseillaise Rouget de Lisle

«Puisqu'ils ont osé, j'oserai aussi, moi. La vérité, je la dirai, car j'ai promis de la dire. si la justice, régulièrement saisie, ne la faisait pas, pleine et entière. Mon devoir est de parler, je ne veux pas être complice. Mes nuits seraient hantées par le spectre de l'innocent qui expie là-bas, dans la plus affreuse des tortures, un crime qu'il n'a pas commis»

Extrais de J'accuse de Emile Zola

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